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 Sous l'œil de la nuit.

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Azurya Fo'elis

Azurya Fo'elis


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MessageSujet: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeMar 2 Mar - 4:52

  • SOUS L'ŒIL DE LA NUIT.
    Le Gouffre, la Citadelle.

    Nom du RP : Sous l'œil de la nuit.
    Statut : En cours.
    En attente de : Kali'Zeedra nar Neema.

    Le Gouffre; théâtre de nuit où les individus tentent d'oublier leur existence usuelle en s’immergeant dans des activités illicites, impertinentes et insensée. Théâtre où se déroulaient également à chaque veillée des mésaventures à couper les souffles et des conciliabules mouvementés qui se terminaient toujours par une marre de sang sur le sol froid de la boîte de nuit. Le Gouffre; c'était également l'endroit où Azurya Fo'elis, scientifique et ingénieure indépendante, obtenait son unique salaire. Dissimulant tous ses principes et ses idéologies derrière des couches de maquillage et des morceaux de costume, elle venait en effet danser dans cette discothèque tous les soirs (ou presque). Elle avait besoin de cette paye pour réussir à persister. Sans cette besogne, elle se retrouverait inexorablement sans-abri, à errer entre les Secteurs. Chaque soir, elle effectuait la même routine : Azurya, en dansant énergiquement sur les tables, faisait semblant de séduire en les mâles en chaleur ainsi que les époux infidèles pour un peu de pourboire. D'ailleurs, pour un peu de pourboire, elle en aurait fait beaucoup, mais il y subsistaient tout de même des limites infranchissables, limites qu'elle faillit fracasser une soirée comme les autres...

    Tout se déclencha comme ça. Comme toujours, elle se trémoussait langoureusement sur une des multiples tables de la boîte de nuit. Même si Azurya n'avait pas un talent incroyable en danse, sous la musique endiablée et les effets de lumière, tout semblait merveilleux et sans défauts. Elle dansottait comme d'habitude et commençait à enlever deux ou trois morceaux de vêtements, sous les exhortations des mâles qui ne désiraient que de la voir étendue dans leur lit respectif. Les crédits volaient d'un côté et de l'autre, et ils commençaient à emplir son omni-tech. Elle perpétua ainsi sa chorégraphie, pour ainsi attirer plus d'individus, et donc pour amasser plus d'argent. Elle dansait de plus en plus vivement, dans l'unique but d'exciter les individus masculins présents. Un d'entre eux décida d'aller trop loin, de franchir cette foutue limite indépassable...

    Ce mâle, c'était un Turien. Bien qu'elle ne présentait pas de racisme ou de xénophobie envers cette population, elle ressentait une forte amertume pour eux. Dans la majeure partie des cas, c'était les Turiens qui causaient le trouble et les litiges dans le Gouffre. Elle avait aperçu à maintes reprises des Turiens sortir du bar à coup de pieds par les
    bouncers krogans, et elle éprouvait toujours un fort stimulus à regarder cela. Cette race était pourtant reconnue pour sa discipline et sa fidélité aux lois, pas pour son arrogance et son manque de respect. Ah l'alcool! quel magnifique liquide qui transforme des vies, et des destins.

    Quoi qu'il en soit, le Turien commença à trop vouloir s'approcher d'Azurya. Il lui faisait des clins d'œil trop sensuels, des gestes trop obscènes et lui susurraient des paroles trop méprisables. Bref, trop. Il pourchassa son petit jeu, et lui fit signe de le suivre. Sur le coup, la scientifique asari déclina l’offre, et détourna son regard. Toutefois, le Turien empoigna le bras droit de cette dernière et il la tira littéralement de la table. Elle se retrouva ainsi sur le sol. Viscéralement, il la releva d'un seul coup et l'apporta jusqu'aux portes du Gouffre. Elle avait beau hurler et tenter de se débattre, les services de sécurité semblaient ne pas vouloir l'entendre. Le Turien, qui s'approchait de la bouche d'Azurya, murmura :


    - Allez viens ma beauté, viens dans mon appartement.

    Et il approcha délicatement sa main droite vers le bustier de l'Asari. Trop, c'en était beaucoup trop. Azurya se transforma radicalement en chasseresse et se mit à se débattre avec une telle puissance que le Turien se retrouva promptement sur le plancher glacé. La scientifique remercia intérieurement Samus, qui l'avait initié au combat. Elle regarda son œuvre; le Turien était toujours étendu, tentant en vain de se relever. On l'entendit gémir d’affliction, jurer à plusieurs reprises et reprendre ses esprits. La sécurité parvint enfin aux côtés de l'ingénieure; Ah! ils arrivaient enfin, eux. D'ailleurs, elle ne les remercia même pas, et elle se fraya plutôt un chemin vers la table la plus près, où elle s'écroula aléatoirement sur un siège. Elle resta ainsi pendant plusieurs minutes, prenant conscience de ce qui venait de se dérouler.

    Elle prit ensuite l'initiative de quitter son travail. Rondement, dans les vestiaires réservés aux danseuses, elle se rhabilla d'une tenue plus civile et surtout, plus habillée. Elle ne prit même pas une seconde pour regarder autour d'elle; elle chemina directement vers la sortie. Elle quitta le bar et marcha quelques instants vers les appartements.

    Rendue au seuil de sa résidence privée (résidence où Azurya n'était que locataire), elle ouï un bruit bizarre derrière elle. Lentement mais sûrement, elle se retourna sur elle-même et lança quelques regards furtifs autour d'elle. Ce son ressemblait curieusement au fracas que causait une canne métallique sur un sol plus ou moins dur. Elle ne porta plus attention à cet événement, et commença à ouvrir sa porte. Aussitôt, un autre bruit semblable se fit entendre. Cette fois-ci, elle s'empara de son pistolet et fit un demi-tour sur elle-même. Elle discerna rapidement une Quarienne qui semblait égarée. Azurya fit mine de ranger son arme à feu, et demanda :


    - Hum, j'peux vous aider?


Dernière édition par Azurya Fo'elis le Lun 8 Mar - 20:42, édité 1 fois
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Kali'Zeedra nar Neema

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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeMer 3 Mar - 21:15

La citadelle était un lieu magnifique. Ce n'était pas réellement un vaisseau, mais c'était une pièce technologique beaucoup plus avancée que n'importe quelle autre création de ces temps. Construite par les Prothéens, elle accueillait le conseil galactique. C'était en quelque sorte la capitale de l'espace concilien. Quoi qu'il en soit, c'était une merveille et Kali ne pouvait dissimuler son regard émerveillé. Elle ne le pouvait pas, mais sa combinaison s'en chargeait. La jeune Quarienne était fraichement arrivée. Elle débutait son pèlerinage et c'était la première fois qu'elle mettait un pied sur ce qui se rapprochait le plus d'une planète. C'était à vrai dire la première fois qu'elle quittait son vaisseau natal. Oubliant complètement les priorités qu'elle s'était fixée pour son arrivée, elle continua ainsi sa visite des lieux. Il y avait une immense population, la densité pouvait même rivaliser avec celle d'un vaisseau Quarien! Mais dans leurs cas, la surpopulation n'était pas tellement leur problème, c'était surtout que tous les vaisseaux n'avaient pas la même place.

Elle pouvait voir pour la première fois des individus réels issus d'autres races ! Des Turiens, des Asaris, des Humains, des Galariens et bien d'autres encore. Elle était réellement euphorique et ne prêtait plus la moindre attention au chemin qu'elle prenait, trop absorbée à regarder les lieux et les gens. Tout semblait plein de vie ! Cela tranchait radicalement avec la sévérité et le calme des vaisseaux. Il était nécessaire pour leur survie qu'une discipline de fer règne à bord des vaisseaux. Ils étaient après tout toujours, en théorie, sous autorité militaire, bien que la pratique soit à présent légèrement différente. Elle n'était à présent plus dans la flottille, mais bien à la Citadelle ! Elle n'éprouvait aucune difficulté à accepter cette réalité qui lui plaisait fortement. Le bon sens aurait voulu qu'elle trouve un lieu où dormir pour la nuit, avant que celle-ci n'arrive. Par nuit, entendons-nous bien heure avancée. Il n'y avait pas ces cycles dans l'espace, n'ayant jamais vécu ailleurs que dans un vaisseau, elle n'avait jamais connu de « jour » au sens que certains colons entendaient.

Il lui faudrait aussi trouver un travail sans aucun doute, pour obtenir de l'argent, car elle ne possédait pas grand-chose. Non seulement ses parents, comme la grande majorité des Quariens n'étaient pas riches, mais en plus la tradition voulait que les pèlerins partent avec le strict minimum. Les économies qui étaient les siennes ne feraient probablement pas long feu, surtout que les prix sur la citadelle, étaient exorbitants selon les témoignages d'anciens pèlerins. Mais ses idées étaient ailleurs et elle était toujours subjuguée par les lieux, par la diversité des habitants. Elle se croyait en plein rêve tant cela différait de la réalité quotidienne qui avait été la sienne. C'était plus que le monde qu'elle avait rêvé. C'était plus que ce qu'elle avait osé espérer. La tête souvent tournée vers le haut, elle percuta à plusieurs reprises différentes personnes, elle s'excusa à chaque fois, mais cela finit par lui faire prendre conscience de son « absence ».

Tout juste arrivée, il ne paraissait pas judicieux de se créer des ennuis aussitôt. Mais elle semblait avoir quitté les lieux publics qui étaient les premiers qui s'étaient offerts à sa vue. A présent ceux-ci ressemblaient davantage à des zones d'habitation. En conséquence, il n'y avait pas beaucoup d'indication et après quelques minutes à tendre le cou dans différentes directions, elle du se rendre à l'évidence qu'elle était perdue. Maudissant sa bêtise, elle se dit qu'elle ferait mieux de trouver quelqu'un qui n'aurait pas trop l'air menaçant pour demander son chemin. Elle avait entendu beaucoup d'histoires sur beaucoup de différentes espèces. Elle n'était pas suffisamment naïve pour toutes les croire, mais elles possédaient souvent un fond de vérité. Ainsi, elle espérait éviter de devoir parler à un Krogan. Elle savait aussi que son peuple n'avait pas toujours très bonne image. Peu comprenaient leurs coutumes et surtout ce pèlerinage qui était pourtant au combien sacré pour les Quariens. Ainsi, ils étaient vus comme des mendiants ou autres va-nu-pieds comme le disait l'expression humaine. Encore une chose qu'on lui avait dit. Seulement c'était assez inapproprié, car les Quariens portaient tous une combinaison pour pouvoir survivre malgré leur système immunitaire défaillant. Beaucoup de ses semblables étaient morts avant que l'on ne parvienne à perfectionner ce système.

Elle marchait sans être sûre de sa destination, elle ne voulait pas entrer par effraction dans une propriété privée, mais rester perdue là où personne ne semblait passer n'était pas non plus une solution. Elle était toujours occupée à errer quand elle entendit quelqu'un approcher d'elle, armée d'une arme, Kali poussa un cri de surprise. Mais l'Asari rangea son pistolet quand elle pu voir à qui elle avait à faire. Immédiatement après, elle lui demanda si elle était perdue.


-Oh ! Vous m'avez fait peur ! Je m'excuse si je ne suis pas où je suis censée être. En effet, je suis perdue...



Elle hésita un moment avant de se reprendre.



-Je viens d'arriver et je ne connais pas les lieux. J'ai prêté davantage attention à la vue qu'à mon chemin... Et me voilà perdue.


Elle fit un sourire gêné, que personne ne pourrait voir de toute manière.


-Je m’excuse si je vous dérange.
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Azurya Fo'elis

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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeJeu 4 Mar - 1:28

  • Quand Azurya discerna que la Quarienne ne semblait pas offensive et dégager de l’animosité, elle disposa adéquatement son arme dans sa ceinture, pour ne pas effaroucher son interlocutrice. Elle prit également le temps de s'assurer que son autre pistolet se trouvait toujours dans sa cordelière, qui faisait tout le tour de sa taille. Peut-être était-ce un geste candide de sa part, puisque la Quarienne pouvait facilement jouer la comédie, mais la naïveté et la crédulité d’Azurya font et feront toujours partie intégrante du caractère de la scientifique indépendante. Usuellement, elle ne porte pas attention aux petits détails. Ce trait de psychologique l'a régulièrement empêché d'avancer dans des situations qui s'avéraient être quotidiennes.

    Pendant que la Quarienne parlait nerveusement, Azurya prit la décision de s'approcher de cette dernière, pour lui montrer qu'elle n'avait aucune raison d'avoir peur. Elle lui esquissa même un rictus, sourire que son interlocutrice ne put voir car elle discutait tête-baissée. Cette dernière, qui semblait se rasséréner graduellement, conclut :


    - Je m’excuse si je vous dérange.

    L'ingénieure asari regarda la Quarienne, et la réconforta :

    - Non, vous ne me dérangez pas du tout.

    Azurya fit quelques pas vers la Quarienne en pèlerinage et activa son omni-tech. Une carte tridimensionnel apparut holographiquement et la scientifique présenta à son interlocutrice comment ne pas s'égarer à la Citadelle. Elle gesticulait énormément, pour s'assurer que la Quarienne comprenne bien les différents points d'intérêt de la station spatiale. Après lui avoir détaillé le plan et après l'avoir éteinte, elle charria virtuellement cette dernière vers l'omni-tech de son interlocutrice. Elle souligna son geste :

    - J'ai transféré la carte vers votre omni-tech. Et maintenant, je…

    Pow! Un coup de feu se fit entendre. La source de ce bruit semblait venir du couloir adjacent. Sous le choc, Azurya n'en porta pas attention, mais quand il fut question d'un deuxième son semblable, qui paraissait être beaucoup plus près des deux compagnes de choc cette fois-ci, elle décida de prendre la situation en main. Pendant qu'elle ouvrait la porte de sa résidence privée, elle se remémora qu'il y avait souvent des sortes de transactions illicites qui se déroulaient proche de son appartement, et que dans la majeure partie des cas, les transactions se terminaient en combats ensanglantés et en discussions mouvementées. Avant-hier justement, un Volus limitrophe avait été blessé gravement à cause de cela.

    Quoi qu'il en soit, elle empoigna le bras de son interlocutrice et la fit entrer de force dans son appartement, pour la mettre en sécurité. Au moment où elle allait entrer, elle vit au bout du couloir un Asari qui courait à une vitesse incroyable. Elle semblait fuir un autre être. L’hypothèse de la scientifique indépendante se confirma quand elle distingua, quelques secondes plus tard, un Krogan, décidément frustré, la poursuivre. Heureusement, l'Asari eut le temps de fuguer. Et le Krogan, dans le feu de l'action, s'approcha d'Azurya, la bouscula contre le muret, pointa son arme sur sa tempe et lui dit, d'un ton grave :


    - Où est le sable rouge?

    - Je... je n'en sais rien, je...

    - Don't lie to me. Où est-il?

    - Non, l'autre Asari vient de parti...

    - OÙ EST LE FOUTU SABLE ROUGE?

    La scientifique autonome venait de comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux. Le Krogan, avait pris Azurya pour l'Asari qu'il pourchassait quelques secondes plus tôt. L'assaillant poussa donc instinctivement l'ingénieure à l'intérieur de son appartement et commença à la frapper à la figure. Le Krogan n'avait pas remarqué que la Quarienne se trouvait également dans la résidence privée, ce qui s’avérait être avantageux pour la survie d’Azurya. Celle-ci tenta de se débattre, mais elle était beaucoup trop nerveuse et l'agresseur était trop fort pour qu'elle puisse le projet sur le sol. Impuissante, elle tomba sur le sol et le Krogan commença à faire les cent pas dans la pièce. Il affirma :

    - Si tu m'dis pas où s'trouve le stock, j'te préviens; tu vas souffrir.
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Kali'Zeedra nar Neema

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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeSam 6 Mar - 23:20

La première impression n'avait pas été la bonne. Terrifiée par l'Asari au début, celle-ci semblait être au final quelqu'un de plutôt sympathique. Si ce n'était son réflexe initial de la pointer avec son arme. La citadelle était-elle vraiment si dangereuse que cela ? Suffisamment pour qu'autant de prudence soit nécessaire ? Cela surprenait beaucoup la Quarienne qui pensait naïvement que le lieu où siégeait le conseil serait sûrement calme et sûr. Un havre de paix. Mais la Citadelle était grande et certainement pas dépourvue de crime, manifestement. En plus d'être plutôt aimable, l'Asari se montra particulièrement serviable. Elle lui expliqua longuement la configuration des lieux, lui indiqua le chemin à prendre avant de lui transférer un plan sur son Omnitech. A présent, le fâcheux incident était passé et Kali'Zeedra se félicitait d'avoir fait la rencontre de quelqu'un d'aussi aimable. Kali avait le visage fendu d'un sourire de soulagement, oui, vraiment elle avait de la chance. En plus de pouvoir retrouver son chemin, elle avait à présent connaissance de nombreux lieux qui lui seraient non pas utiles, mais sans doute indispensables. Cela lui épargnait de longues heures de recherches.

Mais alors qu'elle allait remercier l'Asari, un bruit se fit entendre. Un bruit qui ne présageait jamais rien de bon. Le calme, le silence environnant fut brisé par le bruit d'une détonation. Un coup de feu pour être plus précis. Oui, manifestement tout n'était pas idyllique à la Citadelle. Kali'Zeedra ne put dissimuler sa surprise, le casque de sa combinaison s'en chargea fort heureusement pour elle. Mais avant de pouvoir réagir, l'Asari qui lui était venue en aide la poussa dans son appartement. La Quarienne put entendre une première personne courir sans pour autant avoir la moindre idée sur son identité. Un deuxième individu s'approcha, clairement différent du premier. La démarche du second venu était nettement plus lente et lourde. Kali'Zeedra était tombée au sol après qu'on l'ait poussée dans l'habitation. La démarche lourde appartenait à un Krogan. En effet, massif, dotés de trais épais, réptiliens, ils constituaient l'une des races les plus violentes et craintes de la galaxie. Une seule chose avait empêchée leur hégémonie, le génophage.

Mais il n'était pas question de cela pour le moment. Il menaçait à présent son amie du jour, réclamant le « sable rouge ». Bien qu'elle n'en ait jamais vu, Kali n'ignorait pas de quoi il s'agissait. C'était une substance hautement illicite sur la Citadelle. Ainsi l'Asari qui lui était venue en aide trempait dans ce genre d'affaires ? C'était aussi surprenant que décevant, mais ce n'était pas le moment de juger. Il lui fallait passer à l'acte, aider celle qui lui était venue en aide. Que faire ? Elle savait à peine tenir une arme et il y avait un Krogan armé, possédant, cela ne faisait aucun doute, une bien meilleure expérience du combat qu'elle. Il était aussi beaucoup plus fort physiquement et bien plus résistants. Les Krogans était également capable de se régénérer très vite. Mais a quoi pensait-elle ? A le tuer ? Elle n'en avait ni l'envie, si la capacité... L'assommer ? Il faudrait sans aucun doute un coup d'une force bien plus élevée que ce qu'elle était capable d'assener pour mettre la bête au sol.

Mais il fallait qu'elle agisse, fasse quelque chose, mais quoi? Peut-être pourrait-elle pirater son arme ? Elle n'était pas sûre d'y arriver et cela n'empêcherait pas l'intrus de lui massacrer au corps à corps. Il ne restait qu'une seule alternative. Prenant son courage à deux mains et maudissant sa bêtise, car elle savait déjà que ce qu'elle faisait ne lui attirerait que des ennuis, elle sortit son arme. Un pistolet relativement simple. Elle doutait que cette arme puisse tuer un Krogan, mais elle ne pouvait pas rester là à rien faire. Ainsi, elle se dégaina le pistolet et approcha du Krogan dans son dos, enfin, à distance respectueuse. C'est-à-dire suffisante pour pouvoir tirer si celui-ci décidait de se retourner, mais également de peut-être pouvoir se jeter a couvert si la chose était nécessaire. Elle braqua son arme en direction du dos de l'agresseur.




-Je serais vous, je la relâcherais. Je ne sais pas ce que vous espériez en venant ici, mais je doute que vous trouviez le moindre sable rouge.


Elle ignorait quels étaient les tenants et aboutissants, mais c'était la meilleure chose à dire, pensait-elle. Et surtout, espérait-elle.
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Azurya Fo'elis

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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeDim 7 Mar - 18:31

  • Azurya se releva difficilement. En effet, le Krogan l'avait projeté si intensément sur le sol qu'on entendit le craquement de ses os. La douleur s'était emparée de la majeure partie de son corps et maintenant, il était difficile de se déplacer de façon adéquate. À tous les mouvements qu'elle exécutait, elle souffrait atrocement. La scientifique indépendante surmonta toutefois la douleur et parvint à se relever. Elle se trouvait maintenant debout face à l'agresseur, le reptile massif qui cheminait toujours à travers la pièce. Le stress et l'anxiété qu'il dégageait suggéra à Azurya que le Krogan n'aurait jamais voulu en venir là. Il venait d'effectuer une gaucherie irréparable; maintenant, il ne pouvait plus fuir. Il savait que s'il abandonnait les deux femelles-là, il était clair qu'il irait en prison éventuellement puisque ces dernières pourraient le dénoncer. Maintenant, il semblait n'avoir qu'un seul objectif : Tout tuer et tout détruire.

    Azurya regardait le Krogan diligemment, comme si elle désirait observer chacun de ses mouvements. Elle voulait être prête en cas d'attaque surprise du reptile, qui avait pris le soin de dégainer son fusil pour lui aussi contrer l’éventuelle offensive rivale. Et elle se disait également qu'elle devait faire quelque chose pour régler cette mésaventure, puisque la vie d'une Quarienne innocente était en jeu. C'était en partie de sa faute si son interlocutrice se trouvait ainsi dans la salle, chétive devant le Krogan affamé. Si elle ne réagissait pas assez vite, une tragédie inévitable allait survenir. Elle chargea subtilement son pistolet dans sa ceinture, et au moment où elle le sortit, la Quarienne fit de même, et lança d'un ton grave :


    - Je serais vous, je la relâcherais. Je ne sais pas ce que vous espériez en venant ici, mais je doute que vous trouviez le moindre sable rouge.

    La Quarienne semblait prête à tirer. Azurya se sentit soudainement protégée, cuirassée, comme si le Krogan devenait faible devant le pistolet de son interlocutrice. La scientifique asari esquissa presque un sourire. Elle se sentait maintenant plus forte, plus herculéenne, plus confiante. La situation n'était pas encore tout à fait réglée, mais elle soupira de soulagement. Le Krogan, fracassant le silence qui régnait dans la salle et déchira avec la parole les espoirs d'Azurya :

    - Et tu crois être capable de m'abattre avec ce pistolet?

    Le reptile s'esclaffa, empoigna d'un coup de main l'arme de la Quarienne et il la projeta fortement sur le sol. Le simple pistolet explosa en mille morceaux. Azurya Fo'elis était montée sur ses grands chevaux beaucoup trop tôt, les espoirs qu'elle s'était officiellement faits se brisèrent et elle se sentit soudainement aussi faible et impuissante qu'au tout début.

    L'agresseur se dirigea maintenant vers une salle adjacente dans l'appartement d'Azurya. Il se mit à ouvrir tous les meubles, à fouiller dans le terminal qu'il pirata préalablement et à scruter les murs pour tenter en vain de découvrir une trappe dissimulée. Il ne trouva rien; aucune présence de sable rouge. Lorsqu'il revint, le Krogan était encore plus frustré, plus hargneux qu'au départ. En cheminant vers l'Asari, il expulsa les derniers meubles encore debout sur le plancher, le sol vibrant sous les pieds des deux innocentes.

    Azurya prit finalement la décision d'agir, malgré le peu de risques qu'elle ne réussisse à abattre ou à faire fuir son agresseur. Elle devait faire cela pour la Quarienne, pour son honneur et également en l'honneur de Samus Elhe'haria, celle qui lui avait appris tant de choses. C'est d'ailleurs en pensant à elle qu'elle parvint à trouver l'idée du siècle. Pendant que le Krogan se retourna, elle s'empara de son pistolet, le chargea rondement de cryoballes et ouvrit le feu sur les jambes du reptile. Ce dernier s'immobilisa de force; il ne semblait toutefois pas du tout angoissé. Il se mit même à rire, tout en affirmant :


    - Tu penses que cette glace va me retenir? Haha?!

    En effet, la scientifique et ingénieure indépendante n'avait pas pensé à cela. Comment une mince couche de glace pouvait retenir un Krogan? Elle ne désespérait toutefois pas, puisqu'une idée lui vint précipitamment à l'esprit. On aurait dit que le ciel convoitait sa réussite, et qu'il faisait tout pour qu'elle y arrive. Instantanément, elle répondit :

    - Non. Mais ça; oui.

    Elle empoigna une grenade cryogénique, la lança dans les airs et la fit détoner juste avant qu'elle n'atteigne l'agresseur. L'éclat de glace pétrifia complètement le Krogan sur place, ne pouvant plus bouger ni parler. Elle répéta l’expérience deux fois, pour contrer sa nervosité. Maintenant, l’assaillant était coincé sous une couche de glace dense qui allait le retenir, selon elle, le temps qu'elle avertisse les Services de Sécurité de la Citadelle. C'est ce qu'elle fit; elle contacta les autorités par l'intermédiaire de son omni-tech. Tout en observant son chef-d'œuvre, la scientifique asari reprit son souffle et ses esprits. Elle se mit presque à pleurer, mais elle retint ses larmes pour une question d'orgueil. Après quelques secondes, elle fit quelques pas vers son interlocutrice et elle commença à faire connaissance avec la Quarienne :

    - Je suis complètement désolée... Je ne voulais pas vous embarquer dans toute cette histoire... En espérant que cette glace retienne ce foutu reptile...

    Elle soupira, et continua :

    - Je suis Azurya Fo'elis, scientifique et ingénieure indépendante. Y'a-t-il quelque chose que je pourrais faire pour me pardonner?
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Kali'Zeedra nar Neema

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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeLun 8 Mar - 20:13

Kali regretta son geste immédiatement après l’avoir effectué. Que pouvait-elle espérer ? Blesser le Krogan ? Il était peu probable que la balle puisse passer son armure. Et même si par miracle, c’était le cas, la blessure ne serait pas suffisante pour arrêter un tel monstre… Mais qu’avait-elle eu en tête ? Elle n’eut pour réponse que le rire de l’intrus qui ne prenait manifestement pas la menace avec sérieux. Il se retourna rapidement et brisa l’arme d’une de ses mains avant que Kali puisse faire le moindre mouvement. Il la frappa dans la foulée ce qui l’envoya au sol. Oui, quelle folie qu’avait été la sienne ? Si elle avait fait preuve d’égoïsme, elle aurait pu s’enfuir et laisser l’Asari à son sort… L’héroïsme ne lui réussissait manifestement pas. Mais il sembla que l’intervention de la Quarienne donna à l’Asari le temps nécessaire pour prévoir quelque chose.

En effet, elle sorti rapidement sa propre arme et se mit à tirer dans les jambes du Krogan. L’impact faisait apparaître de la glace et semblait immobiliser l’ennemi. Comment pouvait-elle posséder un tel équipement ? Elle qui semblait habiter dans un lieu plutôt modeste. Comparé au reste de la citadelle entendons-nous bien. Autrement la taille de la pièce était bien plus importante que celle qu’avait connue Kali dans la flottille. Quoi qu’il en soit, cela ne semblait toujours pas suffisant pour arrêter le monstre qui n’en finissait pas de rire. Mais une grenade cryogénique le força au silence. Encore une débauche de technologie. Cet équipement militaire n’était pas disponible facilement, il était aussi très cher. Qui était donc cette étrange Asari ? Quoi qu’il en soit, après de nombreux efforts, elle parvint à emprisonner son agresseur dans une prise de glace. La Quarienne ignorait s’il était encore en vie… Et si oui, pour combien de temps ?

Mais ce n’était pas la mort potentielle du Krogan qui l’ennuyait, mais les conséquences de cet événement. Dans quoi s’était-elle empêtrée ? A peine arrivée sur la Citadelle pour son pèlerinage qu’elle s’attirait des ennuis ? Risquait-elle de se mettre un quelconque gang à dos ? Cela mêlait malchance et stupidité de sa part. Si seulement elle avait prêté davantage d’attention à son chemin… Elle n’en serait pas là. Mais malgré tout, elle était encore redevable envers l’Asari qui lui était venue en aide une seconde fois. Elle était toujours troublée par les prouesses de son hôte. Elle avait fait montre d’un talent de combat inattendu. Manifestement les légendes sur les guerrières Asari n’étaient pas fausses. Pas toutes en tout cas. Elle contacta rapidement le service de sécurité de la citadelle afin qu’ils prennent « en charge » le reptile. Après quoi, l’Asari lui présenta ses excuses quand aux évènements survenus à l’instant.

Kali était encore quelque peu sous le choc et éprouvait des difficultés à reprendre ses esprits. Ce condensé de violence surpassait tout ce qu’elle avait vécu auparavant, cumulé. Il y avait bien des bagarres à bord des vaisseaux de la flotte, mais celles-ci étaient très sévèrement punies et donc très rares. Pour la survie une discipline de fer était nécessaire, les Quariens ne recouraient à la violence qu’en dernier recours. Parfaitement capables, mais suffisamment sûrs d’eux pour que cela demeure être un simple recours et non une nécessité.


- N…Non ! Je vous en prie, il n’y a pas de problèmes. Je m’excuse de n’avoir été qu’un poids. Je savais les Krogan peu recommandables de réputation, manifestement celle-ci n’est pas usurpée…

L’Asari proposa quelque chose, espérant se faire excuser, mais ce n’était pas tellement nécessaire, car la Quarienne lui devait déjà beaucoup. Elle n’avait pas non plus vraiment envie de rester très longtemps dans ce coin. Elle espérait aussi éviter la police locale et les éventuelles questions. Se faire remarquer dés son arrivée… C’était une erreur monumentale.

- Non, vous avez déjà tellement fait. Je vous suis éternellement redevable. Merci beaucoup. Sans vous je serais encore perdue et peut-être dans des ennuis bien plus sérieux.
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Azurya Fo'elis

Azurya Fo'elis


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MessageSujet: Re: Sous l'œil de la nuit.   Sous l'œil de la nuit. I_icon_minitimeLun 8 Mar - 20:42

  • Pendant que la Quarienne se remettait de ses émotions, la scientifique indépendante rêvassa à propos de tout ce qui venait de se dérouler. La façon dont elle avait mis hors-combat le Krogan la surprit profusément; en temps normal, jamais elle n'aurait pu penser à cela et agir. Peut-être était-ce l'adrénaline qui coulait dans ses veines à ce moment-là qui l'avait poussé à commettre tous ces gestes? Ou bien, peut-être était-ce la gravité de la situation et la vie d'une innocente en jeu qui lui permit d'acquérir cette force cérébrale? Même elle ne le savait même pas. Néanmoins, elle était tout de même généralement fière de sa réaction véloce et efficace.

    - Non, vous avez déjà tellement fait. Je vous suis éternellement redevable. Merci beaucoup. Sans vous je serais encore perdue et peut-être dans des ennuis bien plus sérieux.

    La scientifique ne répondit pas par la parole, mais bien par un léger rictus en coin. Azuyra voulait véritablement s’excuser de tout cela, puisque si l'Asari avait été plus rapide dans ses explications, la Quarienne aurait pu quitter les lieux avant l'arrivée de l'assaillant krogan. Navrée, elle effleura toute la salle du regard afin de trouver quelque chose pour pardonner cette histoire sanglante. Tout était sans-dessus-dessous, les lumières étaient toutes brisées, les meubles tous saccagés et les effets personnels d'Azurya tous étalés sur le sol recouvert de débris. Elle aperçut à quelques mètres d'elle le pistolet de la Quarienne, qui était malheureusement une perte totale. Une idée lui vint à l’esprit. L’ingénieure indépendante marcha vers son interlocutrice et divulgua :

    - Tenez, je crois que vous en aurez besoin.

    Et elle s'empara d'un de ses pistolets et le tendit devant la Quarienne. En effet, cette dernière allait réellement avoir besoin de cette arme à feu durant son pèlerinage. Selon ce qu'elle avait entendu et lu, ce passage du monde enfant au monde adulte était très périlleux et certains Quariens ne réussissaient pas à survivre à cela. Son interlocutrice allait être aussi vivre des mésaventures dangereuses qui compromettront sa vie, et ce pistolet pourra peut-être lui permettre de subsister. Azurya Fo'elis l'espérait fortement.

    Les agents des Services de Sécurité de la Citadelle apparurent sur le seuil de la porte. Elle s'avança vers eux et elle pointa le Krogan du doigt, le cou bien haut pour montrer la fierté qu'elle éprouvait. Les autorités se dirigèrent en trombe vers la statuette glacée. La technicienne autonome profita de cet instant pour activer son omni-tech et transférer ses coordonnées à la Quarienne. Elle affirma :


    - Je vous ai transféré mes coordonnées actuelles et quelques informations pour me contacter. Si un jour vous avez besoin de moi, n'hésitez pas.

    Les agents de sécurité arrivèrent et commencèrent à interroger Azurya et Kali.

    RP CLOS!
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