Convocation

Soran se réveilla d'une longue nuit difficile. Il venait de se mettre en position assise dans son lit et se frotta les yeux d'une seul main tout en baillant bruyamment. Il tourna la tête sur la droite et appuya sur un bouton provenant d'une interface holographique. Un volet constitué de plusieurs panneaux coulissa doucement pour laisser une magnifique vue sur les lacs du Présidium. La lumière fut estompé par une teinte sur le verre qui progressivement disparu.

Le turien se leva de son lit tout en se grattant le menton et bailla de nouveau. Une fois debout, quelques étirement, pris deux trois vêtements qui trainait pour s'habiller et alluma son terminal privé. Le temps d'allumage et de connexion à l'extranet pouvait être assez long, les protocoles de sécurités l'imposaient. Soran tourna la tête sur sa gauche pour voir de nombreuses pièces informatiques ou d'armes éparpillées sur le bureau qui lui servait d'établi.

*Faut vraiment que je range mon bordel ... Après je vais me plaindre que je perd certaines pièces.*

Une petite sonnerie le fit reprendre conscience et regarder son terminal. Il venait de recevoir un nouveau message provenant de l'assistante personnelle du Conseiller turien lui même.

Spoiler:

Il fut quelques peut surpris par ce message, il n'avait jamais été contacté par le Conseiller, par un de ces intermédiaires ou non. Le turien réfléchit quelques minutes avant de répondre au message en question.

Spoiler:

Il s'écarta de son terminal pour aller se laver et changer ces vêtements sales.
Il sortit de la salle de bain et leva les yeux directions vers le terminal, un voyant de couleur lui signalait qu'il avait reçu un nouveau message. D'un simple appuie il ouvrit le message qui lui faisait part du lieu de rendez-vous au bureau du Conseiller aux ambassades et qu'il devait s'y rendre le plus rapidement possible.

Soran sortit de sa chambre et croisa Smirite, affalé dans un fauteuil entrain de dormir. Une main pendante tentant de tenir une bouteille d'alcool presque vide. La télé était encore allumé et les infos parlaient d'évènements qui c'étaient passé il y a déjà plusieurs mois et qui étaient encore sans réponse véridique. Il n'y prêta pas attention et partit en ayant fait un petit graffiti au crayon sur le visage de son amie asari.

Lorsqu'il passa le seuil de sa porte, quelques personnes se promenaient dans les couloirs entre les habitations. Sans même leur prêter attention, il se mit en marche jusqu'à une station de voyage rapide qui le mena aux bureaux des ambassades.
La porte de l'ascenseur s'ouvrit et un agent du SSC l’accueillit d'un signe de la tête. De nombreux turiens, asari et galariens étaient présent dans le hall de l'ambassade. Il se dirigea vers le bureau du Conseiller Sparacius. Deux gardes lui bloquèrent le passage.

-Écarte toi de la vagabond ! Tu n'as rien à faire ici.

Le spectre leva les yeux en direction de celui qui venait de parler et le fusilla du regard.

-Laissez moi passer soldat, si vous aviez prêter attention au scan vous sauriez qui j'étais.

L'agent du SSC, un turien, regarda l'écran à côté de lui et se mit aussi tôt au garde à vous. Le second l’imita sans trop comprendre.

-Excusez-moi Commandant.

Il fit un signe de la main tel un jedi.

-Il n'y a pas de soucis soldat, mais que cela ne se reproduise pas.

Soran monta les quelques marches de l'escalier. Il arriva à un étage avec plusieurs portes sur les coté et une rambarde au bout dominant une place commerçante active. Le turien s'arrêta devant une porte, il prit une grande inspiration et l'ouvrit.

C'était une petite salle d'attente avec un bureau, là où aurait dû se tenir l'assistante qui l'avait contacté. Quelques sièges se trouvaient contre les murs. Il n'avait fait que quelques pas avant qu'une voie lui dise de passer la porte suivante. Il s’exécuta et arriva directement sur le bureau du Conseiller. Il n'y avait personne encore. Il pris le temps d'admirer le bureau que pouvait avoir le représentant turien et fit quelques pas à l’intérieur de la pièce pour passer le temps.

La pièce était ornée de décorations militaires et d’œuvres d’art turiennes à l’aspect guerrier. Si le conseiller avait voulu amoindrir le cliché martial de son peuple, c’était raté, mais en l’occurrence on pouvait croire qu’au contraire il avait cherché à l’amplifier. Après tout, avoir une renommé de ce genre avait de quoi rendre frileux les potentiels agresseurs. Une chose était sûre, à la simple vue de ce bureau Soran savait que le conseiller était fier de son peuple et se revendiquait turien plutôt que diplomate du conseil.
Ce dernier finit par faire son entrée au bout de quelques minutes et s’excusa d’avoir fait attendre son invité. Il était de notoriété public à Palaven que le conseiller avait renoncé à une brillante carrière militaire pour gagner les rangs de la diplomatie, certains le traitèrent de couards, d’autres admirèrent son sens du sacrfice, nul ne savait réellement s’il avait fait ce choix par envie ou par sens du devoir :


Il tendit la main au spectre d’un air chaleureux :
« Nous n’avons pas eu l’occasion de nous entretenir depuis que j’ai assisté à votre intronisation. Je suis heureux de vous rencontrer dans un cadre moins protocolaire.»

D’un geste il invita le spectre à s’asseoir, il se servit un verre de Canrum, alcool dont le nom s’inspirait d’une grande victoire turienne, et en proposa un à Soran :
« C’est une bouteille de 69, une très grande année, il est presque plus facile de s’en procurer à la Citadelle que sur Palaven. »
Il but une gorgée en silence et se dirigea vers la fenêtre donnant sur les jardins du Présidium, puis se décida enfin à entrer dans le vif du sujet… la diplomatie ou l’art de tourner autour du pot :
« Mais j’imagine que vous vous doutez que ce n’est pas pour savourer un verre que je vous ai fais mander. Non… le sujet dont je voudrai vous parler est assez… « Sensible » voyez-vous. »
Il se retourna vers le spectre et s’approcha de son bureau, il s’assit et braqua son regard sur Soran
« Comme vous le savez sans doute, les relations avec l’empire butarien, auto baptisé l’Hégémonie, et le conseil sont pour le moins tendus, pour ne pas dire plus depuis qu’ils se sont repliés sur eux-mêmes et que nous leur avons infligé un embargo économique. Cela n’a hélas pas fait cesser le trafic d’esclave qui était notre principal cible.»

Jusqu’ici il ne faisait qu’énoncer une vérité connue de tous, la dictature en place chez les butariens détestait les étrangers qui remettaient en question la propagande qu’elle réalisait sur son peuple quant à sa toute puissance. Depuis longtemps les gens traitaient le conseil de lâche pour n’avoir toujours pas retourné ce gouvernement qui pratiquait la traite d’esclave et pas seulement butariens. Le diplomate continua son exposé de la situation sur le même ton :
« Ce qui est moins connu puisque les butariens vivent dans une coquille, c’est qu’ils ont depuis quelques années développé un jeu holovisuel qui consiste à lâcher des esclaves sur un lieu donné et les contraindre à s’entretuer.» Il marqua un silence, marquant sa désapprobation : « Depuis six ans, ils ont décidé d’étendre leur show en forçant à participer des individus de races conciliennes.» voyant l’étonnement puis une pointe de colère apparaître sur le visage du spectre, il crut bon de faire une parenthèse : « Les victimes sont des gens vivant dans les systèmes terminus. Le conseil a jugé préférable de fermer les yeux sur cette pratique plutôt qu’engager la galaxie dans une guerre, qui coûterait de nombreuses vies. »
Il était visible que le conseiller n’était pas du même avis mais il se garda bien de le révéler à son interlocuteur. Il pianota sur son terminal personnel et le portrait d’une jeune turienne, assez jolie au demeurant, apparut en Hologramme au dessus du bureau :
« L’un de mes agent, en mission prioritaire et ultrasecrète a été capturée par les butariens et fera partie des participants cette année… Etant donné la nature de sa mission, je n’ai pu demandé l’intervention du conseil, la sécurité de Palaven, dépend de ses informations. J’aurai besoin de vous pour exfiltrer mon agent, vous devrez agir de sorte qu’on ne puisse pas relier votre action avec le conseil ou le gouvernement turien, sinon la guerre pourrait être déclarée. »

Il laissa un instant au spectre pour digérer ces informations, il en profita pour terminer son verre. Il savait pour avoir lu son dossier que Soran était son homme et qu’il accepterait une mission aussi dangereuse fut-elle, mais il se devait de lui demander en face, ne serait-ce que pour avoir bonne conscience, s’il acceptait de se jeter dans la gueule du loup :
« Avant d’aller plus loin et de vous en dire d’avantage, je dois vous demander si vous acceptez cette mission. Les informations qui vont suivre ont été obtenues par une source qui se trouverait en danger si elles venaient à s’ébruiter. »

Une part de lui-même répugnait à devoir envoyer un agent aussi important, un spectre, sans commando du SSC, sans armée, dans une mission aussi périlleuse, l’autre savait que c’était nécessaire. Il se prit à maudire intérieurement la diplomatie qui avait empêché de réduire le problème de l’Hégémonie à néant une bonne fois pour toutes. Comme quoi, même des années de politiques, ne parviennent pas à émousser entièrement l’esprit guerrier d’un turien.

Le Conseiller turien arriva avec un peu de retard, mais s’excusa au prêt de Soran qui fut surpris de cela de la part d'un diplomate. En fin de compte, les décorations n'étaient peut être pas là que pour lui donner un style d'ancien guerrier reconverti.
Sparacius proposa un verre d'alcool turien à Soran qui l'accepta, bien qu'il savait pertinemment qu'il ne l'aurait pas bu. Le Conseiller lui expliqua le pourquoi du comment il était assis ici, avec lui, à discuter à propos de l'Hégémonie butarienne. Ainsi que de leur coutume qu'il avait eut vent à force de traîner dans les système terminus entre deux missions.

Lorsque le Conseiller lui présenta la turienne via hologramme il se dit qu'elle était plutôt mignonne dans son genre. Continua sur ce qu'il attendait du Spectre et voulait savoir si celui-ci acceptait ce travaille.
Il mit une main sur son front tout en se le "grattouillant", il observait le verre d'alcool. Le boire ou ne pas le boire, cela revenait au même que d'accepter ou de refuser cette mission. Il s'enfonça dans le fauteuil, pris le verre avec les trois doigts d'une main et lui fit faire quelques petits ronds avant de le reposer, de se remettre correctement sur son siège et regarda son interlocuteur droit dans les yeux, ces yeux jaunes que peu avait naturellement et qui lui causèrent du soucis quand les autres pensaient que c'était un simple gadget artificiel.

-J'accepte votre demande Monsieur, mais j'aurais juste une question. La gamine que vous voulez que je sorte de ce merdier, c'est seulement un de vos agents ... ou bien es-ce plus ? Parce que si j'ai bien compris ce que j'ai pu voir et entendre, c'est un genre de combat de gladiateur se truc, et non un interrogatoire ?

Un mince sourire étira un instant le coin des mandibules du turien comme le spectre demandait si l’agent en question était doué pour le combat. La question ne manquait pas de pertinence. Pourquoi investir du temps et de l’énergie pour quelqu’un qui pourrait très bien mourir avant même que la cavalerie n’arrive ? Il répondit avec un haussement d’épaule :
« Je suis content que vous acceptiez, je vous avoue que vous m’enlevez une épine du pied. Concernant le lieutenant Syra Corinthus, je ne m’inquièterais pas pour ses capacités à votre place, il s’agit d’un éclaireur spécialiste des attaques furtives et redoutable au combat au corps à corps. Ce qui est plus inquiétant c’est qu’en six éditions, jamais un non-butarien n’a gagné le jeu. Vous pensez bien que l’Hégémonie ne supporterait pas pareille humiliation, la partie est truquée et notre agent n’a aucune chance de survivre par les voies classiques… même si elle l’ignore bien entendu. »

Il pianota à nouveau son terminal et une planète verte et bleue, visiblement un monde Eden, fit son apparition à la place de la jeune turienne. Le diplomate était content que le spectre ne se soit pas plutôt intéressé à la mission secrète de son agent plutôt qu’à sa nature, il aurait été obligé d’être plus qu’évasif sur la question :
« Voici la planète Adek, système Untrel, une planète extrêmement chaude et humide recouverte de jungles suffocantes et de champignons comme vous n’en avez jamais vu. C’est le lieu qui a été retenu pour l’épreuve cette année. Je vous transmet toutes les informations à son sujet sur le champ. » D’un geste de la main, il transféra l’holo qui apparut sur l’omnitech de Soran. Il continua son exposé sur le même ton méthodique : « Trois croiseurs militaire, ainsi qu’une corvette civile sont en orbite de la planète afin de prévenir toute intrusion. Il sera donc impossible de débarquer directement sur le lieu de l’épreuve sous peine d’être atomisé sur le champ. Vous devrez atterrir de l’autre côté de la planète avec un vaisseau furtif afin de tromper la vigilance de leurs radars, vous pourrez ensuite rejoindre notre informateur, un butarien du nom de Yarek Bor’rig à ce point précis que je marque sur votre plan, il vous donnera plus d’information sur la meilleure façon de procéder. »

Le diplomate marqua une pause pour laisser le temps à son interlocuteur d’intégrer toutes ces informations, il se leva et se redirigea vers la fenêtre, puis tout en regardant le Présidium il reprit d’un ton moins méticuleux :
« Nous ne pouvons vous confier de soldats, car nous ne pouvons courir le risque d’être relié à cet événement et de déclencher une guerre. Cependant, notre informateur nous a communiqué la liste des autres « candidat » pour le jeu et nous avons ainsi pu enquêter sur leurs proches qui pourraient être tenté de les retrouver… » Le conseiller se garda bien de révéler au spectre qu’il aurait pu facilement empêcher leur capture mais qu’il avait laissé faire les choses précisément pour obtenir l’aide des individus désireux de les chercher. « Je vous ai sélectionné quelques éléments qui seraient susceptibles d’être utiles pour l’opération. »

Il pianota son omnitech personnel et transféra le premier dossier à Soran qui pu voir un turien d’une trentaine d’années à l’air peu engageant : « Le capitaine Fureur, dirige un équipage de mercenaire et plus intéressant, une frégate possédant justement un mode furtif assez perfectionné. C’est un ancien officier de l’armée turienne, son second dénommé Tourmente a été «sélectionnée » pour l’epreuve, il ne devrait pas être trop difficile de le convaincre lui et son équipage, composé de toutes sortes d’éléments dont je vous envoie le dossier. »
Il demeura le dos tourné tout absorbé par son affaire, se gardant d’entrer dans les détails pour ne pas noyer le spectre sous les informations, c'est à présent le visage d'un humain couturé de cictrices qui fit son apparition : « Gabriel Thomas Ward, dit le paladin noir, ancien soldat de l’alliance, freelance redoutable qui vous sera d’une aide précieuse, il vous faudra cependant le cadrer car son profil souligne le fait qu’il est instable et a des tendance à l’auto-destruction. Son mécanicien de bord, une quarienne nommée Telsi fait partis des captifs. Il a été blessé pendant l’enlèvement et sauvé par une mercenaire du nom d’Héléna Jordan, une pilote spécialiste des missions de survie. Je vous enjoins à recruter ces deux là. »

Sparatius avait volontairement commencé son énoncé par les anciens militaires, des gens qui même s’ils présentaient tous des points noirs les ayant éloignés des rangs de l’armée étaient habitués aux situations à risque et à suivre des ordres. Il fallait maintenant aborder le sujet de la quarienne, seule réelle inconnue dans l’équation mais qu’il avait cru bon de sélectionner pour ses connaissances :
« Et enfin Liirha'Vonan Nar Gesko, une quarienne qui faisait office de garde du corps au célebrissime avocat Neils Jors, jusqu’à sa capture il y a de cela quelques semaines. C’est une technicienne compétente et un tireur d’élite redoutable, le pilote du vaisseau Daria Nosverie sera sûrement volontaire pour l’opéraion, si toutefois vous la voulez dans votre équipe. Elles ont remué ciel et terre pour retrouver leur ami et employeur mais n’ont rien trouvé jusqu’ici. Elles seraient prêtes à aller en enfer pour le retrouver et cela tombe bien, c’est votre destination.»

Ce qui était inquiétant dans sa dernière phrase, c'est qu'il l'avait prononcé avec sérieux sans la moindre marque d'humour. Les fiches de chacune des personnes citées arriva sur l’omnitech de Soran avec une quantité de détails laissant supposer une enquête plus qu’approfondie. Visiblement cette opération n’était pas préparée dans l’urgence malgré son caractère précipité. A en juger par les informations, tous ses futurs frères d’armes se trouvaient sur la Citadelle à part l’équipage de ce Fureur qui était sur Oméga. Il allait falloir trouver un moyen de le contacter rapidement. Le conseiller ayant finit son énoncé revint se placer face au spectre et se pencha vers lui, les deux mains posées sur la table, d’un ton plus confidentiel il lui dit :
« Cette mission sera sûrement pour beaucoup un aller simple. Mais n’oubliez pas une chose, vous n’êtes tenu de ramener qu’une seule personne en vie, les autres ne sont que des électrons libres, des renégats vendant leurs services au plus offrant, peut-être même des ennemis en d'autres circonstances. Si la situation venait à dégénérer, je vous enjoins à vous rappeler ces paroles. »

Voilà, c’était dit, Sparacius n’était pas un sentimental mais il savait que sacrifier des hommes au combat n’était facile pour personne, il ne fallait pas que Soran perde de vue qu’il ne s’agissait pas cette fois-ci de soldats, de réels frères d’armes, mais d’alliés temporaire. C’était dur mais leur mission ne pouvait supporter ce genre de considérations, elle était trop dangereuse pour ça.

Alors que le diplomate finissait d'expliquer la mission à Soran, celui-ci ce mit aussi tôt à lire les fiches d'informations qu'on lui avait remis. Le turien était un excellent choix, ancien militaire avec un dossier irréprochable en apparence et surtout, son vaisseau équipé d'un système furtif. L'équipage de mercenaire était un bonus non négligeable.

Il continua avec ce "Paladin noir", un humain instable avec une tendance à l'auto-destruction. Le spectre n'appréciait guère cette personne. Déjà qu'il allait devoir la recadrer pour qu'il lui obéisse, mais si en plus la folie pouvait être de mise, les risques augmentaient. Si cela ne tenait qu'à lui, il ne l'aurait pas choisit, mais, le Conseiller lui avait dit que c'était un freelance redoutable. Il en tirera peut être quelques chose au final. Mais c'était surtout cette humaine, Helena Jordun qui lui posait problème. Son dossier en disait long, elle avait déserter l'Alliance à la suite de l'attaque des Geths sur la Citadelle sans laisser de raison. Elle aurait été impliqué dans des affaires de pirateries, trafics en tout genre et de terrorisme. Décidément le diplomate aimait les cas à part.

Pour finir il lui proposa une quarienne et une humaine qui travaillaient pour un avocat du nom de Neil Jors. La première était doué avec les armes de précision, et la seconde une pilote de vaisseau inapte aux combat en première ligne.

Au final, si il avait eut son mot à dire il n'aurait choisit que la troupe de mercenaire avec le capitaine turien ainsi que l'équipe de l'avocat. Mais par dépit, il devait prendre les autres dossier.

Il n'avait prêté attention qu'à un seul point, ces "accompagnateurs" et pas vraiment aux "participants" ni même au lieu d'intervention. Une planète chaude et humide, avec un fort taux de moisissure et autres champignons. Un monde des plus accueillant les attendait.

-Bon, okay, ma mission va donc se passer en deux parties, un recrutement, et un sauvetage de masse. Mais il n'y a que le lieutenant Syra Corinthus qui vous intéresse au final. Il se leva de son siège et s'approcha du diplomate qui regardait encore le présidium, le spectre fit de même. Je suppose que je dois me contenter de ce que vous me proposez comme accompagnateurs et que je n'ai nullement le droit d'en refuser ? Certains me semblent ... comment dire ... indomptable. Ensuite permettez moi de vous reprendre, mais je ne pense pas que le groupe mercenaire du capitaine Fureur soit le plus compliqué à joindre.

Il se tourna et se dirigea vers la porte par laquelle il était venu, il jeta un coup d'oeil en arrière. Le Conseiller Sparacius continuait d'observer le présidium depuis sa fenêtre. Soran détourna son regard vers le bureau sur lequel il avait déposé le verre d'alcool qu'il avait accepté mais n'avait pas bu.

-J'ai toute les infos qu'il me faut pour mener à bien cette mission Monsieur, alors, gardez moi mon verre au frais pour que j'en profite à mon retour.

Il passa le seuil de la porte pour rentrer chez lui, et prendre ces dispositions pour rencontrer ces futurs compagnons ainsi que pour les convaincre de se joindre à lui.
Après quelques minutes de trajets, le spectre se retrouva chez lui, Smirite dormait encore affalé dans son fauteuil, la télé allumé. C'était un flash info à propos de la dispartion du célébre avocat Neil Jords ainsi que de d'autres disparitions de personnes influentes cette année. Il se souvenu lorsqu'ils avaient déclaré que le commandant Shepard avait disparu en mission, l'héroïne de la Citadelle et la première Spectre humain venait d'être déclaré K.I.A. Il se dirigea vers sa chambre pour relire les fiches et envoyer un message de ceux qui se trouvaient sur la Citadelle.