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Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. Lol10
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 Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.

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Leonoa Guevara

Leonoa Guevara


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MessageSujet: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeVen 20 Aoû - 3:27

    NOM DU RP : Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.
    STATUT : En attente d'Aaron MacGregor
    SOUNDS LIKE : Promiscuous ♫

Et voilà. La légendaire Citadelle avait ouvert ses bras à l'orpheline de Rio. La concernée avait appris à ne rien attendre d'une nouvelle situation. Bon ou mauvais. Attendre du bon débouchait trop souvent sur des déceptions, et attendre du mauvais débouchait trop rarement sur des bonnes surprises... Alors autant vivre au jour le jour.
Et aujourd'hui, la vie de Leonoa avait décidé de se poser au Genesis. Avec son affiche sobre et sa musique d'ambiance, il avait paru attirant. Pas d'électro, de drogués ni de danseurs névrosés. Pas de piste de danse du tout, d'ailleurs. Ça changeait d'Oméga ! C'est que Leo avait envie de calme (une fois n'est pas coutume !). Et d'un verre de lait. De vrai lait, s'entend... Des siècles que ça la démangeait, mais les quartiers qu'elle avait habité depuis qu'elle avait quitté la Terre ne proposaient pas ce genre de délice simple.
La carte du Genesis se vantait de ses boissons importées directement de la Terre, de Thessia, de Palaven... Bref, ils avaient un peu de stock. Bizarrement, rien de Tuchanka. D'un autre côté, un coup d'œil à l'intérieur du café suffisait à expliquer cette "discrimination" : Le côté "salon" était évident. Deux élégantes asaris s'affairaient derrière un bar aussi propre et blanc qu'un mur d'hôpital. Les clients avaient le choix entre des tabourets de bar chromés aux sièges en cuir blanc et des canapés disposés un peu plus à l'écart autour de tables de verre bleu. L'ensemble du décor était blanc et bleu, en fait. L'éclairage tamisé et les décorations murales cassaient l'aspect froid que ce genre de couleurs aurait pu donner.
C'était propre et classe. Pas un coin pour un krogan... D'ailleurs, si Leo avait été un peu plus réveillée, elle ne se serait pas vraiment sentie à sa place ici. Ses yeux fatigués, ses cheveux un peu ébouriffés et sa veste abîmée au poignet droit à cause de sa dernière fusillade... Tout ça faisait un peu désordre. Oh, ce n'était pas très voyant, mais tous ces gens bien habillés l'avaient déjà scannée comme n'étant pas une des leurs.

Leonoa était arrivée deux heures plus tôt. Sur Oméga, elle s'était arrangée avec un gros porteur pour qu'il prenne à son bord le Leopardo Esmeralda. Plus indifférent que vraiment sympa, le type (un elcor) avait seulement voulu en échange qu'elle lui rafistole quelques fusils, et qu'elle "ne se fasse pas remarquer" pendant la voyage. Difficile de refuser. Jamais elle n'avait ne serait-ce qu'envisagé de voyager gratis jusqu'à la Citadelle.
À son arrivée, elle n'avait même pas eu de problèmes avec le SSC. L'agent qui s'était occupé d'elle lui avait seulement demandé de payer la taxe d'accostage et de venir tout régulariser "plus tard". En vérité, la capitale de la galaxie était salement amochée, et le Service de Sécurité avait trop à faire pour se préoccuper d'un vaisseau ayant peut-être été utilisé par des types louches dans le passé.

Leo avait donc tracé sa route jusqu'à un terminal Avina, trop contente de se dégourdir les jambes après tant de temps passée dans la cabine de son âne. Elle avait faim, aussi. L'éternel appétit d'une biotique. Pas bon pour les affaires.
Ayant atterri sur Zakéra, parce qu'on lui avait dit que c'était le plus cosmopolite, ou plutôt le moins anti-humain des secteurs, elle décida de voir si elle pouvait se trouver un job, n'importe quoi (enfin... pas trop n'importe quoi quand même). Elle avait suffisamment de deniers pour s'acquitter des frais liés à son vaisseau pour un mois encore, sans compter les extras... et la bouffe. Autant dire qu'elle avait intérêt à s'assurer une rentrée d'argent dans les deux semaines.

C'est dur, d'être honnête... soupira-t-elle pour elle-même, assise dans la coin le plus reculé du café. Sur la table basse en verre devant elle, le fameux verre de lait, avec une salade de fruits loin d'être tous terriens, et d'un gâteau à l'odeur alléchante, à défaut d'être beau. Compte tenu du prix des consos terriennes, elle s'était contentée du verre de lait, et avait pris, pour compléter son petit-déjeuner, ce qui avait l'air le moins bizarre dans ce menu. L'emploi du terme "petit-déjeuner" n'était pas déplacé. La Citadelle, contrairement à Oméga, avait des cycles définis que les gens avaient l'air de suivre à peu près, calqués sur le rythme jour/nuit artificiel du Présidium. À cette heure, la plupart des boutiques étaient encore fermées, à l'instar des restaurants et des services. Beaucoup de choses restaient quand même ouvertes. Enfin, quoi ? C'était la Capitale de l'Espace Concilien, elle ne dormait jamais vraiment.

Tout en mangeant, et en se lamentant intérieurement sur l'inexistence des arbres à crédits, Leo observait son entourage. Elle n'était pas aussi effrontée que la serveuse, qui ne s'était pas gênée pour la détailler de la tête au pieds. Aussi s'efforçait-elle de rester discrète. Mais elle ne se prenait pas la tête non plus. Elle se fichait pas mal qu'on la prenne en train de reluquer. C'était trop instructif pour qu'elle s'en prive.
D'un autre côté, il n'y avait pas grand chose ici dont elle pouvait s'instruire. Les clients avaient tous l'air de pète-secs maniérés, plus riches que la moyenne, mais tout de même pas assez pour prendre le petit-dej' dans un salon privé. En voir un équivalait à les avoir tous vus. Quoi que... Le seul à avoir l'air "normal" était un humain. Il était à deux ou trois banquettes de Leo, et sirotait tranquillement un café, un peu affalé, en tout cas pas raide comme les autres piquets. Pas mal, les yeux... sourit-elle intérieurement. Les yeux étaient toujours un élément auquel elle attachait de l'importance. Elle savait trop bien tout ce qu'ils pouvaient faire passer. Cet homme avait le regard bleu sombre, difficile à lire, rien à voir avec le vert pétillant et trop souvent traître de la jeune femme. D'allure générale, sans être bodybuildé, il était musclé, et ses vêtements trop sobres pour qu'il s'agisse d'un frimeur. Un soldat ? Sans doute. Il avait ce truc qui différencie les mecs baraqués de ceux qui sont entraînés à la guerre. Peut-être que ça venait de son regard, justement...
La biotique se laissait perdre dans ses réflexions, et son regard glissait vers le vague.

Mais son attention fut attirée par l'agitation soudain audible à l'extérieur. Des voix graves riaient, d'un rire qui n'a rien de bon enfant. Des bruits de verre brisé retentissaient à intervalles réguliers. Des gens criaient. Des casseurs.
Leo jura quand ils passèrent la porte du Genesis. Un, deux, trois krogans avec l'air de ceux qui rentrent quelque part juste pour y mettre le bordel.

Mais c'est qu'y a l'air d'y avoir du fric, dans ce rade ! lança l'un des trois importuns à ses compagnons. Clients et caisse confondus !

Les c*ns. Ils n'étaient pas armés, mais... Bref. Un krogan désarmé, c'est pas bien différent d'un krogan avec un flingue. La portée des attaques diffère, mais c'est toujours pas la joie pour s'en débarrasser. Se battre dans ce café risquait d'être compliqué. Il n'y avait pas tant de place que ça, et des meubles partout.
Déjà, un des trois intrus marchait (ou plutôt se ruait) vers le bar, sourire malsain aux lèvres comme dans un mauvais holo. Visiblement, les deux tenancières asaris n'avaient jamais fait partie des commandos d'élite de leur race, et elles se ruaient vers une porte arrière en couinant. Tous les clients du bar, d'ailleurs, émettaient en ce moment des bruits allant du couinement au hurlement pur et simple. Tous, sauf Les-Yeux-Bleus, ce qui confirmait l'intuition de Leo comme quoi il s'agissait d'un soldat.

La biotique était face à deux solutions : user de ses pouvoirs pour se tirer en vitesse, ce qui semblait l'option la plus simple, ou rester et lutter pour la défense de ces honnêtes citoyens qui l'avaient dévisagée avec dédain à son entrée.

Va pour la baston. Plus pour corriger ces idiots qui l'interrompaient au milieu de son verre de lait que pour ces gens qui n'avaient pas vraiment besoin de leurs bijoux hors de prix... Le problème, avec les krogans, c'est qu'ils manquent toujours de délicatesse pour arracher les colliers des gens. Ce serait dommage qu'il y ait des blessés, peu importe la taille de leur ego. Et puis... Leonoa avait vraiment des frustrations à évacuer.

Un des trois abrutis eut la brillante idée de venir vers elle.

Salut chérie ! Tu m'as pas l'air bien riche, mais je suis sûre que tu sais faire plein d'autres choses, fit-il.

Toujours assise dans sa banquette, elle lui décocha un sourire ravageur. Tant qu'à faire d'être mêlée à une embrouille, autant rendre la chose amusante.

C'est vrai que je sais faire des trucs dingues, minauda-t-elle en se levant, en face de cet imbécile qui salivait comme un gros sale.

Sur ce, avant qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit, Leo laissa les flammes bleues l'entourer, serra son poing et se propulsa en l'air en utilisant la table comme un tremplin. Elle écrasa son poing de toutes ses forces sur la tête du krogan, coup renforcé par sa biotique et sa chute. Elle atterrit souplement alors que le krogan s'écroulait, K.O. La biotique eut un sourire en coin, rapidement effacé par un reste de bon sens. Un coup sur la tête, ça ne tue pas un krogan. Celui là ne serait pas hors-jeu longtemps. Quand aux deux autres, le coup d'éclat ne leur avait pas échappé, et ils chargeaient déjà l'insolente. C'était le moment de faire quelque chose...
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Aaron Macgregor

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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeVen 20 Aoû - 12:29

[Tu met la barre super haut U_U]


-Jolie tir, Lieutenant Macgregor ! Lança un sergent instructeur tandis que le dernier mécha-cible s'écroulait au sol, la tête en moins. Aaron passa une main sur son front, trempé de sueur. Cela avait beau être un entrainement, passer deux heures dans un pseudo-hangar à éviter les attaques de méchas n'était pas de tout repos. Et savoir que leurs armes n'étaient pas mortelles ne rendait pas la tâche moins stressante. Enfin, si, un peu quand même. Mais ces évaluations étant très importantes pour la suite des carrières professionelles, la tension était toujours là, flottant silencieusement au-dessus de tous les participants à l'entrainement.
Les membres de la huitième escouade de la section Intervention du SSC se regroupérent autour du sergent instructeur, attendant les résultats. Aaron jetta un oeil autour de lui histoire de jauger un peu le moral des troupes. La plupart était trop fatigué pour afficher une expression, mais certains tiraient franchement la gueule.

"Probablement ceux qui sont "morts" durant l'entrainement." Songeat-il avant de reporter son attention sur le sergent instructeur. Le type était un turien plutôt agé et à la peau très sombre sauf autour des yeux et dans le cou où elle s'éclaircissait légérement. D'après les bruits de couloir du SSC, ce type était un des meilleurs agents de terrain dans sa jeunesse. Et à vrai dire, même aujourd'hui, il n'avait pas l'air du mec que l'on pouvait abattre sans y laisser sa peau. Aaron n'aurait pas aimé avoir à affronter ce type un jour, malgrés tout les talents dont il disposait.

-Kaliaran, vous n'en avez pas abattu un seul mais votre boulot de couverture a été efficace. Bell'Tek, vous êtes trop à découvert, heureusement pour vous qu'il n'y avait pas de sniper dans ce scénario. Jackson, bon boulot, huit méchas. Macgregor, douze méchas, stratégie interessante, emploi judicieux de la biotique. Stern ...

Le résumé continua encore un long moment mais Aaron n'écoutait plus que d'une oreille distraite. Il sourit à Jackson, qu'il connaissait depuis l'Alliance et qui était venu avec lui au SSC. Sans un type de confiance comme lui pour l'accompagner, Aaron n'aurait probablement pas fait un aussi bon score. Petit à petit, l'atmosphére devint plus légére. Ceux qui avaient échoués commençaient à se détendre un peu, et d'autres étaient soulagés en recevant de bons résultats.

-Le détail de votre évaluation personnelles vous sera envoyé ultérieurement. Mais je peux déja vous dire que l'escouade huit dans son ensemble aura une note positive. Vous pouvez disposer.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les membres de l'escouade se dirigérent rapidement vers la sortie. Aaron et Jackson allérent vers les vestiaires pour se changer.
-Comment t'as trouvé les nouvelles munitions ? Demanda Jackson.
-Terrible. Avec ça, on les a dégommé comme si on tirait dans du beurre. C'est quoi ces munitions ?
-Une amélioration des incendiaires, on les appelles Inferno. Un nouveau truc, mais il faudra attendre plusieurs années avant d'y avoir facilement accés. A ce que j'ai entendus, après les tests en entrainement ils les réserveront qu'aux grosses opérations armées.

Aaron garda le silence et referma son casier. Les deux amis se séparérent à la sortie, mais Aaron ne put pas faire trois pas avant d'être de nouveau accosté. Et pas par n'importe qui : le chef de section en personne. Le big-boss du coin. Autant dire le type dont tout le monde voulait lécher les pompes. Mais pas Aaron, c'était pas trop son truc les flagorneries. Et de toutes façons, il ne voulait pas être promus, sa vie était sur le terrain et non derrière un bureau à rédiger des rapports.

-Bonjour Lieutenant Macgregor, vous avez un instant ?
-Il y a un probléme chef ? Demanda l'Irlandais en s'arrétant dans le couloir, vide à cette heure-ci. Il se tourna vers le Turien, qui le dépassait facilement d'une tête. Encore un type avec qui il ne fallait pas trop chercher les ennuis, si on voulait finir sa vie sans béquille et kit respiratoire.
-Au contraire, j'ai une bonne nouvelle pour vous.
-Si c'est une promotion, je refuse. Lâche séchement Aaron.
-Non, trois jours de repos en plus de ceux dont vous avez normallement droit. Une récompense pour vos résultats impressionants.
-J'ai pas besoins de repos, je peux continuer à bosser au même rythme. Vous avez besoins de moi pour ...
-Arrétez ! Vous avez enchainé six interventions en quatre jours, sans compter l'entrainement dont vous sortez à l'instant.
-Mes capacités n'ont pas diminués, je ...
-C'est un ordre ! Vous êtes un élément précieux, on n'a pas envie que vous nous claquiez entre les doigts à force de vous sur-mener.
Aaron plissa les yeux et songeat quelques secondes à protester encore. Mais au fond de lui il savait que le chef avait raison : dernièrement ses pouvoirs biotiques avaient diminués et sa vue s'était brouillée un court laps de temps durant l'entrainement.
-Très bien ...

Le lendemain Aaron se rendit au Genesis pour prendre son petit-déjeuner. Il avait sélectionné ce bar pour plusieurs raisons : l'ambiance calme et la proximité avec ses appartements personnels. Mais la raison principale était qu'il s'agissait du seul établissement qu'il avait trouvé qui proposait un authentique "Irish Coffee". Et pour un Irlandais pure souche comme lui, c'était presque vital. La clientéle du bar n'était pas exactement à son goût, mais elle avait le mérite de lui foutre la paix. Et ça, c'est bien.

Comme à son habitude il se dirigea directement vers le comptoir et lança un clin d'oeil à l'asari qui occupait le poste de serveuse à cette heure-ci. Et comme d'habitude, elle ignora totallement sa tentative de charme et lui demanda sur un ton neutre, quoique aimable, ce qu'il désirait. Aaron commanda son Irish Coffee avec des oeufs au plat et du bacon. Rien que du terrestre. C'était cher, mais il avait décidé de se faire plaisir pour son premier jour de repos. Une fois sa commande servit, il alla s'installer sur une banquette dans un coin de la pièce. Il aimait particulièrement cette place, où il pouvait voir tout le café d'un seul coup d'oeil et surveiller l'entrée. Une sorte de déformation professionnelle. Il se laissa aller dans le cuir de la banquette, tout en sirotant son Irish Coffee paresseusement.
Ses vêtements étaient plutôt sobres : une chemise noire, classe sans être ostensible, avec un jean également très sombre. L'habitude de se faire discret, encore une déformation professionnelle.

A un moment il eut l'impression d'être observé mais lorsque il tourna la tête sur sa gauche, personne ne le regardait. Il remarqua seulement une jeune femme dont la tenue dénotait un peu par rapport au standing du café. Il la jugea plutôt attirante, comme si elle dégageait un genre de charme magnétique. Aaron mit cela sur le compte du contraste qu'elle offrait par rapport aux autres coincées du coin.
Il s'agita légérement en changeant de position, faisant craquer le cuir de la banquette ce qui lui attira le regard noir d'un serveuse. Décidemment, le courant passait plutôt mal entre lui et les Asaris ces derniers temps. Quoique il se souvenait d'une nuit, il y a deux semaines ...

Avant qu'il ne puisse totallement repenser à cette nuit, des cris commencérent à se faire entendre au-dehors, ce qui le tira de sa rêverie. Et voir trois krogans débarquer dans un salon de thé, il n'y a pas à dire : ça vous réveille en moins de deux. Rapidement, la panique gagna la clientéle qui se mit à courir dans tous les sens pour tenter d'échapper aux trois individus. Tandis que tout le monde fuyait, Aaron termina de boire son "Irish Coffee" tout en observant les mouvements des Krogans. Lorsque il vit l'un d'eux se rapprocher de la femme qu'il avait remarqué plus tôt, et qui n'avait pas fuit, il commença à se lever légérement, prêt à intervenir. Mais manifestement la jeune femme n'était pas sans défense et elle assoma proprement le premier krogan en utilisant ses pouvoirs biotiques.

Sauf qu'en faisant ça, elle avait attiré l'attention des deux autres bourrins, qui se mirent à courir vers elle. Ni une, ni deux, Aaron sauta lestement par dessus la table en verre et se mit à courir également, mais vers les krogans. Quelques instants avant l'impact, il utilisa ses pouvoirs biotiques afin d'effectuer une Charge Biotique. La lueur bleu entoura son corps tandis que sa vitesse était décuplée pour un court instant. Il heurta violemment un des krogans sur le côté, le projettant sur le second krogan ce qui mit fin à se course.

Mais déja, l'un deux commençait à se relever et l'autre n'était pas loin de faire de même. Quand au troisième krogan que la fille avait assomé, il émettait des bruits signifiant qu'il n'était pas loin de retrouver ses esprits. L'esprit d'Aaron se mit à tourner à la vitesse maximum pour essayer de trouver une solution. Il se tourna vers la jeune femme encore présente et lui décocha son sourire de super-héros.

-Salut, Lieutenant Macgregor du SSC à la rescousse. T'aurais pas un flingue planqué sur toi par hasard ? Nan parceque on est dans la merde, là ...

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Leonoa Guevara

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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 2:19

Trouve un truc, Leo, trouve un truc, Leo... Maintenant ! se répétait la biotique, mais ça charge définitivement trop vite, un krogan. Ou deux, en l'occurrence. Elle se remit à irradier de bleu, préparant une défense improvisée... Qui avait peu de chance de réussir.
Elle ne dut son salut qu'à un deuxième combattant. Bien joué, Les-Yeux-Bleus..., sourit-elle intérieurement, agréablement surprise de cette aide... inattendue. J'avais raison : Soldat. Elle gratifia ledit soldat d'un signe de tête, léger sourire à l'appui.

Mais ce n'était pas vraiment le moment de s'étendre. À peine secoués, les trois empêcheurs de tourner en rond reprendraient bientôt du service.

Salut, Lieutenant Macgregor du SSC à la rescousse. T'aurais pas un flingue planqué sur toi par hasard ? Nan parceque on est dans la merde, là ...

Si elle avait eu le temps de faire le spectacle, elle aurait croisé les bras, haussé le sourcil qui va bien, et tout et tout. Mais elle se la jouerait dramatique un autre jour.

Mes excuses, m'sieur l'agent... Je ne suis qu'une humble citoyenne, mais je vous retourne la question : Pas d'arme de service ? fit-elle, avec un sourire un brin espiègle. Elle n'était pas d'un naturel pessimiste, malgré la vie qu'elle avait eu. Et, elle avait beau se plaindre d'avoir été interrompue en plein repas, ces importuns l'avaient tiré de l'ennui que la Citadelle commençait déjà à lui inspirer.
Tout en parlant, elle franchit en quelques bonds la distance jusqu'au bar, qu'elle franchit d'un saut de mouton. Vive l'agilité de l'entraînement de capoeira !
Atterrissant aussi souplement qu'à son habitude, elle parcourut rapidement du regard les ressources disponibles. Quand on vit dans la rue, on finit par développer un certain sens de l'improvisation. Tout en cherchant rapidement ce qui pourrait lui être utile, elle surveillait du coin de l'œil l'état d'éveil des krogans, qui tournaient pour l'instant autour de leur proie, preuve qu'ils étaient lucides, mais pas encore assez pour foncer dans le tas. Leonoa ne s'en faisait pas trop pour le nommé Macgregor. Il avait l'air d'un grand garçon. Et puis, elle n'était pas en train de l'abandonner... Mais c'est dingue le peu de choses utiles au combat qu'on pouvait trouver dans un café chic. Où donc étaient passés les bons vieux fusils du patron, les matraques et autres gaz lacrymogènes dont s'équipaient à peu près tous les barmen d'Oméga ?
Leo fouillait avec la vitesse de l'expérience, sans hésiter à mettre par terre ce qui gênait sa chasse au trésor.
Ah, quand même... souffla-t-elle en trouvant enfin quelque chose d'intéressant. Un flingue tout ce qu'il y a de plus basique, mais un flingue quand même, dans un sachet transparent accompagné d'un message. "Naya, la situation de la Citadelle m'inquiète. Je sais que tu n'aimes pas les armes, mais, s'il te plaît, garde le, au moins pour me rassurer." signé J.A. Ça par exemple ! Ça existait toujours, les petits copains dévoués !
Trop mignon... se moqua gentiment la jeune femme, tout en arrachant le plastique aussi vite que possible. Elle vérifia que l'arme était chargée, et se releva brusquement de derrière le comptoir, juste à temps pour voir l'un des krogans aider à se relever celui qu'elle avait assommé. Les-Yeux-Bleus était vraiment mal placé.

Attrape ! cria-t-elle, tout en lui envoyant l'arme. Elle guida son lancer avec sa biotique, histoire de s'assurer que le krogan aux mains libres n'intercepterait pas le colis.
C'était vraiment pas un gros calibre, et Leo espérait qu'il serait d'une quelconque utilité à ce Lieutenant.

En tout cas, il n'aurait que deux enragés sur le dos, le troisième se désintéressant déjà de lui pour se diriger, l'air courroucé, vers la casse-bonbons de service.
Les réflexes de soldat que l'intéressée gardait de son entraînement dans l'Alliance prirent rapidement le dessus. Elle tâcha d'évaluer la situation. Si elle sortait de derrière ce bar, elle serait nez-à-nez avec le bulldog, et ce serait le combat au corps-à-corps. Mauvais plan. Certes, elle était agile, mais, faute d'un entraînement plus régulier, pas assez endurante pour que ça lui permette de prendre l'avantage sur un bloc de béton quasi insensible aux coups. Mais rester derrière le bar impliquait de se retrouver coincée dans un endroit exigu. Difficile de dire quelle situation était la pire. Reculer vers les cuisines était exclu, les deux asaris s'étant égoïstement enfermées dedans. En espérant qu'elles aient au moins de quoi prévenir les flics...
Inconfort contre rouage de coups, autant rester derrière le bar. L'autre avançait toujours, et Leo regrettait son Carniflex à elle, naïvement laissé dans son vaisseau.

T'es pas très futée, humaine. T'as aucune chance, cherche pas !

Leo l'entendit à peine. Elle était du genre à jouer sur les réparties dès qu'elle en avait l'occasion, mais seulement quand elle ne se sentait pas en danger. Vu la tournure que prenait la bagarre, elle laissait ses instincts de combat prendre toute la place.
Elle pensa une seconde à lui écraser toutes les bouteilles disponibles dans la figure, télékinésiquement, bien sûr, mais elle abandonna l'idée. Ça ne ferait que le mettre un peu plus en rogne.
Malgré ses efforts pour trouver une astuce, elle réalisait qu'elle allait quand même devoir se battre avec pieds et poings. Le krogan était à peine à deux mètres du bar. Il marchait, chose surprenante. Remarque, ce n'était pas comme si sa proie risquait de s'enfuir...
Les 5 ou 6 clients encore présents profitèrent de cette diversion pour sortir de sous les tables et de derrière les canapés, et fuir à toute jambe vers la rue. Toujours ça de pris.

Tout bien réfléchi, rester derrière le bar ne rimait à rien. Elle n'avait aucun moyen d'attaquer. Elle franchit donc à nouveau le bar, surprenant son adversaire. Il ouvrit les bras et se pencha vers l'avant, dans un effort pour saisir la jeune femme. Mais elle l'esquiva d'un pas vers la droite. Elle saisit le bras musculeux et n'eut qu'à tirer pour que le krogan, déjà déséquilibré, trébuche. Il ne tomba pas, mais la manœuvre suffit pour inverser la situation. Leo se retrouvait du côté de la sortie, et son adversaire dos au bar.
La rage montait visiblement en lui, et cette fois, il n'hésita pas à charger, hurlant et secouant la tête. Perdre son calme fut sa première - et dernière - erreur. Une autre esquive et un balayage plus tard, il s'écrasait lourdement sur une table de verre, qui vola en éclat sous son poids. Leonoa serra le poing et prépara une déchirure aussi puissante que possible, qu'elle écrasa de toutes ses forces sur la tête du krogan qui tentait de se relever. Il tomba raide. Impossible d'affirmer qu'il était mort, mais il était au moins hors-jeu pour de bon, cette fois. Il ne remuait plus un muscle.

Reprenant enfin son souffle, Leo releva la tête pour voir comment s'en sortait son Lieutenant en permission.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 4:53

Arkadya Darell était une Asari somme toute normale. Quoique, son âge peu avancé pour un membre de sa race pouvait en questionner plus d'un. Ce n’était vraiment pas un endroit pour une gamine. Les serveuses s’étaient abstenues de soulever ce point, surtout lorsque les crédits avaient afflués pour sa consommation. Consommation qui d’ailleurs était plus ou moins insolite pour quelqu’un de son âge : sur sa table était disposé un thé anglais Darjeeling et diverses petites douceurs "de luxes" venant d’autres planètes.
Elle ne le dira jamais assez, mais Arkadya était fière de son âge. Elle allait bientôt fêter son trente-sixième anniversaire, et c’était quelque chose. Elle n’était pas une gamine mais une grande fille et elle se plaisait à le prouver à qui le voulait bien. Ce que beaucoup regrettaient, car malgré ses airs hautains et excentriques, elle en avait dans le crâne. Elle s’amusait à rabaisser quiconque ne lui donnait pas le respect qui lui était dû, non mais.

Teint très clair et légèrement rosé, les yeux verts clairs et pétillants, Arkadya était en phase de devenir une femme magnifique. En phase seulement, car malgré l’air sérieux et pédant qu’elle se donnait, son petit côté enfantin persistait. Elle était habillée comme une dame, même s’il lui manquait du galon au niveau de la poitrine.

Donc, Arkadya Darell sirotait tranquillement son thé dans ce bar très huppé. Elle s’était silencieusement offusquée d’une dame très mal habillée et très mal peignée qui avait osée faire part de sa présence à la clientèle très chic de la boutique. Son petit train de vie aurait du continuer de la même manière, ce qu’elle aurait d’ailleurs bien voulu. L’arrivée de quelques Krogans mal intentionnés n’avaient pas que gâché sa journée, c’était aussi très mauvais signe pour elle. Arkadya avait gardé un air stoïque à l’arrivée impromptue de ces fauteurs de troubles et n’avait pas, contrairement aux autres clients du Génésis couiné comme un vieux cabot pris au piège. Elle en était sûre, un des Krogan avait tourné sa tête vers elle et lui avait sourit de toutes ses dents avant de continuer vers le comptoir. Glups. Un sourire carnassier qui ne voulait dire qu’une chose : "viande fraîche à l’horizon".

Cependant, certains clients du bar ne semblaient pas vouloir laisser aux Krogans ce qu’ils étaient venus chercher. La femme –très mal peignée et très mal habillée ceci dit- avait tabassé un des malfaiteurs avec beaucoup de classe. Arkadya ne pu s’empêcher d’applaudir à ce moment-là. C’était un timide applaudissement qui s’était noyé dans les cris hargneux des autres Krogans. Cela n’avait pas arrangé les choses, loin de là. La situation était devenue précaire et c’est à ce moment-là qu’Arkadya décida de partir discrètement. Elle eut seulement le temps de descendre de sa chaise –quelle idée de les fabriquer aussi hautes, en même temps- que la suite du combat faisait rage. Un deuxième protagoniste s’était maintenant joint au combat, un soldat. Il avait récupéré une arme et un des trois Krogan était knock out. Les deux derniers se rapprochaient de l’humain aux yeux bleus et à la forte carrure avec méfiance.

Arkadya aurait tellement voulu que cela se passe ainsi. En se faufilant discrètement entre les tables sans se faire voir, elle aurait facilement pu quitter ce bar maudit. C’était sans compter un des deux Krogans qui décida de changer de cible.
-Zarh ! Occupe-toi de ces gêneurs. Moi, je vais aller chercher la p’tite. Tu pige ? Putain de clients qui restent pas en place !
Le dénommé Zarh grogna pour signifier son accord. Que pouvait-il faire d’autre, en même temps ? Le plus futé était le chef, et ça ne semblait pas être lui.
-Pas de problèmes, Derek.
Arkadya reconnu aisément celui qui lui avait sourit d’une manière si particulière. Elle déglutit bruyamment. La petite Asari était bien empêtrée dans les ennuis, on dirait. Derek, donc, s’avança en grognant vers Arkadya. Arrivé à sa hauteur, il la prit par le col et la souleva sans problème. La demoiselle voulut desserrer son étreinte, mais tout ce qui était physique n’était pas pour elle. Elle s’essoufflait dans un cent mètre et les seules choses qu’elle savait porter n’était autre que ces tasses remplie de thé anglais dont elle raffolait tant.
-Hin hin ! Coucou gamine, alors ça fait quoi de revoir de vieux amis ?
-Retirez vos sales pattes de Chelonii de ma gorge si vous ne voulez pas le regretter ! Je pourrais vous payer une montagne de crédits pour que vous arrêtiez de me suivre !
-Désolé gamine, mais notre commanditaire paye mieux.
-Je… J’ai une armée entière de garde du corps sous mes ordres !
-Ah ouai ? Tu crois pas que je vais gober ça, quand même ? Reste tranquille et tout ira bien… J’voudrais pas qu’on t’ramène avec une jambe en moins, conclu t’il de son rire rocailleux.
De la ou elle était, Arkadya avait une superbe vue sur l’ensemble du café. Elle fit un regard suppliant à Leonoa, ne sachant pas quoi faire d’autre pour se tirer d’affaire.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 13:30

Trois Krogans en face de lui, et aucune arme dans les mains, Aaron était vraiment dans une facheuse situation. Histoire de se simplifier la vie, il donnant mentalement aux Krogans qui lui faisaient face un petit surnom. Le premier était donc "Gros Tas", le second "Gros Bourrin" et le dernier encore à terre "Gros Débile". C'était peut-être improvisé et pas original, mais il trouvait que ces noms leurs allaient comme un gant. Il en aurait presque sourit si sa vie n'était pas aussi dangereusement sur le point d'arriver à son terme, de façon prématurée et plutôt douloureuse. C'était sans compter sur l'intelligence fulgurante de "Gros débile" qui décida de changer de cible et se dirigeat vers "La fille mal sapée mais assez douée" plutôt que d'aider ses deux compagnons à démollir ce pauvre humain qui leur faisait face.

Donc, maintenant, deux krogan et les mains toujours vide. La situation s'était légérement améliorée mais ça restait quand même plutôt néfaste pour sa santé. A présent il comprennait parfaitement pourquoi on l'avait forcé à prendre du repos : s'il avait été au top de sa forme, il aurait démollit cette bande d'amateur, ou du moins il aurait été capable de les mettre en difficulté bien mieux que ça. Au lieu de quoi, ses attaques biotiques étaient plus lentes et faibles que d'habitude et ses réflexes étaient vraiment émoussés. Enfin, ils étaint encore suffisant pour esquiver adroitement les coups de poings que "Gros Tas" et "Gros Bourrin" essayaient de lui mettre dans la tête.
Aaron avait eut un brieffing sur le combat au corps à corps contre les krogans lorsque il était dans l'Alliance, et la régle numéro Une était plutôt simple : éviter de se faire toucher, à tout prix. Un seul coups de ces bestioles suffit à assomer un homme, et la suite risque d'être franchement sanglante. Aaron étant un biotique, cette régle ne s'appliquait pas totallement à lui et ses barrières devraient normalement être capable d'encaisser une bonne partie de la frappe.
Néanmoins les barrières n'avaient jamais été son fort, et de plus sa puissance biotique se trouvant diminuée actuellement, il préférait ne pas tenter le coups. Pendant quelques instants il se retrouva donc à faire des cabrioles, à sauter par dessus les canapés, à rouler au sol, à esquiver rapidement et à se jetter sur le côté pour éviter les frappes brutales de ses adversaires. Alors que la situation devenait franchement critique, Aaron entendit un cris derrière lui.

-Attrape !

Il eut tout juste le temps de se retourner pour voir un flingue voler vers lui. S'il avait été moins rapide, il se le serait surement prit en plein dans la tête, mais il l'attrapa au vol sans mal alors qu'il était lui-même en pleins milieu d'un bond sur le côté pour esquiver une charge. Il roula sur lui-même en atterissant et se releva en profitant de son mouvement. A présent il avait une arme en main, et ça c'était bien. Pour un peu il aurait poussé une chansonette. Un truc du genre "la vie est belle" ou une bêtise du même type. Sauf que c'était pas le moment, en plus il aurait eut l'air débile. Et de toute façon il chante super mal.

-Zarh ! Occupe-toi de ces gêneurs. Moi, je vais aller chercher la p’tite. Tu pige ? Putain de clients qui restent pas en place !

Et voila que "Gros Tas" se barre aussi !

"Décidemment, ils sont vraiment trop stupides ces trois là ..."

S'ils avaient eut un soupçon d'intelligence, ils lui seraient tombé à trois dessus lorsque il était désarmé. Et maintenant qu'il avait un flingue en main, il n'avait plus qu'un adversaire. A moins que le chef essaye de sauver sa peau ? Ce serait pas étonnant. En parlant du flingue, Aaron l'avait reconnu au premier coups d'oeil. Un vieux modéle galarien, l'ancienne génération d'arme qui fonctionne sans cartouche thermique.
D'après ses souvenirs il pouvait tirer six fois rapidement avant qu'il ne surchauffe, et le temps de refroidissement était assez long. De plus c'était un petit calibre, peu de chance d'arriver à percer la peau d'un krogan avec ça et donc d'espérer lui infliger de grosses blessures. Et pour couronner le tout, l'arme était peu précise et avait tendance à dévier sur le côté suivant les modéles. Bref, une des armes les plus merdiques qui pouvait encore exister sur la citadelle. Une grosse daube. Mais une arme quand même, et Aaron n'allait pas cracher dessus.

-Pas de problèmes, Derek. Répondit "Gros Bourrin" à "Gros Tas".

En donnant cette réponse, le Krogan perdit sa concentration pendant une seconde. Dans la plupart des cas, cela aurait été sans importance, mais pas quand on affronte un tueur né comme Aaron. Ce dernier, au delà de son expérience et de tout ce qu'on lui avait enseigné, avait un instinct de combat particulièrement dévelloppé. Lui laisser une ouverture, aussi infime qu'elle soit, était fatale aux amateurs, et ces types n'étaient manifestement pas dans le métier depuis très longtemps.
Aaron bondit en avant, s'aidant de la Biotique pour augmenter sa vitesse. Il arriva au contact du Krogan avant que ce dernier ne réalise tout à fait ce qui allait se passer. Il tenta de frapper Aaron au visage, mais ce dernier se baissa rapidement et posa le canon de son pistolet directement sur le pied gauche du Krogan avant de presser la détente. Et un tir à bout portant, même pour un krogan, c'est douloureux.

Pendant un instant, "Gros Bourrin" fut déstabilisé et de plus cette blessure entravait sérieusement ses mouvements. Mais de toutes façons, il n'allait plus pouvoir bouger très longtemps. Aaron se releva et frappa du poing gauche sous le menton du Krogan en s'aidant de la Biotique, ce qui força le Krogan à lever le visage vers le plafond. Et c'était justement ce que voulait Aaron. La peau des Krogans est une véritable armure, très dure à percer, mais ils ne sont pas sans points faibles. Tirer dans les yeux notamment est très efficace, mais difficile à réaliser. Et même ça n'était pas une garantie de victoire à cause du systéme nerveux de secour des krogans, si jamais il n'était pas touché. La multiplicité de leurs organes les rendait vraiment tenaces néanmoins Aaron voulait utiliser une faille pour laquelle les Krogans n'avaient aucune parade : leur gorge.
A cet endroit précis la peau était plus fine, et si jamais cette zone était touché la mort survenait générallement rapidement, par hémorragie ou asphyxie. Le Lieutenant n'attendit pas que cette chance passe, d'un geste fluide et rapide trahissant son expérience des combats, il pose le bout de son flingue directement sur la gorge du Krogan et fit feu trois fois rapidement, histoire d'être sûr de son coups.

"Gros Bourrin" écartilla les yeux et recula en titubant, du sang commençant à couler des trois trous dans sa gorge. Il essaya d'arréter l'hémorragie avec ses doigts griffus, mais le sang continua de couler entre ses mains et il tomba rapidement à terre, à bout de force. "Gros Bourrin" voulut dire quelque chose, mais il ne réussit qu'à émettre des gargouillis tandis que le sang montait à sa bouche, puis il cessa de bouger. Rapidement, une flaque de sang commença à se former autour du cadavre.

Aaron fit un rapide état des lieux. Prés du bar, au milieu de débris de verre, gisait "Gros Débile" qui s'était fait aligné par la femme qui lui avait filé un flingue. Le Lieutenant se promit mentalement de la remercier plus tard.

Son regard bleu-acier glissa vers le dernier Krogan, et son sang se figeat. Apparement, les krogans (ou plutôt LE krogan maintenant) n'étaient pas venus uniquement pour dévaliser le café, il semblerait que cette bande d'abrutis aux gros muscles aient été payés pour enlever une asari. Aaron jugeat qu'elle devait être jeune car son corps n'était pas encore totallement formé, mais elle pouvait très bien être plus vieille que lui. Cette notion l'avait toujours laissé perplexe.
Son expérience lui disait que c'était mauvais, très mauvais. Les prises d'otage rendaient vraiment tout bien plus compliqué. "Gros tas" quand à lui venait juste de remarquer le cadavre de "Gros Bourrin".

-On t'a jamais dit que c'est pas une façon de traiter une dame ?
-Fils de ...

Aaron ne laissa pas au Krogan le loisir de réarranger son arbre généalogique. Il tira quatre fois rapidement dans le coude du bras avec lequel le Krogan empoignait l'Asari. Les deux premiers tirs manquérent leurs cibles de peu, Mais aaron put déterminer que le flingue déviait un peu vers la gauche et légérement en bas. Les deux tirs suivant firent parfaitement mouche, Aaron ayant tenu compte de la déviation du flingue.
"Gros Tas" lâcha l'Asari et recula rapidement en se tenant le coude de son autre main. Le Lieutenant put voir quelques gouttes de sang tomber au sol, mais il ne devait pas être très sérieusement blessé.

Aaron en profita pour s'interposer entre l'asari et son ravisseur. Il se passa la langue sur les lévres, nerveux. Il avait la classe, ça c'était sûr. Un vrai héros. Mais un héros bientôt mort.

Ses muscles lui faisaient mal, le sang battait fort dans ses tempes et sa vue se troublait légérement par moment. Ses jambes étaient si faibles qu'il ne pourrait probablement plus courir ou esquiver si le krogan le chargeait. De toutes façons, il devait rester là où il était pour protéger la petite asari. Protéger les faibles et les innocents, c'était ce qu'il avait juré. Le devoir avant tout, quitte à en crever.
Soudain une idée lui traversa la tête. A présent le Krogan se tenait prés d'une fenêtre ... Aaron leva son flingue et tira deux fois. Les tirs passérent à côté du Krogan qui se mit à rigoler.

-Alors, on sait plus viser le bouseux ?
-Au contraire, j'ai mis dans le mille, Tocard ! dit-il en désignant la fenêtre qui n'avait maintenant plus de baie vitrée.

Puis il haussa la voix pour se faire entendre par "La fille mal sapée mais assez douée".

- Fais-moi plaisir, ajoute tes pouvoirs biotiques au miens afin de le balancer dehors !

Puis, avant que "Gros Tas" ne réagisse face à cette menace, il concentra tout ce qu'il lui restait de pouvoir biotique et lança la plus grosse Projection Biotique dont il était actuellement capable, en espérant que l'autre femme l'aiderait sinon ce ne serait pas suffisant pour envoyer l'autre par la fenêtre.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 17:12

Mr SSC était en pleine forme. Cool ! Ça faisait un krogan mis à terre par les soins de Leonoa, un autre qui s'écrasa bientôt au sol, la gorge éclatée, et... Où était le troisième ? Le sourire naissant disparut instantanément du visage de la biotique. Le troisième était à quelques mètres, hors de portée des deux défenseurs improvisés, avec dans les mains... Une asari. L'une des péteuses de tout à l'heure, qui regardait désormais Leo avec un visage implorant. Quelle ironie... Mais la jeune femme se garda, avec un peu de difficulté, il faut l'avouer, de se réjouir. C'était peut-être une c*nne, ça ne justifiait pas qu'elle se fasse arracher la tête.
Impuissante et visiblement furieuse de l'être, l'ex-soldate resta figée, craignant qu'un mouvement de sa part ne donne de mauvaises idées au kidnappeur. Elle jura en portugais. Ils n'auraient pas pu se contenter de tout casser ? Et qu'est-ce que cette idiote faisait encore là, quand tous les autres avaient eu le bon sens de se tirer en vitesse ?

De là où elle était, Leonoa ne pouvait rien faire. Elle eut tout juste le temps de se tourner vers Les-Yeux-Bleus pour le voir agir. En en profiter pour se la jouer un peu...

On t'a jamais dit que c'est pas une façon de traiter une dame ?
Fils de ...

Son coude explosa avant qu'il ait pu finir sa phrase. Quatre tirs pour viser juste, mais Leo ne pouvait décemment pas en vouloir au Lieutenant. Elle lui avait vraiment passé un flingue pourri.
Mais seul le résultat compte, surtout quand le résultat est la libération de l'otage. L'asari retomba au sol et manqua de trébucher. Leo ne put contenir une mimique amusée. Pauvre chérie, tes fringues valent peut-être le prix de toutes mes possessions, moi, au moins, de retombe sur mes pattes... Le héros du dimanche tira la concernée derrière lui, avec la tête de celui qui sait très bien à quel point il est mal barré. Il faut dire que le krogan n'était que légèrement blessé, et qu'il n'avait pas l'air d'avoir envie d'enterrer la hache de querre.
MacGregor tira deux coups, qui ne firent que faire voler la vitre en éclats. Il était exclu qu'il ait raté son objectif, Leo le savait. S'il avait pu toucher le krogan au coude sans blesser son otage avec un revolver qui avait tout l'air de dévier, il n'aurait jamais raté sa cible, peu importe l'endroit où il voulait la trouer. Sa cible n'était donc pas cet imbécile, visiblement trop bête pour en venir aux mêmes conclusions que la jeune femme.

Alors, on sait plus viser le bouseux ?
Au contraire, j'ai mis dans le mille, Tocard !

J'en étais sûre ! Leonoa se concentra aussitôt, rassemblant au mieux ce qui lui restait de puissance biotique.

Fais-moi plaisir, ajoute tes pouvoirs biotiques au miens afin de le balancer dehors !

Elle se contenta d'un clin d'œil à son intention, déjà lumineuse de flammes bleues. Elle avait compris ses intentions une demi-seconde avant qu'il ouvre la bouche. Juste à temps pour pouvoir lancer son assaut en même temps que lui. La seule chose qu'ils laissèrent le temps de comprendre au krogan, c'était sa fin prochaine. Propulsé avant de pouvoir se préparer à encaisser, il bascula par la fenêtre, son poids l'emportant avant même qu'on puisse l'entendre hurler.

Leonoa soupira. Elle avait la tête comme un compteur, mais au moins, c'était fini. Enfin... Non, pas vraiment. En tout cas, elle ne laisserait pas l'asari filer avant de lui avoir expliqué pourquoi on avait envoyé trois krogans après elle.
Elle avança rapidement vers la fille, gratifiant le soldat d'un sobre Bien joué. Ils auraient le temps plus tard de taper la discute. Enfin... Elle l'espérait...
Elle s'accroupit devant la rescapée et planta son regard émeraude dans le sien, plus clair, et beaucoup plus insipide.

Pardonnez ma franchise, Mademoiselle, mais c'est quoi ce bordel ?

Non que la brésilienne se sente vraiment l'âme d'un héros, mais elle aurait apprécia de savoir en quel honneur elle venait de manquer de se faire tuer...
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 20:03

Il ne s’en rendait peut-être pas compte, mais Derek serrait un peu trop fort. La gorge délicate d’Arkadya était pressée jusqu’à la suffocation. Le reste de la bataille était flou pour la demoiselle, son esprit sombrant de plus en plus dans l’inconscience. Elle se souvenait simplement d’avoir été lâchée sans ménagement par le Krogan et qu’elle s’était réceptionnée sans beaucoup de grâce ni d’équilibre, reprenant son souffle dans le même temps. Au fur et à mesure que ses pensées s’éclaircissaient, elle se rendit compte que l’agent du SSC faisait rempart entre elle et le Krogan.
Wow ! , pensa-t-elle. Le mythe du chevalier servant, ça existe.
Le chevalier servant, bien que courageux, n’était pas très sûr de lui. Cela ne rassura pas Arkadya, loin de là. Lorsqu’elle aperçut les deux krogans déjà hors-jeu, elle fut surprise. Ces deux humains étaient finalement très fort, même s’il restait encore un ennemi presque redoutable. La petite Asari assista simplement à la mise à mort du Krogan suite aux efforts combinés des deux protagonistes.
Elle pouvait enfin souffler. Où peut-être pas.

Un des deux humains –la femme très mal peignée et très mal habillée mais qui se battait avec beaucoup de classe- se dirigea vers elle, visiblement en quête de réponse. Ce n’était pas du goût d’Arkadya qui ne voulait pas parler de ses problèmes à des inconnus. Les histoires de confiance et toutes ces conneries, elle n’en croyait pas un mot. Surtout si cette femme était un mercenaire, et les mercenaires profitaient de n’importe quelles informations pour se faire de l’argent, c’était bien connu. À la rigueur, elle voulait bien faire part de ses soucis à l’agent du SSC, vu qu’ils étaient là pour ça.
Le problème, c’est que sa petite expérience quelques heures plus tôt avec le SSC ne l’avait pas mise en confiance. Loin de là. Explications.

-Pardonnez ma franchise, mademoiselle, mais c’est quoi ce bordel ? , questionna Leonoa.
Si elle en avait eu, Arkadya aurait haussé un sourcil. Ce mélange de parler soutenu et familier était surprenant. La demoiselle avait un air dur et déterminé qui contrastait avec son apparence enfantine. Du point de vue humain, pour Leona, cette Asari avait quatorze ans. Peut-être un peu plus. Elle tourna la tête d’une manière follement dédaigneuse qui devait insupporter la brésilienne au plus haut point.
-Vous croyez que j’en parlerais à des inconnus ? Même pas en rêve !
Elle releva son menton et prit un air arrogant très convaincant. Le résultat d’un entraînement intensif devant un miroir, sans aucun doutes. Malgré sa barricade apparente, Arkadya se questionnait. Puisque ces gens avaient défaits ces Krogans pots de colle, elle pouvait peut-être leur faire confiance. Dans une moindre mesure.
Et puis, elle avait besoin d’aide.
Sans qu’elle laisse le temps à Leonoa de répondre, la demoiselle reprit la parole.
-Néanmoins… , commença-t-elle, peu sûre d’elle. Vous êtes plutôt forts. Je me demande si vous serez intéressé par… intéressé par un boulot. Vous êtes une mercenaire, non ? Et il y a énormément de crédits à la clé.
"Puisque vous voulez tout savoir, quand j’ai atterris sur la Citadelle, j’avais déjà été kidnappée par ces affreux Krogans. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait une halte ici. Quoi qu’il en soit, lorsqu’ils ont voulu repartir, j’ai réussis à bidouiller les systèmes de sécurité de leur vaisseau et j’ai envoyé de mauvais codes de confirmation au SSC. Ils n’ont pas pu décoller et ont été placés en observation après que le SCC ait fouillé le vaisseau ou j'étais retenue… Les agents n'avaient trouvés aucunes preuves qui inculpaient les Krogans dans une affaire louche, ils n’ont donc rien pu prouver. Ils ont appelé ma mère qui, aux dernières nouvelles, avait envoyé quelqu’un pour me rechercher, ici-même. Que ce soit ces Krogans qui sont arrivés au Génésis à la place de la personne envoyée par ma génitrice ne me plaît pas vraiment. Je pense qu’ils ont dû être libérés sous caution. Quelqu’un en a après moi !"

Elle tourna son regard pétillant vers Aaron qui la regardait de haut. L’air supérieur que se donnait la demoiselle ne s’amoindrissait pas malgré sa demande d’aide.
-Vous ne connaissez certainement pas les Darell. L’entreprise de ma mère n’est connue que dans le milieu. Quoi qu’il en soit, je m’appelle Arkadya Darell, mais vous pouvez m’appeler Arkady. Ce "quelqu’un" qui en a après moi doit en avoir après ma mère dont l’entreprise se trouve sur Novéria.
"Je vous ais tous dit. Ma mère dirige une entreprise, et elle se fera une joie de me retrouver, soyez-en sûr ! Elle vous donnera plus de crédits que vous n’en avez jamais imaginé. Mais si vous ne voulez pas m’aider… Je me débrouillerais seule !"
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeDim 22 Aoû - 1:11

Bien sûr, cette idiote se crut en position de faire la fière.

Vous croyez que j’en parlerais à des inconnus ? Même pas en rêve !

Leonoa serra mâchoire et poing, prenant sur elle pour ne pas se transformer en dragon. Elle avait trop mal au crâne pour cracher du feu. Heureusement pour elle, l'asari se décida à cracher le morceau.

Néanmoins… Vous êtes plutôt forts. Je me demande si vous serez intéressé par… intéressé par un boulot. Vous êtes une mercenaire, non ? Et il y a énormément de crédits à la clé.

Tiens... Tu me traites comme ton chien et ensuite tu me demandes de l'aide ?.. Difficile de ne pas l'envoyer bouler d'entrée de jeu. D'ailleurs, si elle n'avait pas eu un besoin si urgent de fonds pour l'entretien de son âne, elle se serait braquée de suite. Mais les crédits l'intéressaient. Sinon... Non, elle n'était pas une mercenaire. Un boulot ? C'était la priorité qu'elle s'était fixée pour sa "nouvelle vie" sur la Citadelle. Sauf que par "boulot" elle entendait, pour le coup, "emploi en règle" avec fiche de paie, et tout le toutim. C'était plus compliqué à obtenir, mais si elle devait rester durablement sur la station, mieux valait ne pas se mettre les autorités à dos.

Puisque vous voulez tout savoir, quand j’ai atterris sur la Citadelle, j’avais déjà été kidnappée par ces affreux Krogans. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait une halte ici. Quoi qu’il en soit, lorsqu’ils ont voulu repartir, j’ai réussis à bidouiller les systèmes de sécurité de leur vaisseau et j’ai envoyé de mauvais codes de confirmation au SSC. Ils n’ont pas pu décoller et ont été placés en observation après que le SCC ait fouillé le vaisseau ou j'étais retenue… Les agents n'avaient trouvés aucunes preuves qui inculpaient les Krogans dans une affaire louche, ils n’ont donc rien pu prouver. Ils ont appelé ma mère qui, aux dernières nouvelles, avait envoyé quelqu’un pour me rechercher, ici-même. Que ce soit ces Krogans qui sont arrivés au Génésis à la place de la personne envoyée par ma génitrice ne me plaît pas vraiment. Je pense qu’ils ont dû être libérés sous caution. Quelqu’un en a après moi !
Vous ne connaissez certainement pas les Darell. L’entreprise de ma mère n’est connue que dans le milieu. Quoi qu’il en soit, je m’appelle Arkadya Darell, mais vous pouvez m’appeler Arkady. Ce "quelqu’un" qui en a après moi doit en avoir après ma mère dont l’entreprise se trouve sur Novéria. Je vous ais tous dit. Ma mère dirige une entreprise, et elle se fera une joie de me retrouver, soyez-en sûr ! Elle vous donnera plus de crédits que vous n’en avez jamais imaginé. Mais si vous ne voulez pas m’aider… Je me débrouillerais seule !


Leonoa croisa les bras. Il y avait là matière à réfléchir. A moins que cette asari n'ait pas tout dit, son histoire était vraiment étrange. Qu'est-ce qu'on pouvait vouloir à une fille qui pour sa race n'était visiblement qu'une gamine ? Son fric ? Visiblement non, puisque, selon les dires du krogan, son employeur payait mieux que tout ce que cette fille pouvait lui promettre. Pourtant, "plus d'argent que vous n'en n'avez jamais imaginé", c'était... une somme... Leo avait beaucoup d'imagination, dans ce domaine.
Pour l'instant, elle n'avait rien à dire. Elle avait d'abord besoin de savoir si cette discussion était utile ou non. Il n'y avait pas lieu de disserter si le SSC avait relâché ces idiots pour une raison qu'ils ne pouvaient pas avouer à une civile.
Elle leva les yeux vers le Lieutenant Macgregor. Il était du SSC, après tout. Visiblement, il comprit où elle voulait en venir. Il activa son communicateur.

Salut Traen, c'est le Lieutenant Macgregor, j'aurais besoins d'infos sur trois Krogans relâchés récemment."

Le silence se fit pendant quelques secondes. Mais à voir le visage de l'agent, il n'entendait pas que des bonnes nouvelles...

Ok, merci, je te revaudrais ça.

Il coupa la communication, pensif.

Apparemment personne n'a payé de caution, ils ont été libérés par un agent juste comme ça, sous un prétexte bidon. On arrive pas à retrouver le nom, mais mon contact cherche. Apparement il y a donc au moins un officier corrompu au SSC, on ne peut pas compter sur eux donc ... Je veux bien vous aider, je refuse de laisser une jeune fille dans une situation dangereuse comme celle-ci.

Leo ne put retenir un rire. En général, les mecs qui disaient des trucs comme ça étaient intéressés. Lui ? Elle ne voulait pas critiquer sans connaître. Elle attendrait de voir. En tout cas, sourire rassurant, expression déterminée, la totale. Bref.
Il se tourna vers Leo, avec l'air de chercher son approbation. Il n'hésita pas à la regarder dans les yeux. Bon point. Les yeux ne cachaient rien, et la vérité, bonne à entendre ou non, était le seul langage que la biotique connaissait.
Elle soutint son regard et poussa un profond soupir.

C'est bon... Je marche. Mais il y a intérêt à ce que la paie soit vraiment à la hauteur.

Et que je m'éclate suffisamment pendant la mission, faillit-elle rajouter, mais elle se ravisa. Inutile de passer pour une tarée dès le premier jour de la mission.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeDim 22 Aoû - 18:13

Aaron laissa les deux femmes discuter, enfin si on peut appeler ça une discution. Apparement, Leonoa avait décidée de faire partie de la bataille, mais sa motivation semblait plutôt être l'argent. Le lieutenant n'aimait pas trop ça, elle risquait de changer de côté si jamais on lui promettait plus d'argent de la part du camps d'en face.
D'un autre côté, elle l'avait bien aidé durant cette baston et il pouvait difficilement se passer d'aide, peu importe sa nature. D'autant que chacune des molécules de son corps lui criait que cette histoire allait être sacrément dangereuse. Et tout ça alors qu'il était censé se reposer. Tu parles d'une tuile !
Se tournant vers les deux femmes, il croisa les bras et résuma brièvement la situation.

- Je veux bien t'aider mais je suis claqué et désarmé, et ça c'est mauvais. Donc, on ne partiras que demain après avoir fait le pleins de sommeil et de munition.
-Hein ? Mais plus on perd de temps et plus ma mère risque de ... protesta la petite Asari sur un ton qui faisait douloureusement penser à "je parle à un gros débile".
-Écoute, fillette, la coupa Aaron en insistant sur le dernier mot, si on part maintenant et que d'autres ennemis se pointent, on est morts. Alors tu vas gentillement attendre qu'on soit prêt ! Vu ?

Arkadya soutint son regard mais ne protesta pas davantage. Aaron frappa dans ses mains puis aida l'asari à se relever en la prennant par le coude. Leonoa était déja prête à partir, même si la fatigue apparaissait un peu dans ses yeux.

-J'habite pas très loin et il y a la place de tous nous loger, de plus j'ai quelques équipement qui pourraient nous être utiles.

Ils sortirent tout trois du café d'un pas rapide et se fondirent rapidement dans la foule.
Techniquement, l'appartement d'Aaron n'était qu'à dix minutes de marche mais ils mirent le double de temps pour y parvenir car le Lieutenant avait volontairement modifié son parcours pour semer un éventuel poursuivant, en passant par des couloirs peu fréquentés pour s'assurer de ne pas être suivit, puis se fondre dans la foule en revenant dans les couloirs principaux. Aaron ouvrit la porte de son appartement et pénétra dans un petit vestibule avant de verrouiller la porte une fois tout le monde entré.

-Veuillez vous déchausser, merci. Lança-t-il en enlevant ses propres chaussures.

La porte du vestibule coulissa ensuite en silence, dévoilant le petit mais confortable loft d'Aaron. Comme souvent, seule la chambre, les toilettes et la salle de bain étaient séparés, le salon et la cuisine cohabitant dans la même pièce. Toutefois les deux pièces étaient séparés par un genre de comptoir de bar en bois laqué le long duquel plusieurs haut tabouret étaient alignés.

Le salon était dans un style assez zen et relaxant, comme voulut par Aaron. Au centre de la pièce tronait une table basse en bois posé sur un tapis d'origine turienne dans les tons bleu-violet. Deux fauteuils et un canapés occupaient trois des quatre côté de la table, le canapé étant situé en face du Holo-projecteur. En dessous de ce dernier se trouvait une commode replit de holo-disque et de divers objets utilisés pour les apéritifs. Le long du mur opposé au vestibule se trouvait une très longue baie vitré faisant toute la longueur du salon, tandis que le mur en face de cette baie était intégralement occupé par une bibliothéque.
Cette dernière contenait des livres de tout genre et de toute origine, allant des stratégies militaires aux romans en passant par les livres d'histoire. Le sol était un parquet tout ce qu'il y a de plus classique et manifestement ancien, mais en excellent état.

La partie cuisine en revanche était en carrelage et plutôt petite. On y trouvait un frigo et un congélateur, un plan de travail et des plaques de cuisson, ainsi qu'un four. Et, coincés entre tout ça, quelqu'un était parvenu à insérer une table et quatre chaises. Les décorations étaient toutes, sans exception, irlandaises. On pouvait ainsi faire connaissance avec un Leprechaune (ou Farfadet) trônant fiérement sur le frigo, entre autres.

Pour finir on pouvait remarquer la présence de trois portes à la jonction cuisine-salon. Celle du côté cuisine menait à la salle de bain, celle du centre aux toilettes et celle du côté salon à la chambre. L'ensemble n'était pas tout à fait bien rangé mais il s'en dégageait une impression de nid douillet.

Et, confortablement assit sur le canapé, se trouvait un chat. L'animal n'était pas très grand et avait le pelage roux avec des rayues légérements plus sombres. Son poil était long, mais moins que pour un angora et ses yeux était d'un vert émeraude. Dés qu'Aaron posa un pied dans le salon, l'animal sauta à terre et vint se frotter aux jambes de son maitre en ronronnant. Peu farouche, il fit la même chose avec les deux "invitées".

-Servez vous dans le frigo si vous avez fait, je vais prendre rapidement une douche et passer quelques coups de fil. Annonça t'il sobrement.

Moins de dix minutes plus tard il sortit de la douche et se rendit dans la cuisine torse nu pour manger un peu. Il dénicha un saucisson qu'il avala rapidement puis attrapa son communicateur et commença à appeler divers amis pour leur demander des services. Une heure plus tard il avait fait le tour de son répertoire et décida de passer aux choses sérieuses.

-Leonoa, venez par là je devrais avoir deux-trois trucs pour vous. Lança-t-il en allant dans sa chambre.

Il avait apprit son nom durant le retour à l'appartement, mais c'était la première fois qu'il le prononçait. Aaron passa la main sur un mur de sa chambre et un panneau coulissa silencieusement, révélant un genre de coffre. Il entra rapidement un code et ouvrit le coffre, révélant une grande cavité. Il en sortit son armure légére ainsi qu'une mitrailleuse et deux Carniflex. Il en donna un à Leonoa, puis lui tendit également un petit générateur de bouclier.

-Pas très puissant, mais c'est mieux que rien non ? J'espére que vous savez utiliser le flingue. Si vous voulez vous doucher, la salle de bain est juste à côté.

Plus tard dans la soirée, il s'adressa aux deux femmes.

-Bien, je vous laisse dormir dans mon lit, il est suffisamment grand pour toute les deux. Je dormirais sur le canapé avec une arme à proximité, pour surveiller l'entrée au cas où. Demain, nous partirons pour Novéria, je suis en train de m'arranger pour avoir un bon vaisseau.

Il passa donc la nuit sur son canapé, dormant dans son armure légére ce qui ne le génait pas car il avait prit l'habitude durant la guerre contre les geths. Son chat couché à côté de lui, il ne tarda pas à sombrer dans un sommeil réparateur.



[je laisse volontairement des laps de temps assez grand pour que, si vous voulez, vous puissiez raconter ce que font vos persos. Je suis resté flou pour les mêmes raisons, pour vous laisser une grande liberté.]
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeJeu 26 Aoû - 13:33

Au tour de MacGregor d'annoncer maintenant qu'il prenait part à la mission.

Je veux bien t'aider mais je suis claqué et désarmé, et ça c'est mauvais. Donc, on ne partiras que demain après avoir fait le pleins de sommeil et de munition.

Leo soupira discrètement, soulagée. Elle n'était pas la seule à être claquée. Tant mieux, parce que la dernière fois qu'elle s'était lancée dans une mission dangereuse sans son quota de sommeil, elle s'était retrouvée clouée au lit, migraine et muscles raides, pendant deux jours. Parce que le problème était là : En forme ou pas, elle agissait exactement de la même façon. Elle n'était pas du genre à faire les choses à moitié, peu importe son état, surtout si "faire les choses à moiité" impliquait de se prendre une balle, ou pire. A ce prix là, mieux valait passer deux jours à récupérer d'un usage abusif de biotique.

Hein ? Mais plus on perd du temps et plus ma mère risque de ...

Décidément, chaque nouveau mot qui sortait de la bouche de cette fille était plus exaspérant que le précédent. Et ça commençait à atteindre des sommets. La biotique allait expliquer à cette asari qu'elle n'était pas en position de les diriger, mais c'était sans compter sur le Lieutenant, visiblement assez grand pour le faire tout seul. Il la coupa avant la fin de sa phrase.

Écoute, fillette, si on part maintenant et que d'autres ennemis se pointent, on est morts. Alors tu vas gentillement attendre qu'on soit prêt ! Vu ?

Pour le coup, la prétentieuse s'écrasa. Leonoa marchait déjà vers la sortie, pressée de trouver un peu de repos. Elle s'éloignait aussi pour s'empêcher de faire ou de dire un truc puéril du genre "Bim, dans tes dents !".

J'habite pas très loin et il y a la place de tous nous loger, de plus j'ai quelques équipement qui pourraient nous être utiles.

La jeune femme se retourna et acquiesça, décidant qu'elle n'irait chercher son modeste flingue que si cet agent n'avait rien de mieux à lui proposer. Et une fois qu'elle aurait dormi un peu, faut-il le dire ?
Le trajet se fit dans le calme, les seuls mots prononcés furent pour l'échange des prénoms. Visiblement, les trois allaient passer du temps ensemble, alors autant se connaître. Et puis, Aaron aurait peut-être fini par se lasser d'entendre Leo l'appeler Les-Yeux-Bleus à tout bout de champ.
Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à son appart'. C'était un endroit plutôt sympathique. Il y avait de la place, en tout cas. La brésilienne n'avait jamais habité d'endroit aussi grand. C'était propre et rangé, chose assez surprenante pour un homme. Mais il y avait fort à parier qu'il ne passait pas tant de temps que ça chez lui.
C'est le moment que choisit un adorable petit chat pour venir saluer les arrivants. Leo adorait tout simplement les chats. Ce mec devait quand même avoir du fric. A moins que la Citadelle n'offre toutes ces choses à profusion, ce dont la jeune femme ne savait rien, les animaux de compagnie terriens coutaient cher... Comme tout ce qui venait de la Terre d'ailleurs.
Un peu surprise par la présence de la boule de poil, Leo s'accroupit, souriante, et passa la main dans sa fourrure soyeuse.

Salut toi, fit-elle doucement. Son sourire s'agrandit quand elle remarqua les yeux émeraudes de l'animal.
Ouais, je suis d'accord. On fait pas mieux que les yeux verts dans cette galaxie.

Elle se redressa finalement et suivit son hôte à la découverte des lieux.

Servez vous dans le frigo si vous avez faim, je vais prendre rapidement une douche et passer quelques coups de fil.

Alors, lui, plus le temps passait, plus il gagnait des points ! Proposer à Leo du repos, des armes et de la bouffe en mois d'une heure ! Fais gaffe, Les-Yeux-Bleus ! Continue comme ça et je te demande en mariage ! plaisanta-t-elle intérieurement. Elle traçait déjà sa route vers le frigo. De toute façon, elle avait toujours faim.
A l'ouverture de la boite au trésor, deuxième sourire intérieur. Eh ben... Un vrai frigo de célibataire ! Deuxième argument pour l'hypothèse "Ce mec ne passe pas beaucoup de temps chez lui."
Deux bouteilles d'eau, une de lait, deux de bière, trois de sodas. Pour le reste, un saucisson, un reste de pâtes, un reste de brochettes, et deux ou trois autres bricoles. En tout cas, c'était pas le genre tofu-crudités.
Leo jeta son dévolu sur la bouteille de lait et le reste de brochette. Elle se trouva un verre et une serviette pendant qu'elle faisait chauffer ses brochettes, puis s'installa au bar. Elle commença par calmer son estomac en y envoyant promptement la viande, qu'elle apprécia, mais ne reconnut pas. Elle se servit ensuite un grand verre de lait. Elle commença par deux grandes gorgées pour calmer sa soif, puis sirota tranquillement le reste. Oui, elle aimait le lait. Et la dernière fois qu'elle en avait bu deux verres en une journée remontait à des années. Finalement, elle allait peut-être se plaire à la Citadelle...
Elle termina son verre et s'essuya la bouche. Les traces de lait, c'était pas très mode. Aaron sortit de la salle de bain à ce moment là, torse nu. Leo ne se gêna pas pour le détailler du regard. Comme l'avait laissé deviner sa tenue un peu plus tôt, ce n'était pas un bodybuilder... Mais il avait tout ce qu'il faut là où il faut. C'était toujours comme ça avec les militaires.
La biotique sourit discrètement... Et se resservit un verre de lait. Le Lieutenant se servit à manger et commença à téléphoner. Quand à la jeune femme, elle s'installa dans la banquette pour finir sa boisson, et alluma l'holo-projecteur.
Une heure de zapping plus tard, Leo suivit son hôte dans sa chambre, pour récupérer "deux-trois trucs". Il lui fournit un Carniflex (au moins, elle n'était pas dépaysée) et un petit générateur de bouclier.

Pas très puissant, mais c'est mieux que rien non ? J'espère que vous savez utiliser le flingue. Si vous voulez vous doucher, la salle de bain est juste à côté.
Merci, ça me va. Et attention à ce que vous dites... J'ai fait deux ans dans l'Alliance, et le reste à l'école de la rue. Donc je pense savoir manier un flingue... répondit-elle avec un clin d'oeil. Elle se retourna et se dirigea vers la salle de bains, s'étirant comme un chat.
Et pour la douche, je prends !

Leonoa se délassa sous l'eau chaude. Rien de tel qu'une douche pour effacer les dernières raideurs de ces deux jours de voyage. Décrétant finalement qu'il ne fallait pas abuser des bonnes choses, elle arrêta l'eau, s'essora les cheveux et sortit de la douche. Elle fouilla ses poches à la recherche d'un élastique et remonta ses mèches en une petite queue de cheval. Enfin... Autant que faire se peut, vu la faible longueur desdites mèches. D'ailleurs, malgré ses efforts, quelques unes d'entre elles retombèrent sur son visage. Sachant la lutte vaine, elle soupira et s'enroula dans une serviette.
De retour dans la chambre d'Aaron, elle lui emprunta un T-shirt. C'est qu'elle n'avait pas très envie de dormir dans ses vêtements. Les fripes froissées et puantes, elle évitait, dans la mesure du possible. De retour dans la salle de bain, elle enfila ses sous-vêtements.
Plus tard dans la soirée, les trois compagnons de fortune échangèrent quelques mots.

Bien, je vous laisse dormir dans mon lit, il est suffisamment grand pour toute les deux. Je dormirais sur le canapé avec une arme à proximité, pour surveiller l'entrée au cas où. Demain, nous partirons pour Novéria, je suis en train de m'arranger pour avoir un bon vaisseau.

Leo remercia son hôte, et ne se fit pas prier pour aller se coucher. Dormir à côté d'Arkadya ne lui posait aucun problème. L'armée comme la rue lui avaient appris qu'on ne refuse pas quelque chose d'aussi confortable qu'un lit. Mais la gamine, vu le melon qu'elle se trimballait, risquait de faire la difficile...
Bah, après tout, c'était son problème, décréta la brésilienne, se glissant sous les draps, non sans avoir calé son revolver sous son oreiller. Mieux vaut prévenir que guérir.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeVen 27 Aoû - 0:30

Arkadya ne s'était pas montrée très loquace sur le chemin. S'étant déjà présentée, elle ne pipa pas un mot, la mine renfrognée. Son inquiétude était justifiée mais peut-être un peu excessive, à moins qu'elle savait certaines choses plus ou moins importantes qu'elle gardait pour elle. La demoiselle avait simplement décidé de prendre sur elle. L'espace d'un instant, son visage prit une expression triste voire désespérée qui aurait fait déchanter n'importe qui. Pourtant, elle se garda bien de montrer sa détresse à ces deux humains.
Arrivés à la demeure d'Aaron, Leonoa s'intéressa en premier à un curieux animal avant de partir pour la cuisine. Malgré l'invitation du soldat à se servir dans son frigo, Arkadya n'avait pas faim. Elle décida de mettre ce temps à profit pour s'intéresser à la bibliothèque. À la vue de la multitudes d'ouvrages qui y reposaient, ses soucis semblèrent disparaître d'eux-mêmes.
-Impressionnant ! Vous les avez tous parcourus ? , questionna la demoiselle en s'emparant d'un bouquin de physique. Un corps sain dans un esprit sain, hein? On dirait que vous suivez ce proverbe humain à la lettre.
Elle feuilleta le livre pendant quelques minutes avant de le replacer dans la bibliothèque.
Puisqu'il fallait patienter, elle tourna les talons et s'assit dans le canapé, sortant un petit datapad de son sac. Le chat profita de ce moment pour sauter sur elle et renifler son bras. L'animal faisait une fixation sur les yeux de l'Asari. Au bout d'un moment, il rabattit ses oreilles et commença à gronder. Il feula méchamment sur Arkadya.
-Doucement, l'animal... euh...
Le chat s'enfuit aussi vite qu'il avait été curieux. Bien qu'il avait l'air d'être affectueux, il semblait avoir du mal à s'habituer à la demoiselle, pour on-ne-sait quelles mystérieuses raisons. Arkadya soupira et son attention fut de nouveau attirée par le datapad. Des baguettes argentée apparurent à ses tempes et se déplièrent aux niveau de ses yeux pour former de fines lunettes de lecture rectangulaires qui lui donnait un air plus réfléchis. Cet accessoire devait couter une fortune.
Avant d'écrire, elle fit quelques mouvements avec son bras droit. Il était entièrement recouvert de tissus, peut-être par soucis d'élégance.
Plusieurs heures passèrent sans que le va-et-vient ne s'intensifia. Leonoa était occupée à regarder des émissions qu'Arkadya qualifiait de "débilitantes". L'humaine traita l'Asari de trouble-fête, de prétentieuse et de tout ce qui s'ensuivait. La demoiselle se défendait vainement tant Leonoa semblait déferler toute sa frustration sur elle. Excédée, l'Asari lui rétorqua un beau "De toute façon, avec ce que t'as en tête, tu dois y être immunisée depuis longtemps" qui aurait amené pieds et poings dans cette joute verbale si Aaron n'était pas intervenu.
-Bien, je vous laisse dormir dans mon lit, il est suffisamment grand pour toutes les deux. Je dormirais dans le canapé avec une arme à proximité, pour surveiller l'entrée au cas où. Demain, nous partirons pour Novéria, je suis en train de m'arranger pour avoir un bon vaisseau.
-Si je puis me permettre, le vaisseau des Krogans est disponible, informa l'Asari. Nous n'aurions qu'à bidouiller les codes de confirmation pour partir de la Citadelle, je l'ai fais une fois, je peux donc le refaire. Entrer sur Novéria se fera sans soucis. Puisque l'affaire n'a pas été poursuivie par le SSC, je ne vois pas en quoi ils garderont le vaisseau. Et comme leurs propriétaires ne reviendront pas le chercher de sitôt...
Il fut décidé que cela sera remis en question plus tard. L'important était à présent de passer la nuit. Leonoa et Arkadya entrèrent dans la chambre d'Aaron pendant que celui-ci dormait sur le canapé du salon. L'humaine ne tarda pas à se lover dans les couvertures. De son côté la demoiselle s'était assise en tailleur dans un coin de la pièce. Elle était encore occupée d'écrire des notes sur son datapad.
Son regard croisa celui de Leonoa. La biotique crut un moment avoir une hallucination. Dans l'obscurité de la pièce, les yeux verts de l'Asari s'illuminaient comme ceux d'un félin. Arkadya ne possédait pas une présence particulière mais toutes ces étrangetés ne contribuait pas au confort de Leonoa. C'était comme dormir avec un fantôme.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeMer 1 Sep - 11:39

Ryld se promenait tranquillement dans les secteurs, à la recherche de deux choses : de la ''vraie'' nourriture dextro-protéines et pas les infâmes rations dignes de la pire des cantines militaires qu'on lui servaient sur le Flouston, et d'un bon médecin.
En effet il venait de sortir d'un léger différend entre lui et un humain, dans un bar. Le type légèrement éméché s'était amusé à le chercher, à faire des blagues de mauvais goût sur les Turiens. Bien entendus Ryld avait réagit très rapidement en envoyant son poing dans la mâchoire de l'importun. Les copains de ce derniers ne l'avaient pas entendus exactement de cette oreille et se ruèrent sur le Turien. Ils avaient été bien accueillis par plusieurs coups de coudes et de poings qui leur avaient fait très mal. En quelques secondes ils étaient à terre, ce qui n'est pas très étonnant quand on est gaulé comme une allumette et qu'on se bat contre un type doté d'un exosquelette, même à trois.
Le problème était survenus quand les videurs du bar où il se trouvaient étaient intervenus. Il s'était alors retrouvé expulsé dehors avec de jolis blessures sur le visage, même s'il pouvait se féliciter du fait que l'un des videurs n'allait plus marcher sans boiter pendant un certain temps, les chevilles sont des parties sensibles qui ne se soignent que très lentement.

Il se dirigeait vers un café huppé où il était sure de pouvoir trouver la première des choses qu'il cherchait, quitte à le payer au prix fort. Il fut assez surpris de se trouver pris dans un cohue en fuite aux abords de ce café, le coin était réputé plutôt calme pourtant.
Il en comprit la présence quand il arriva près des lieux. Trois Krogans avaient ''pris d'assaut'' le café. Il avait dégainé et était prêt à intervenir quand les deux premiers Krogans furent mis simultanément chaos. Par deux humains.
Il lâcha un faible -Impressionnant... avant de rengainer son pistolet, désireux de voir la suite des évènements sans qu'il n'intervienne.
Le dernier Krogan tenait une Asari, très jeune, par le bras, qu'il lâcha quand les tirs de l'humain lui explosèrent le coude. Et tout de suite après les deux humains unirent leurs pouvoirs biotiques pour projeter l'abruti à travers la fenêtre. Et la chute était longue depuis cet endroit, Ryld le savait.
Il vit les deux Humains et l'Asari discuter avant de quitter le café. Il resta dans son coin et attendit qu'il passe. Toute cette affaire l'intriguait, il avait bien envie d'en savoir plus.
Il enregistra un visuel du groupe, principalement l'homme, grâce à son viseur. Puis il se dirigea vers la première borne extranet qu'il put trouver.
Là il contacta Garoth.

-Allo, Ryld ? Qu'est-ce que tu lui veux ?
-J'aurais besoin d'obtenir des informations.
-Celui-ci se doutait bien que tu ne voulais pas simplement prendre de ses nouvelles ? Alors, qu'elles sont ces informations ?
-J'aurais besoin que tu me dises ce que tu sais des personnes dont je te transmets le visuel.

Ryld transmis le visuel qu'il avait pris.

-Où as-tu eu ces images ?
-C'est un groupe qui vient de se débarrasser de trois Krogans qui en voulaient à la gamine apparemment, pourquoi ?
-Pour rien, pour rien.

Un trop long silence au goût de Ryld suivit.

*********************************************

Amina venait de revenir sur son vaisseau. Elle n'avait pas fait grand chose de sa journée, du moins pas grand chose d'intéressant. Elle avait profité de son passage à la Citadelle pour fréquenter les cafés huppés et autres lieux fréquentés par les élites de l'espace concilien.
Elle s'était un peu intéressé à d'éventuelles employeur mais n'avait rien trouver de concluant. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle n'avait eu aucun emploi, pas qu'elle commence à manquer d'argent mais cette inaction lui pesait. Et se contenter d'acheter et de vendre des marchandises d'un bout à l'autre de la galaxie ne lui convenait pas vraiment, même si on faisait parfois des découvertes intéressantes.

Elle venait de s'installer dans son salon privé quand arriva Garoth.

-Que me veux-tu Ursuul ?
-Ryld vient de me contacter, pour identifier des personnes sur une photo qu'il a prise avec son viseur, mauvaise qualité comme d'habitude mais j'ai pu récupérer plusieurs choses d'intéressantes. Par exemple l'homme sur la photo qu'il m'a transmise est un certain Aaron, membre du SSC. La femme est impossible à identifier par contre.
-Que veux-tu que ça me fasse ?
-C'est le tout qui est intéressant. Apparemment ces deux personnes auraient empêchés trois Krogans de prendre en otage une jeune Asari.
-Quoi d'original, la plupart des Krogans sont des criminels en puissance et des enfants de riches représentent un gros tas de frics.
-J'ai aussi identifié la petite. Elle n'était pas référencé à la Citadelle ce qui était étrange, j'ai donc poussé la recherche plus loin.
-Et ?
-Je ne suis pas totalement sûre mais ce serait Arkadya Darell à priori.

Amina se releva soudainement et montra plus d'intérêts.

-Je n'ai aucune idée de ce qu'elle fait ici mais il y a peu un vaisseau appartenant à trois Krogans avait été arrêté avant qu'il ne quitte la Citadelle et ses trois propriétaires ont été relâchés sans payé de caution, sous un prétexte bidon. Tu ne trouves pas ça gros comme coïncidence ?
-Très gros, Ryld est où ?
-Dans les secteurs, toujours en ligne.
-On a une adresse ?
-La femme inconnue non, Arkadya non plus mais Aaron a un appartement. Je fais quoi ?
-Donne moi l'adresse, dis à Ryld d'y aller et de m'y attendre en veillant à ce que personne ne touche à ces gens !
-Tout de suite, je t'appelle aussi un taxi ?
-Tu serais un amour.

Quelques minutes plus tard un taxi venait chercher Amina qui lui donna l'adresse de l'appartement de Aaron, D'après le chauffeur c'était à un quart d'heure.

*********************************************

Ryld entendit enfin la réponse du Hanari.

-Celui-ci a l'adresse de l'homme, il a parlé à Amina de ce que tu lui as dis et elle t'ordonne de te rendre à cette adresse, de l'y attendre et d'empêcher quiconque de faire du mal à ces trois personnes.
-Y a quelque chose que je dois savoir ?
-Pas dans l'immédiat non.
-Bon j'y vais.

Ryld se déconnecta et regarda l'adresse que Garoth lui avait transmis et la rejoignit en courant, n'hésitant pas à bousculer quelques personnes en cours de route.

Il arriva sur les lieux en quelques minutes, c'était un quartier plutôt chic, ce qui signifiait que le Krogan devant la porte de sa ''cible'' n'était surement pas un habitué et que le flingue qu'il tenait n'était surement pas là pour faire une farce.
D'ailleurs en l'inspectant plus en détail c'était celui qui était passé par la fenêtre. C'était vraiment résistant ces saloperies. Il resta à distance, sans se faire voir par le mercenaire qui s'apprêtait à enfoncer la porte et activa son omni-tech. De quelques manoeuvres il pirata le système de l'armure du Krogan, désactiva les boucliers et surchargea certains systèmes.
Celui-ci ressentit une violente douleur qui le fit reculer en arrière et tirer un coup dans la porte. Espérons qu'il n'y avait personne derrière car elle avait été transpercée.
Ryld se rua sur le combattant tout en dégainant son fusil à pompe. Il tira un coup dans l'armure qui teint le coup et rechargea.
Le Krogan avait récupéré de la surcharge et avait brandit son arme. Plusieurs coups frappèrent Ryld, ne réussissant qu'à détruire son bouclier avant qu'il n'arrive au contact.
Les deux combattants se frappèrent mutuellement d'un coup de poing, Ryld dans le visage de son adversaire qui lui visait les côtes. L'armure et l'exosquelette de Ryld firent bien leur boulot puisque qu'il ne fut pas surpassé par le Krogan pourtant bien plus fort.
Les deux combattants reculèrent sous la puissance du coup et se remirent aussitôt en joue. Chacun visait la tête de son ennemi cette fois. Ryld avait lâché d'une main son fusil pour saisir un détonateur à sa ceinture, en cas d'urgence.
Les deux guerriers étaient face à face, à se regarder en chien de faïence, n'attendant qu'une occasion pour prendre l'ascendant sur ce combat. Le combat n'avait duré que quelques secondes, le temps pour un militaire entrainé de se lever, dégainer une arme et intervenir dans la fusillade qui venait d'avoir lieu dans son couloir.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeDim 5 Sep - 19:11

Se reposer, voir dormir, tout en restant sur ses gardes est un exercice compliqué. Il est facile de faire nuit blanche, mais cela ne recharge pas les batteries, et il est aussi facile de se laisser prendre dans un profond sommeil ou n'importe quel assassin peut vous tuer sans probléme. Trouver, et maintenir, le juste milieu est une tâche bien plus compliquée et peu de gens en sont capables. Aaron avait mit plusieurs années à atteindre cet équilibre si délicat, en pratiquant une sorte de méditation ou de transe qui reposait le corps et l'esprit sans pour autant le couper totallement de son environnement. Cependant, cette technique était réservée aux conditions exceptionnelles car l'utiliser chaque nuit aurait finit par devenir néfaste. Et puis, on se faisait quand même sacrément chier avec cette méthode. Et la présence d'une boule de poil caline et ronronnante n'aidait pas franchement à la tâche.

Bref, Aaron était allongé sur son canapé depuis un long moment, son Carniflex à porté de main, lorsque un détonation retentie dans le couloir. Un morceau de métal vola dans la pièce, signifiant l'endommagement fort génant de la porte d'entrée. Aaron réagit au quart de tour et se leva rapidement, tous ses sens en alerte. En quelques bonds, il fut sur le pas de sa porte, flingue à la main et regard "le premier que je trouve, il ira bouffer les plantes par la racine".

Habitué des situations d'urgence, il analysa très rapidement le déroulement des événements. Manifestement, Gros Tas avait survécut à sa chute et avait décidé d'organiser un spectacle nocturne juste devant la porte d'Aaron. Son compagnon de jeu était en l'occurence un Turien à la mine renfrognée (comme tous les Turiens, finallement) équipé d'une grosse armure, probablement pour compenser un complexe ailleurs.

Aaron ne savait pas vraiment ce que le deuxiéme individu venait faire dans l'histoire, mais comme il semblait se battre avec Gros Tas, le lieutenant le rangea temporairement dans la catégorie des "gentils". Gros Tas, pour sa part, réintégra la catégorie des "méchants à butter rapidement". Et manque de bol pour le Krogan, Aaron avait un carniflex à la main. Mieux, c'était SON Carniflex, pratiquement un prolongement naturel de son corps.

Depuis toujours Aaron avait été un tueur né, il y était prédisposé. Son instinct de survie couplé à ses talents naturels au combat avaient fait de lui un virtuose de la mort. Si sa vie avait été différente, si certaines choses s'étaient déroulés d'une autre façon, il serait peut-être devenu un criminel, et un bon. Il aurait été le cauchemard de tous les flics de la galaxie.
Mais au lieu de ça il avait intégré l'Alliance. L'armée avait décelé ses talents et lui avait fait subir un entrainement d'enfer pour le pousser à ses limites. Il n'était pas encore arriver à la perfection, mais dans certaines situation il s'en approchait terriblement.

Et là, avec une si bonne arme en main et peu de distance avec sa cible, il ne pouvait pas rater son coups. D'un geste fluide il leva son flingue et tira une seule fois, sans même prendre la peine de viser tellement ce mouvement lui était naturel.
Le tir atteignit le Krogan à l'oeil droit, le réduisit en purée pour continua sa route dans le cerveau. Là, les munitions incendiaires se chargérent de réduire la masse cérébrale à l'état de soupe moléculaire, et le systéme nerveux secondaire du krogan subit le même sort. Sans même avoir le temps de crier, Gros Tas s'effondra au sol, mort avant même de le toucher.

Le regard d'Aaron se fixa durement sur le turien, qu'il tenait en joue d'une seule main. Tout en le visant avec sa main droite, il appuya son épaule gauche contre le battant de la porte et croisa les jambes.

-T'es qui, toi ?

Derrière lui il entendit des cris (la petite asari) et des bruits de pas. Leonoa surgit à ses côtés, décoiffée et portant .... un des tee-shirt d'Aaron. Ce détail ne manqua pas de l'intriguer, surtout qu'il ne se souvenait pas lui avoir donné l'autorisation de se servir dans ses fringues comme ça.

" ... c'est quoi ce bordel ?"
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Leonoa Guevara

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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 11 Sep - 12:08

Leo était crevée, mais elle dormit mal tout ce début de nuit. Elle oscillait entre sommeil léger, somnolence et éveil franc, bref, pas le repos mérité qu'elle avait espéré... A côté d'elle, l'asari n'avait pas tardé à dormir. Ah, les joies d'une vie "à peu près" équilibrée... Il faut dire qu'il n'était pas difficile de trouver des vies plus équilibrées que celle de Leonoa. La sienne était vraiment m*rdique.
En plus, elle n'était pas chez elle. Et ce quartier à l'air si calme... Avait quand même son lot de bordel, en fin de compte. Leo sauta littéralement au plafond quand un BANG magistral retentit dans l'entrée. Arkadya aussi se réveilla en sursaut, un fond de panique dans le regard. La jeune femme lui jeta un sec "Reste ici." Elle tira brusquement son arme de sous l'oreiller et sortit en trombe de la chambre, préparant déjà son bouclier biotique.
Des coups de feu se faisaient entendre à l'extérieur, et Leo accéléra. Elle jura en portugais en entendant derrière elle les gémissements de l'asari, qui n'avait visiblement pas jugé bon de suivre les conseils de l'humaine. Les coups de feu avaient cessé, et la jeune femme continua d'avancer vers le palier. Après tout, si cette gamine était suicidaire, grand bien lui fasse.

A l'extérieur, un krogan mort, et Aaron qui visait un turien. Il se retourna brièvement vers Leonoa, la jaugeant du regard. Elle haussa les épaules. Il aurait peut-être préféré qu'elle prenne le temps de se rhabiller pendant qu'il se gardait tout ce qu'il y avait à descendre. Il reporta finalement son attention sur le turien, qui n'avait pas jugé utile de répondre à la première question du Lieutenant concernant son identité.

" ... c'est quoi ce bordel ?"

Pendant que ces deux là débattaient, l'ex-soldate prit le temps de regarder un peu autour d'elle. Porte défoncée, krogan avec un oeil manquant et un visage d'une couleur carrément anormale, même pour son espèce, Aaron et son carniflex à munitions incendiaires... Les choses commençaient à prendre du sens. Vu ses fringues, l'un des trois imbéciles du Genesis n'était pas si hors d'état de nuire que prévu. Le plus surprenant, c'est qu'il s'agissait de celui qui était passé par la fenêtre. C'était vraiment résistant, ces saletés.
Donc, la rage du sang ou un truc du style l'avait poussé jusqu'ici (quoi que la façon dont il avait eu l'adresse d'Aaron était un mystère). Le léger manque de discrétion de son entrée en scène avait dû tirer Les-Yeux-Bleus du sommeil, et il s'était occupé de son cas avec l'efficacité d'un sniper (note pour elle-même, essayer de ne pas se mettre ce mec à dos). Restait une chose qui n'avait vraiment aucun sens : Que venait faire ce turien dans l'histoire ?
Lourdement équipé, il avait l'air d'un pro.Il était flagrant que ni son armure ni ses armes n'étaient neuves, et qu'elles avaient servi dans des situations où on "raye la peinture". En partant de l'hypothèse qu'il savait se servir de ses affaires, ce mec était dangereux.
Tout compte fait, Leo maintint son bouclier biotique. Si cet inconnu était contre eux, il allait y avoir du sport.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeSam 11 Sep - 17:32

Ryld fut assez impressionné par la performance de cet humain, la précision n'avait jamais été son fort, ce qui se voyait à peu près dans le choix des armes qu'il affectionnait. Il rengaina son fusil à pompe après avoir inspecté le couloir et daigna répondre à la question du soldat quand la femme et la jeune Asari arrivèrent, pas forcément dans une tenue adapté ceci dit.
La jeune femme avait érigé une barrière biotique e arrivant, et semblait vouloir la maintenir tant qu'elle ne saurait pas dans quel camp était Ryld. En temps normal il n'aurait surement pas décroché les mâchoires mais vu ce que ces deux-là étaient capables de faire il préféra les rassurer du mieux qu'il pouvait.... ce qui n'était pas gagné.

-Je suis un ami ne vous en faites pas. J'ai assisté de loin à votre combat contre les Krogans et j'avoue m'être renseigné sur vous par curiosité. Je ne sais pas trop pourquoi mais mon employeuse m'a donné l'ordre de vous rejoindre, et de vous ''protéger'' disons... même si aider serait un terme plus adapté au vu de vos compétences respectives.
Et si jamais vous voulez le savoir je pense que c'est elle
-dit-il en désignant la petite Asari du doigt- qui l'intéresse. Ou alors je me plante et c'est l'un de vous deux... ou alors je me plante complètement et je n'ai de toute façon pas d'autre idée.

Certaines personnes se demandaient pourquoi Ryld n'aimait pas parler trop longtemps à des gens qu'il ne connaissait pas. La réponse était désormais connus de Leonoa et Aaron, tant son petit discours était truffé d'hésitation et d'un ridicule omniprésent. Bref, de toute évidence le Turien maniait mieux le flingue que les lettres, surtout quand il s'agissait de parler à autre chose qu'un mercenaire ou un militaire de carrière.
Ryld s'appuya sur le mur derrière lui, attendant tranquillement l'arrivée d'Amina.

*********************************************

Amina avait sauté dans le taxi appelé par Ursuul. Elle avait atteint sa destination, l'entrée du groupement de résidence dans lequel habitait le dénommé Aaron, quelques minutes plus tard. Elle se dirigea aussi vite que possible vers l'adresse exacte, ce qui n'était pas évident avec des talons de 5 centimètres de haut et une robe longue de haute couture.
Néanmoins elle se débrouilla de manière honorable et, avant la dernière ligne droite, prit quelques minutes pour réajuster son apparence et apparaître d'une démarche altière et sûre d'elle à la petite troupe entassé sur le pas de la porte de l'appartement.
Ryld s'était redressé en la voyant arrivé, alors qu'il venait à peine de se reposer contre le mur, et semblait légèrement plus dangereux qu'avant, sans doute pour se préparer à contrer tout danger menaçant Amina.
Celle-ci enjamba le cadavre du Krogan sans y prêter attention et s'adressa directement aux deux humains d'une voix sûre et envoûtante, la jeune Asari ne lui étant pas visible de là où elle se trouvait, masquer par l'encadrement de la porte et Leonoa.

-Bien le bonjour, je m'appelle Amina Séphira, commandante du Flouston Paradise. Mon acolyte, Ryld Vassoren -en accompagnant cela d'un mouvement de la main désignant le turien- m'avait transmis une photo de vous où je vous ai vu accompagné d'une Asari. Pourrais-je la voir ?
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeDim 12 Sep - 21:57

Arkadya s'était empressée de suivre Leonoa malgré un coup de feu qui avait été loin d'être annonciateur de sureté. Une chose était sûre, cette Asari ne manquait pas de cran. Elle découvrit un Turien à l'entrée et non loin gisait le cadavre d'un des Krogan du Génésis. Coriace. C'était le chevalier servant qui l'avait abattu ; une bonne pioche, décidément.
La demoiselle s'inquiétait de la présence du Turien, même si la détonation avait pu attirer les civils des environs réveillés en plein somme. Mais il n'était pas courant de voir un civil se déplacer en armure et avec un fusil à pompe dans les mains. Son discours laissa Arkadya perplexe. Non seulement, il ne savait pas s'exprimer mais il était loin d'avoir réussit à mettre la demoiselle en confiance avec ses propos houleux. Paranoïaque, Arkadya?
Elle avait voulu énoncer ses doutes lorsqu'une Asari débarqua dans l'instant.
-Bien le bonjour, déclara-t-elle à l'assemblée. Je m'appelle Amina Séphira, commandante du Flouston Paradise. Mon acolyte, Ryld Vassoren, m'avait transmit une photo de vous où je vous ai vu accompagné d'une Asari. Pourrais-je la voir?
-Inutile de le demander. Je suis là.
Arkadya passa le pas de la porte, se révélant à Amina. Elle croisa ses bras. Le visage de la petite Asari reflétait sa méfiance de façon aussi voyante que si elle avait déclaré cash "je ne vous fais pas confiance".
-Je suis certaine que vous avez remarqué que je suis poursuivie. Alors à moins que vous n'ayez une bonne raison, j'aimerais savoir pourquoi je devrais vous faire confiance ? Pourquoi vouloir me "protéger"? , fit-elle en lançant un regard en coin à Ryld. Vous pourriez être à ma recherche, vous aussi. En agissant de façon plus subtile et délicate que ces Krogans.
C'était toujours quelque chose de voir cette gamine lever le menton et prendre un air supérieur malgré sa petite taille et ses airs enfantins. Son goût du risque inconsidéré, son air hautain et sûr d'elle, c'était bien le portrait de sa mère, à toujours vouloir défier les limites pour sa propre satisfaction.
-Comme vous le voyez, j'ai déjà engagé des personnes pour assurer ma protection. Avoir une armée à mes côtés n'attirerait que trop l'attention qui est déjà beaucoup trop centrée sur moi à mon goût.
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MessageSujet: Re: Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien.   Le Décor Change, Pas La Nature Humaine. Ou Alien. I_icon_minitimeMer 15 Sep - 21:12

-Et je suppose que vous comptez vous rendre sur Novéria à pied, ou en chasseur peut-être ?

Un très léger silence suivit cette remarque qui sonnait assez désagréablement aux oreilles de tout le monde.
Aux oreilles du petit groupe car elles énonçaient une vérité pour l'instant préoccupante, et aux oreilles de Ryld parce qu'il devinait déjà que si Amina obtenait ce qu'elle voulait -et elle obtenait toujours ce qu'elle voulait- ils allaient encore avoir des passagers supplémentaires, et qui de plus ne s'annonçaient pas forcément de tout repos. Ce qui n'était ceci dit pas un mauvais point pour le coup.

-Oui, je sais qu'aucun de vous ne possède de vaisseaux de ligne digne de ce nom, j'ai toujours besoin d'être très informé sur ce qui se passe ici ou ailleurs, les difficultés du métier de marchande itinérante vous comprenez.
Je saisis parfaitement votre méfiance, c'est vrai qu'être seule à la Citadelle et d'être la fille de Belladona Darell ne soit pas exactement une situation tranquille, de nombreuses personnes donnerait cher pour posséder un moyen de pression aussi efficace sur votre mère.
C'est d'ailleurs presque cela qui m'amène, j'ai beaucoup entendu parler de votre génitrice mais je n'ai jamais pu la rencontrer en personne, quelque chose qui m'intéresse au plus haut point je dois l'admettre.
C'est pour ça que je serais ravie de mettre mon vaisseau à disposition pour vous transporter sur Novéria, je peux vous assurer que vous y serez en sureté, Ryld n'est qu'un des membres typique de mon équipage.
Toutefois si vous préférez faire appel à un autre armateur privé, et les payez cela va de soit, je ne vous retiendrais pas plus longtemps.


Elle avait dit sa dernière phrase sur un ton qui sous-entendait bien le problème que pourrais poser le fait de trouver un autre transport.
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