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 Next gen. 8)

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AuteurMessage
Azurya Fo'elis

Azurya Fo'elis


Messages : 389
Date d'inscription : 21/01/2010
Exprimez-vous! : ... Rien à dire.

Identité
Race: Humain.
Planète natale: La Citadelle.
Profession / rang : Au chômage.

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MessageSujet: Next gen. 8)    Next gen. 8)  I_icon_minitimeSam 31 Juil - 0:08

« Dios mío! C'est quoi tout ce grabuge? »

Enrique était couché sur le sol froid du vaisseau, entre deux caisses énormes. Il tentait tant bien que mal de garantir son confort, mais le bois et le métal ne faisaient point bon ménage pour une telle demande. Mais c'était de sa faute et uniquement de sa faute s'il s'était trouvé dans une pareille situation. En effet, comme à l'accoutumée, Enrique voyageait de façon clandestine de planètes en stations spatiales afin d'éviter de payer pour des services inutiles, d'autant plus que son revenu inexistant ne lui permettait pas un tel luxe. Il aurait très bien pu rester à Oméga, mais il avait envie de nouvelles aventures, de nouvelles histoires. Oméga avait plusieurs avantages, mais après avoir scruté les lieux une dizaine de fois à la recherche d'un emploi, la station spatiale perdait rapidement son intérêt. Il se dirigeait donc vers la Citadelle, la tête durement accotée contre une caisse, les pieds touchant presque ses épaules. Malheureusement pour lui, Enrique était bien loin d'être un contorsionniste inné, ce qui l'aurait grandement aidé durant tout ce pénible périple...

Bref, après avoir traversé une zone de turbulences, le vaisseau arriva finalement à destination, mettant par le fait-même fin à l'atroce voyage qu'Enrique avait vécu, aussi laconique était-il. Comme on ne change jamais une recette gagnante, le pyromane fit comme à l'habitude et fit mine d'être dans l'équipage. Il empoigna l'une des lourdes boîtes de l'endroit où il se trouvait et se dirigeait machinalement vers les étages supérieures. Heureusement, le vaisseau était en soit plutôt grand, ce qui lui octroyait une plus grande facilité à se morfondre dans la foule. Certains matelots le regardaient d'un air dubitatif, mais aucun d'entre eux ne lui demanda de s'identifier, à la plus grande joie d'Enrique. Alors qu'il était sur le point de quitter la salle de réunion, une voix on ne peut plus sérieux l'interpella :

« Hep! hep! Qu'est-ce que tu fais avec cette boîte? »

Enrique continua sa route, en faisant comme si il n'avait rien entendu à la remarque de ce qui semblait être le capitaine. Alors qu'une goutte de sueur perlait sur le front du pyromane, ses jambes se mirent à trembler légèrement et son cœur à se débattre comme jamais il ne l'avait fait auparavant. De nature anxieuse, le moindre soucis rendait Enrique plutôt inquiet. Au moment où il atteignait finalement le seuil du vaisseau, la même voix s'écria, cette fois-ci d'un ton à la fois teinté par la colère, mais aussi par le doute :

« C'est à toi que j'parle. Celui avec la boîte. »

Enrique arrêta soudainement de respirer, fit un demi-tour sur lui-même et lança tout bonnement, en espérant que sa réplique soit la plus réaliste possible :

« Chef, je croyais que je devais transférer les boîtes jusqu'aux portes de la Citadelle. Je dois les reposer là-bas? Mes intentions étaient loin d'être mauvaises! »
« Chef? Enfin bref... Non, les boîtes devaient rester dans dans le vaisseau... »
« Oh, d'accord. Navré, je vais les... »
« Hep! hep! Mais qui es-tu au fait? Je crois ne t'avoir jamais croisé dans le vaisseau, et tu ne portes pas l'uniforme règlementaire... Je... Reste ici et ne bouge pas. Je reviens. »

L'homme se précipita à l'intérieur du vaisseau, ayant probablement découvert l'intrusion d'Enrique. Paniqué, ce dernier se mit à courir à toute vitesse, ne prenant même pas le temps de déposer la caisse qu'il tenait. Il se ruait vers l'horizon, ne sachant pas trop où aller. Mais qu'importe : tout ce qu'il voulait à cet instant, c'était de fuir le plus prestement possible pour éviter des ennuis. Alors que l'entrée de la Citadelle se trouvait seulement à quelques mètres de lui, il fonça violemment dans un passant qui s'était innocemment positionné sur la ligne de course d'Enrique. La chute fut plutôt brutale, et le pyromane fut lui-même propulsé longuement dans les airs avant de retomber violemment sur le sol. La caisse, quant à elle, fit quelques vrilles et atterrit un peu plus loin, heureusement toujours en un morceau. Tous les regards se posèrent sur lui, de même que celui de la demoiselle qui s'était intercalée dans son chemin. Pour seule excuse, il soupira:

« Euh... Désolé. Mais je dois y aller. »

Entretemps, le membre d'équipage du vaisseau était parvenu à aller chercher ses supérieurs, et tous se trouvaient à présent devant Enrique lui-même. Son visage devint promptement livide, et ses yeux hébétés témoignaient de l'angoisse qui l'habitait à ce moment. Le plus colosse des trois hommes présents, qui semblait selon son accoutrement être un commandant ou du moins un individu haut-placé dans le vaisseau, affirma :

« Bon, bon... On essaie de partir avec les biens de MON vaisseau? »
« Non, je vous promets que... Ce n'était pas mon intention. Je croyais que... »
« Silence! Ce n'est pas la peine de vous inquiétez. Je suis d'humeur plutôt sympathique aujourd'hui, et j'ai décidé que je serai clément avec vous. »
« Merci monsieur, tenez. Reprenez cette caisse et... »
« Malheureusement, je ne pourrais pas en dire autant pour la SSC... »
« Vous n'allez quand même pas... »

Voyant que la jeune femme se trouvait toujours à ses côtés, Enrique en profita pour tenter de reprendre le dessus de la situation. S'approchant quelque peu d'elle, le pyromane lui chuchota quelques mots à l'oreille, la suppliant de l'aider :

« Je vous en supplie. Aidez-moi... Je ne suis pas un criminel. Je suis pauvre et j'essaye de voyager gratuitement, c'est tout... »

Peut-être avait-il trop donné d'informations à une inconnue? Pour l'instant, son intimité ne lui importait que très légèrement. Il voulait à tout prix se sortir de cette fâcheuse situation. Enrique priait silencieusement, implorant les cieux de l'aider. Il ne voulait pas se retrouver dans une quelconque cellule, ou encore subir les ordres des SSC...
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