Un nouveau départ

Titre : Un nouveau départ

Statut : Fermé

Participants : Rowland Taylor, Ellhann Sovelis

Le réveil sonna et Rowland eut du mal à sortir de sa torpeur. C'était sa première bonne nuit depuis cette horrible mission sur SR388. Il avait obtenu un permission de deux semaines pour s'en remettre. Il se leva, prit une douche et mangea un bout en vitesse. Il décida d'aller à la salle de sport, une petite heure de musculation lui ferait surement du bien et puis, il détestait ne rien faire. Il prépara quelques affaires et se mit en route. Il n'était pas particulièrement friant de l'ambiance de la Citadelle mais c'était préférable à la jungle dans lesquelles il avait probablement passé les pires nuit de sa vie. Il n'avait pas raconté grands choses à ses deux coéquipiers comme eux ne lui ont pas racontés le déroulement des combats dans l'espace. Tout ça c'est du passé pensa t-il et il était sorti de cet enfer vivant.

Il arriva finalement devant la salle de sport. Il sourit en voyant l'humaine à l'accueil lui dire bonjour. Elle lui sourit à son tour et lui tendit sa carte. Après une bonne heure de musculation et un douche rapide, il sortit de la salle de sport. Il bouscula une asari accompagnée de deux Krogans, ces deux derniers grognèrent à son passage et lui lancèrent une insulte dans un dialogue qu'il ne pouvait pas comprendre. Il n'y prit pas attention, il voulait profiter de cette journée.

Il descendit les marches qui menaient à une petite terrasse et s'apprêta à prendre l'ascenseur quand il entendit une détonation. Un nuage épais de fumer s'envola dans les airs et le bruit d'une alarme incendie se faisait entendre. Il courut immédiatement en direction de la salle de sport. Il vit le groupe qu'il avait croisé un peu plus tôt sortir de la salle pour se diriger dans une petite ruelle. Personne ne les remarqua, trop obnubilés par ce monstrueux spectacle. Il n'eut pas tout de suite le réflexe de les suivre et regarda s'il était encore possible de rentrer pour sauver quelqu'un mais les flammes dévorés déjà tout l'intérieur du bâtiment. Bizarrement aucune des fonctions anti-incendie de l'immeuble ne s'était déclenchées.

Il courut alors en direction de la ruelle et la descendit en quelques secondes seulement. Elle était déserte, les pas du Major se faisaient plus silencieux et plus lents. Il était à l'affût du moindre bruits mais il n'entendit rien et se remit à courir en direction du fond de la ruelle. Au moment où il allait déboucher de celle-ci, l'un des deux Krongans lui barra la route. Il mis d'instinct sa main à sa ceinture mais il n'avait pas de pistolet sur lui. Le Krogan le regarda et rigola.

- Hé mon gars tu t'es perdu ou quoi ?

Rowland ne lui répondit pas

- Tu sais personnellement, j'ai pas envie de te casse la gueule. C'est vrai tu m'as rien fait. Alors dans ma grande bonté, je te laisse partir. Tu vas rentrer chez toi et fermer ta belle petite gueule d'humain sur tout ce que tu as vu aujourd'hui.

- Je pense que tu t'es adressé au mauvais gars.

Il savait pertinemment que ses chances de venir à bout du krogan étaient minimes mais peut-être l'intimidation fonctionnerait-elle.

- Ah je t'aime bien toi. Il rigola de plus belle. Mais tu connais pas mes bosses, ils sont moins gentils que moi. Allez cherches pas la merde et casses toi tu veux.

Il disait ça sur un ton amusé comme si cette scène avait quelques chose de drôle.

- Bon tant pis tu l'auras voulu. Crois moi je vais être gentil je vais juste t'arracher la langue pour que tu dises rien aux chiens du SSC.

Rowland chercha dans son sac de sport. La seule arme possible qu'il y trouva était une barre à halters. Il dévissa l'un des deux poids et brandit cette masse improvisée fasse aux krogans. Le krogan était beaucoup trop sûr de lui. Sa charge maladroite laissait mille et une possibilités pour l'atteindre mais Rowland n'avait pas de combinaison de combat et le moindre coup du krogan pouvait l'envoyer au tapis en un seul coup.

Le krogan se prit le plat du poids en pleine face, il vacilla en arrière en secouant sa tête.

- Là, par contre, tu m'as vraiment foutu en rogne mon gars. Je vais te crever tu m'entends.

Il chargea d'une manière plus rapide, cette fois, il ne pourrait plus lui faire le même coup. Il brandit sa masse et la leva en l'air en attendant le Krogan qui fonçait sur lui. Mais il ne fut pas assez vif et rata son coup. Le Krogan l'envoya valser sur quelques mètres. Il se releva difficilement et vit que le Krogan ramassait la barre de fer. Il la maniait comme s'il n'avait qu'un cure dent en main. Il devait renoncer et s'enfuir, jamais il ne pourrait rivaliser à mains nues face à ce mastodonte. Mais sa vitesse de charge était plus rapide que la sienne. Il n'avait pas le choix, il devait quand même tenter. Il se mit alors à courir le plus vite possible pour sortir de la ruelle, il entendit le Krogan grogner et se mettre à courir à son tour. Il ne fallait pas qu'il se retourne, s'il le faisait, il était mort. Juste à ce moment, il vit Creed déboucher de la ruelle, l'arme aux poings. Il cria à Rowland de se mettre à terre et tira à plusieurs reprise sur le Krogan qui s'écroula de toute sa masse en émettant un râle de douleur.

Le Major se releva avec l'aide de Creed et se retourna sur son assaillant.

- Une chance que j'étais là Major hein. Un peu plus et vous vous faisiez écraser le crâne.
- Oui, merci beaucoup.

Rowland s'approcha de l'énorme carcasse.

- Faites gaffe Major, je lui ai tiré dans les genoux, il peut encore vous attraper. Qui c'est en fait votre nouvel ami ?

- Je ne sais pas mais on va vite le savoir. Tire le avec moi, on le mettre cotre le mur là.

Il s’exécuta et prit avec précaution le Krogan.

- Putain, j'ai mal. Pitié me tuez pas, j'ai des gosses sur Tutchanka, vous pouvez pas me faire ...

Rowland ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase qu'il lui saisit la gorge.

- Ecoute ordure, c'est toi qui va m'écouter. Je vous ai vu sortir du complexe tout à l'heure. Il y avait des innocents là mais des vraies ceux-là. Donc, si tu veux pas que je transforme ta petite cervelle en bouillie, t'as intérêt à répondre.

- Le SSC va pas tarder à arriver Major, on devrait peut-être les laisser faire.

Le Krogan ricana.

- Mon ptit, tu sais pas dans quoi tu mets les pieds si tu rentres dans cette affaire et t'as aucune idée de ce que cachait ce bâtiment.

- Pour qui tu travailles ? Réponds moi.

- Si je te réponds, on me tuera. Avec le SSC j'ai de grande chance de m'en sortir. Tu crois vraiment que je suis con à ce point là ?

Rowland lui asséna un coup de genou dans la face juste avant que les agents du SCC n'arrivent. Un des hommes se mit en avant.

- Agent Neil du SCC et vous êtes ?

- Major Rowland Taylor et Lieutenant Creed, commando de l'Alliance. J'étais présent lors de l'explosion. Je l'ai vu sortir en compagne d'une Asari et d'un autre Krogan. J'ai tenté de les poursuivre mais il m'a barré la route. Heureusement que le Lieutenant Creed était là sinon j'étais mort.

- J'aurais besoin de votre déposition plus tard dans la journée. Son nom est Morg, c'est un homme de main de Aelia, l'Asari que vous avez croisée. L'autre Krogan se nomme Targe Browg, c'est un ancien chef de guerre Krogan. Ils appartiennent tout trois à une ramification du Soleil Bleue. Apparemment, cette branche bosse sur le clonage et la manipulation génétique.

- Mais pourquoi faire exploser le bâtiment ? De nombreuses personnes se trouvaient à l'intérieur.

- Son propriétaire est un riche Volus, il s'appelle Holniz. Mais son implication on en sait rien et il est introuvable depuis peu. Enfin ne vous mêlez pas de ça. C'est notre affaire, passez cette après midi aux bureaux du SSC pour la déposition et oubliez tout ça.

Sur ces mots, les navettes du SSC décollèrent.

- Hum, un peu trop locace à mon goût si vous voulez mon avis. Généralement, les agents du SSC sont muets et là il nous a tout dit d'un coup, ça me semble louche.

- Je vais aller contacter l'ambassadeur Anderson pour demander si je peux servir d'assistant lors de cette affaire. Des innocents sont morts sous mes yeux, quelques secondes plus tôt et j'y restais moi aussi. De plus cet Agent Neil ne me dit rien qui vaille, il nous cache quelque chose. Pendant ce temps, appelle Tuldum et observez le QG du SSC prévenez moi si vous voyez quoi que ce soit d'anormal.

- On ne peut normalement pas intervenir dans les affaires du SSC. Vous en êtes conscient.

)- Je le sais Creed, si tu n'accepte pas de venir avoir moi je comprendrais parfaitement. De même pour Tuldum.

- Et vous laisser les honneurs surement pas. Allez Major à plus tard.

Sur ces mots, les deux hommes partirent dans des directions opposées. De toute façon, Rowland n'aimait pas les vacances.

Une fois arrivé à son appartement, Rowland n'attendit pas et se mit en communication avec l'ambassadeur. Un hologramme le fit apparaître devant lui.

- Bonjour Major, je vous écoute mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai réunion avec le Conseils dans moins de trente minutes.

- Monsieur l'ambassadeur. Veuillez m'excuser, je ne serai pas long. J'ai compilé le dossier, je vous l'envoie tout de suite sur votre Omni Tech. Un bâtiment à été pris pour cible par un attentat. J'ai presque failli y mourir et de nombreux humains étaient présent lors de l'explosion. J'ai réussi à arrêter l'un des auteurs de ce crime mais deux d'entre eux courent toujours. Avec votre permission, j'aimerais poursuivre l'enquête avec le SSC.

- Hum, intéressant Major. Mais en quoi un complexe sportif nous intéresse-t-il ? Ce ressemble à un règlement de compte, ce n'est pas comme ci les règlements de comptes entre bandes étaient neufs.

- Je me permet d'insister sur le fait qu'il y a de nombreuses zone d'ombre dans ce dossier. Apparemment, les personnes qui ont commis l'attentat font partie d'une ramification du Soleil Bleue, spécialisé dans le clonage et les manipulations génétiques. Et j'ai le sentiment que le SSC cache des informations. Et je vous le redis, de nombreux humains ont péris lors de cet attentat.

- Je suis désolé Major mais ce n'est pas à nous de nous charger de cette affaire. Les relations avec le Conseil sont déjà assez tendues comme cela pour que je m’immisce dans les affaires de sécurité de la Citadelle. Et je vous conseil de faire de même Major.

- Amba...

- Major, ne vous mêlez pas de ça vous m'entendez. C'est un ordre.

La communication cessa brusquement, Rowland était abattu par cette décision. S'il allait à l'encontre des ordres de l’ambassadeur, c'était la cours martial assurée. Il prit son Omni Tech et contacta Creed.

- Creed, vous m'entendez ?

- Oui Major, je suis avec Ilar. On a vu quelque chose qui devrait pas vous plaire. Ils ont relâché le Krogan.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Aucune idée, on s'est fait passer pour des journalistes mais on a rien voulu nous dire sur cet évènement. Et pire, on nous a dit que c'était un incendie d'origine accidentelle. Ils nous cachaient bien quelque chose. Major ? Vous êtes là ?

- Ah euh oui je suis là.

Il n'en revenait pas, cet évènement prenait des proportions qu'il ne soupçonnait même pas.

- On fait quoi Major ?

- On ne peut pas continuer, les ordres de l'ambassadeur sont de nous tenir à carreaux de cette affaire et de laisse le SSC s'en charger.

- Quoi ?

- Oui, il ne veut pas risquer l'incident diplomatique. Donc, on obéit et on arrête là.

Il entendit Creed soupirer. L'idée de ne rien faire le dégoûtait lui aussi mais il avait ses ordres.

- On se rappel plus tard, je pense que je vais me reposer un peu.

- Bien Major, vous avez raison. A plus tard.

La communication cessa et Rowland prit une aspirine pour faire passer l'horrible mal de tête qu'il traînait depuis le combat contre le Krogan. Sa déposition au SSC attendrait bien quelques heures. Il se dirigea vers son lit et s'écroula littéralement dessus. Il était vidé, épuisé et il ne mit pas longtemps avant de s'endormir. Il rêva de cette histoire, de la réceptionniste, de l'explosion.

Il fut réveillait pas son Omnitech. Il se leva difficilement et regarda l'origine de l'appel, c'était Creed. Il répondit, Creed parlait à voix basse.

- Quelqu'un est rentré chez moi Major, je ne sais pas où il est mais je l'entends au rez-de chaussée.

Rowland avait du mal à comprendre ce que son ami lui disait, surement n'était-il pas encore totalement sorti de son sommeil.

- Bon dieu Lieutenant, vous avez vu l'heure qu'il est ?

- Il monte, je vois sa silhouette, c'est un Krogan. Et merde.

Des coups de feu suivirent ces mots et après quelques secondes le calme était revenu. Rowland entendit un rire roque avant que l'appel ne soit coupé.

- Creed, Creed répondez. Lieutenant, vous êtes là ?

Il n'attendit pas une seconde, il mit sa combinaison et prit son pistolet. Pendant qu'il se préparait, il entendit lui aussi du bruit au rez-de-chaussée. Il arma son pistolet et descendit lentement les marches. Il avait fermé tout les rideaux et l'appartement était plongé dans l'obscurité, on y distinguait presque rien. Son bras tremblait légèrement et sa respiration était rapide.

Il arriva à la dernière marche et inspecta la cuisine. Plusieurs ustensiles étaient à terre, il allait s'abaisser quand il sentit un courant d'air sur sa nuque. Il eut juste le temps de courber son son cou que la lame s'abattit dans un des meubles. Il se retourna et tira plusieurs coup de feu dans la direction d'où provenait l'attaque. Il se reçut un coup de pied dans les reins qui le fit lâcher son pistolet. Il vacilla et se mit en garde en se retournant. Ce n'était pas un Krogan, une telle dextérité et une telle vitesse, cela ne pouvait être qu'une Asari. Il arriva à parer un coup de poing de son adversaire et asséna à cette dernière un coup de coude en pleine face. La silhouette recula et attaqua de plus belle. Il arrivait à parer ses coups mais il n'avait que très peu d'ouverture. Un coup de poing l'envoya sur l'un des plans de travail. Il ramassa un couteau au passage et contre attaqua directement. Il blessa l'Asari, elle émit un cri aigu de colère. Elle fonça sur son sabre pour l'arracher du métal dans lequel il s'était encastré. Rowland sauta sur elle mais elle l'envoya à l'autre bout de la pièce avec son pied. Dans le noir, le combat était tout sauf évident, il tenta d'appuyer l'interrupteur mais il ne marchait pas, l'Asari l'avait probablement détruit avant qu'il ne descende. Il tâta le sol autour de lui et ramassa son pistolet. Il essaya de rallumer la lampe de son pistolet mais elle s'était surement brisée lorsqu'il avait lâché ce dernier, il se retourna vers l'endroit où était planté le sabre. Il se mit dans le coin de la pièce pour avoir le plus grands champs de vision.

- Je dois dire que tu te défends plutôt bien pour un humain.

Elle laissa échapper un rire en disant cela.

- Montre toi, et on verra si tu seras toujours aussi arrogante.

- Mais c'est qu'il s'énerve le monsieur. J'aime faire durer les plaisirs, mais tu as de la chance je ne vais pas te tuer aujourd'hui. Je te garde pour la fin toi. Cependant, ce combat m'ennuie.

Rowland tira dans la direction d'où venez la voix de l'Asari. Il scrutait la pièce, à la recherche du moindres mouvements. Un couteau de lancer vint alors se planter dans sa cuisse. Il serra les dents et jura. Rowland avait baissé sa garde, il eu juste le temps de tirer un coup de feu dans la direction de la silhouette avant qu'elle ne plonge sur lui. Il entendit un cri et puis le néant s'empara de lui.

Une autre voix se fit entendre dans la noirceur de l'appartement.

- Morg a grandement sur estimé ces deux là, c'est vraiment un incapable. Je lui suis tombé dessus, il n'a rien pu faire.

- Ne le blâme pas, Morg nous est utile dans certaines circonstances mais je te l'accorde, il est stupide de temps en temps. Cet humain, par contre, ne dénote pas de sa réputation en tout cas. Il a réussi à m'atteindre avec une balle, ce n'est pas tout les jours que ça arrive. Embarque-le lui aussi, on retourne à notre planque.

Sa tête le faisait horriblement souffrir, il avait du mal à ouvrir les yeux. Il tenta de bouger mais ses poignets et ses pieds étaient liés et maintenus par des chaînes. Il était impossible de se défaire de ses liens. Il retrouva doucement ses esprits et vit que Creed subissait le même sort à quelques mètre de lui. Un traînée de sang séché était visible sur son front, surement le coup de Krogan pensa Rowland. Il se débattit mais comprit très vite que c'était vain. Il remarqua qu'on lui avait enlevé sa combinaison ainsi que son Omnitech. Ils gisaient sur une caisse un peu plus loin. Elle était évidemment impossible à atteindre. Il entendit un gémissement venant de Creed.

- Ah merde, ma tête.

- Content de voir que vous allez bien Lieutenant.

- Major ? Qu'est-ce qu'on fout ici ? C'est quoi cet endroit ? Je me souviens d'avoir vu quelqu'un foncer sur moi dans mon appartement puis plus rien, le trou noir.

- Oui, on m'a attaqué chez moi également. Ne vous inquiétez pas, on va se sortir de là.

- On ? Vous êtes comique vous. On est attaché.

L'endroit où il se trouvait était une sorte d'entrepôt humide. Ils entendaient à peine le brouhaha pourtant incessant de la Citadelle. Ils devaient être dans les bas-fonds. Ce qui revenait à dire que personne ne viendrait les aider.

- Et Ilar ?

- Il est aussi retourné chez lui. Mais apparemment, ils ont fait une fixation sur nous deux.

Des bruits de pas se firent entendre et la petite porte de cette cellule improvisée s'ouvrit laissant apparaître une silhouette massive de Krogan. En entrant, Rowland vit qu'une silhouette élancée suivait le mastodonte. Surement l'Asari pensa-t-il.

- Ah je me disais bien que j'allais revoir vos jolies petites gueules quelques part.

Morg parlait sur la même intonation que lors de l'affrontement, avec un pointe d'amusement. Ses blessures avaient pratiquement cicatrisés et bien qu'un Krogan avait un système interne qui soignait plus vite les blessures, cela n'allait jamais aussi vite. Il s'approcha de Creed et lui mit un violent coup de poing dans les reins. Le Lieutenant laissa échapper un cri étouffé.

- Ca c'est pour mes genoux.

- Ah ... merde. C'est tout ce que t'as mauviette ?

Morg rigola une nouvelle fois mais fut stoppé dans la lancée de son deuxième coups par une vois féminine.

- Ca suffit Morg, je veux que mes invités soient en forme. Pour le moment, j'ai besoins d'eux. Ils ont des informations ... compromettantes.

Elle n'était plutôt petite pour une Asari, mais elle était par contre d'un beauté incroyable et avait la grâce d'un félin. Rowland comprenait maintenant pourquoi il avait eu du mal à la toucher lors de leur affrontement. Elle parlait doucement, détachant chaque lettres. On aurait dit qu'elle éprouvait du plaisir à parler de ses "proies", comme si elle parlait d'un jouet.

- Vous êtes Aelia n'est-ce pas ?

- Hum, vous êtes bien informé. C'est exact, je suis chercheuse en génétique et accessoirement assassin. On peut dire que c'est l'un de mes ... passe temps.

Un sourire laissa entrevoir ses dents blandes.

- Que nous voulez vous ?

- Disons que ... vous avez voulu fuiner dans des affaires qui ne vous regardez pas et que maintenant je dois savoir si vous savez des choses de trop sur nous.

- Je reconnais bien là les méthodes du Soleil Bleue, à tuer des innocents.Ils n'avaient rien avoir dans votre sale plan.

- Ne me confonds pas avec ces chiens veux-tu. Nous ne sommes qu'une ramification éloignée. Disons que je me serre de leur argent et je leur partage quelques une de mes découvertes. Et pour le complexe, il y a encore tant de chose que vous ignorez mon cher. Si je vous dis que les sous-sols était plein a craquer d'embryons génétiquement modifiés, vous ne me croiriez pas.

- C'est pas vous le chercheur en génétique ? A qui pouvait bien appartenir ces ... "embryons".

- Vous vous trompez. Enfin je ne devrais rien vous dire mais, comme vous ne reverez probablement plus jamais la lumière du jour. Mon projet avançait bien, on essayé d'amplifier les pouvoirs biotiques de manière accrue sans pour autant endommager le sujet. Après plusieurs ... comment dire échec ... on a trouvé le sujet zéro. On a pu le cloner et on en a créé quelques un. Je ne voulais pas partager mes découvertes avec ce Volus, c'est lui qui servait d'intermédiaire entre l'organisation et moi. Il me fournissait l'argent et je lui fournissais les données. Le problème est que, en tout bon Volus, il a gardé un échantillon lorsque j'ai envoyé une infime partie de mes résultats à l'organisation et il l'a fait dupliquer. Il a donné un flacon au Soleil Bleue et a gardé le reste pour lui. Sacré Holniz, dommage qu'il ai disparu.

- Ça ne lave pas le sang que vous avez sur les mains. Vous vous dîtes différents des Soleils Bleus mais en fait, vous employez exactement les même méthodes.

- Vous vous trompez, ce qui est arrivé au complexe est regrettable mais nous n'y sommes pour rien. Nous sommes rentrés pour aller voir Holniz, la réceptionniste ne voulait pas nous laisser rentrer mais avec un peu de ménagement, elle a accepté. Une fois qu'on est arrivé dans le stock, la moitié n'était plus là et des explosifs étaient placées un peu partout dans la pièce. On a dû s'enfuir, on ne pouvait pas rester là.

- Vous rabattez la faute, c'est vous l'auteur de ces expériences. Vous êtes autant responsable que ce Volus.

L'asari avait perdu le sourire qu'elle arborait au début de cet "interrogatoire" et elle semblait perdre patience.

- Je pense que vous du mal me comprendre.

Elle s'approcha lentement de Rowland. A chaque pas, son visage se crispé et elle affichait un sourire de démon. Même Morg s'était légèrement reculé. Elle était maintenant si près que Rowland pouvait sentir son souffle sur sa face.

- VOUS êtes mes prisonniers, vous allez m'obéir.

Rowland se sentait mal, cette phrase résonnait dans sa tête et devenait de plus en plus lointaine, elle lui avait planté une seringue dans le cou. Tout se brouilla autour du Major et il tomba une nouvelle fois dans un profond sommeil.

Rowland fut réveillé par le grincement aigu de la porte de la cellule. Il avait la vue brouillée mais il distingué la silhouette de l'Asari. Elle lui jeta un gros sceau d'eau à la figure pour le réveiller d'un coup. Elle affichait le même sourire satisfait que la fois précédente. L'un des Krogans apporta ensuite un panel d’ustensiles tous plus rebutant les uns que les autres. Aelia en prit un et le fit voyager dans ses mains comme si il s'agissait d'un jouet. Elle regarda Creed, qui avait toujours cette traînée rouge/noire qui lui traversait le visage. L'Asari se retourna ensuite vers le Major.

- Bon nous allons, reprendre depuis le début. Pourquoi me cherchez-vous ? C'est le Soleil Bleu qui vous envoi ?

- Je vous le répète, on est des soldats de l'Alliance.

Il dit cela en élevant la voix.

- Hum peut-être qu'un peu d'aide vous déliera la langue.

Elle prit le scalpel avec lequel elle jouait quelque seconde plus tôt et se dirigea vers Creed.

- Qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez, je vous dis qu'on est de l'Alliance bordel. On a rien avoir avec le Soleil Bleu.

Il hurlait de rage en prononçant ces mots.

- Hum pas assez convaincant.

Creed gémissait, il était encore étourdi par la piqûre de sédatif. Il murmurait "pitié, on est de l'Alliance". La Major se démenait sur ses chaînes au fur et à mesure que le scalpel s'approchait de l oeil de son ami.

Mais la scientifique fut arrêtée dans son élan. Une détonation se fit entendre derrière la porte et Morg rentra à toute hâte dans la pièce.

- Madame, ils nous ont retrouvés.

- Et merde.

Elle crache un juron Asari entre ses dents et se rapprocha du Major. Il était soulagé, bien sûr, il ne savait pas ce qui allait se passer mais son ami était sauf.

- C'est vous qui les avez ramené c'est ça ?

- Avec les mains et les pieds liés, je ne vois pas comment j'aurais réussi.

Il ne savait pas ce qui le faisait sourire mais, sans doute avec l'aide du sédatif, il trouvait cette situation amusante.

- Effacez moi ce sourire, si vous appartenez à l'Alliance, n'attendait aucune clémence de leur part. Ils vont tueront vous et votre ami.

- Si vous êtes si innocente que vous le dite. Libérez-nous et on va aidera à sortir d'ici.

Aelia semblait agacée par cette situation mais sans l'aide du Major et de Creed, elle n'avait aucune chance de s'en sortir. L'autre Krogan rentra à son tour dans la cellule.

- Aelia, ils ont pénétrés dans le bâtiment, il faut sortir d'ici au plus vite. Si ils vous trouvent, ils vous tueront.

- Je pensais que vous travailliez pour eux.

- Vous ne savez pas tout... Si vous n'êtes pas l'un d'eux, vous nous serez plus utile détachés. Mais au moindre faux pas, je n'hésiterai pas.

- Vous avez ma parole.

Elle enleva les chaines du Major et du Lieutenant. Creed avait du mal à tenir sur ses jambes mais Aelia lui injecta une substance qui eu pour effet de complètement le remettre sur pied. Elle s'approcha de Rowland et lui fit la même piqûre.

- Ça vous remettra d'aplomb. On a plus de temps à perdre, on doit y aller.

- Je passe devant avec l'un de vos Krogan, Creed couvrira nos arrières.

- Hum tu sauras suivre, minus ?

Le Major sourit à la rèflexion de Targe, il n'avait pas une entière confiance en eux mais, si Aelia voulait vraiment les éliminer, elle l'aurait fait depuis le début.

Le petit groupe se mit en marche. On aurait dit un vieil hôpital désaffecté. Aelia indiqua la direction du labo, ils devaient impérativement détruire toutes ses recherches pour qu'elle ne tombe pas aux mains de l'organisation.

- Je ne comprends pas pourquoi vous voulez détruire vos recherches. Vous ne leur avait pas fourni vos résultats ?

- Le gêne que j'ai créé n'a pas seulement pour effet de décupler les pouvoirs biotiques. Il rend insensible à toute émotion en désactivant certaines parties du cerveau du sujet, ce qui en fait une arme sans conscience, une sorte de zombie et de plus, il peut tuer si le sujet est soumis a une trop forte dose. Je ne l'ai découvert qu'il y a peu, je savais que ces effets feraient des intéressés chez mes "employeurs" et si ils avaient eu ce produits, qui sait ce qu'ils en auraient fait. J'ai donc donné une fausse version du gêne, trop incomplète pour être réellement efficace. Apparemment, ils s'en sont rendu compte.

- Pourquoi ne pas avoir arrêté dans ce cas ?

- C'est plus compli...

A ce moment, des soldats du Soleils Bleus apparurent au bout du couloir. Ils se mirent tout de suite à couvert. L'échange de coups de feu était intense et s'ils ne bougeaient pas de la très vite, des renforts allaient arriver.

- On ne passera jamais, vous devez partir par l'autre sortie. Je me charge du labo.

- Il n'en est pas question.

- Aelia, tu dois t'enfuir, je vais faire exploser le labo. Bientôt, d'autres hommes du Soleil Bleus vont arriver et ils seront trop nombreux. Je ne veux pas faillir à ma promesse, tu m'entends.

C'était la première fois que Rowland percevait autant de sensibilité dans la voix d'un Krogan. Il vit ce dernier ce retourner sur lui.

- Vous ne savez pas tout, veillez sur elle s'il vous plaît.

Sans vraiment comprendre ce qu'il voulait dire, il acquiesça de la tête. Le krogan sorti une grenade et des explosifs de son sac. Il prit également sa masse qui été fixée dans son dos. Il se retourna ensuite vers Morg.

- Veille sur elle aussi Morg, je sais que ça n'a jamais vraiment été la joie entre nous mais j'ai confiance en toi.

- Je ne te décevrai pas mon frère.

Sa voix tremblait. Il fit un dernier adieu à Aelia. Et se mit à courir vers les deux soldats au fond du couloir. Dans un dernier cri, Aelia cria à Targe de revenir. Il fallait avancer maintenant. Rowland tira Aelia et lui cria qu'il fallait y aller. Elle semblait complètement perdue et son regard était vide. Le Major se retourna alors sur Morg.

Où est la sortie dont parlait Targe ?

- Par ici, suivait moi.

Le Krogan les amena dans des petits escaliers. Ils les descendirent en quatrième vitesse et débouchèrent sur un long couloir sombre.

- C'est le tunnel de maintenance, il débouche sur une rue l'autre bout du de l'avenue.

- Très bien, mettons nous en route.

L'Asari semblait toujours perdue dans ses pensées, elle pleurait et avait son regard pointé vers le sol. Rowland l'attrapa une nouvelle fois par le bras pour la faire avancer plus vite. Le groupe haletait mais après cinq minutes de course effrénée, le groupe arriva devant une porte. Ils s'empressèrent de l'ouvrir et de sortir dans la rue. Ils montèrent les marchent qui se trouvaient devant eux. De là, ils virent le labo exploser. Le souffle fit voler les vitres en éclat et un large nuage s'échappait du lieu ou devait se trouver le laboratoire. L'Asari tomba à genoux devant ce terrible spectacle et elle resta prostrée sans un mot. Rowland s'approche d'elle et lui posa sa main sur son épaule. Mais elle ne réagit pas. Ils ne devaient pas trainer, des agents du SCC allaient bientôt rappliquer.

Le petit groupe arriva sur un petit square très fréquenté des bas-quartiers. Ils estimèrent être hors de danger du Soleil Bleu. Du moins, pour le moment. Aelia n'avait toujours pas dit un mots depuis cette tragique explosion. Morg discutait de la marche à suivre avec Creed, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'était pas d'accord du tout.

- Ecoute gros tas de viande, on fera ce que moi et le Major on vous dira de faire.

- Sac à viande ? Tu veux un autre coup de genoux dans les rotules toi à ce qu'il me semble.

Rowland secoua la tête devant ce spectacle ridicule. Il ne rigolait plus du tout depuis leur fuite, dans quoi s'était-il fourré. Il arriva même à regretter d'avoir croisé le chemin de cette Asari.

- Vous allez arrêter vous deux. Lieutenant, je suis votre supérieur et dois je vous rappeler qui vous dit quoi faire ici ? Morg, quant à toi, ne prends pas attention à lui mais je pense que vous n'êtes pas en position de négocier toi et Aelia. On va faire deux groupes, je vais rentrer avec Aelia. Lieutenant, vous emmènerez le Krogan chez vous. On aura moins de chance de se faire repérer comme ça.

Il dit ça sur un ton martial et Creed et Morg n'avait pas l'air ravi de cette décision mais ce bref rappel à l'ordre avait remis les choses en place. Il se contenta d'un petit "A vos ordres" de la part de Creed et ils partirent par de deux dans des directions opposées.

Il ne savait pas trop ce qu'il allait faire ensuite, mais dans l'immédiat c'était la meilleur solution. Ce qui est sûr c'est qu'il n'avait pas de temps à perdre. Si l'Alliance apprenait qu'il avait traîné dans des histoires aussi louche, il ne lui serait accordé aucune clémence. Il devait agir seul cette fois. La meilleure idée serait probablement de savoir ce qu'est devenu Holniz et qui a coordonné cette attaque sur le laboratoire. Il s'en tenait à ces deux hypothèses pour le moment, mieux vaut ne pas trop prévoir se disait-il.

Il arriva très vite chez Tuldum. Il sonna à sa porte et il vint lui ouvrir. Il eu l'air à la fois soulagé et surpris. Surement ne s'attendait-il pas à le voir arriver dans cet état et surtout avec une Asari.

- Je sais ce que vous vous dîtes, je vais vous expliquer. Vous me laissez entrer ?

- Oh bien sur Major, rentrez. Je vais vous aider.

Il aida Rowland à mettre l'Asari sur le canapé et ils allèrent tout deux discuter dans la pièce d'à côté. Aelia, semblait de toute façon, trop sonnée pour se rendre compte de quoi que ce soit. Le Major expliqua à son ami tout ce qu'il venait de se passer depuis leur capture. Cela n'eu pas l'air de surprendre Tuldum au grand étonnement de Rowland.

- Hé bien Major, le moins qu'on puisse dire, c'est que vous savez vous attirer des ennuis. Et vous êtes bien sûr qu'elle ne tenterait pas de vous attirer dans un sale coup ? Après tout, on ignore tout d'elle et des gens qui la suivent.

- Si elle voulait nous tuer, elle l'aurait déjà fait depuis longtemps et, à voir sa réaction quand Targe a fait exploser le labo ... Enfin tout ce que je sais c'est qu'on ne peut plus reculer et on doit trouver qui est derrière tout ça.

- Je pense qu'un peu de repos vous fera le plus grand bien. Prenez une douche et faites un petit somme. Je vais dire la même chose à ... Aelia ?

Le Major acquiesca et il s'apprêtait à partir de la pièce.

- Au fait Major, vous avez gâté Creed. Alala je plains ce pauvre Krogan.

Tuldum disait ça en rigolant. Le Major admira le calme de son compagnon face au évènement et il aimait avoir une personne comme ça à ces côtés, surtout dans une mission aussi folle que celle-ci.

- Oui, gâté, c'est le mot.

Le Major quitta la pièce et se dirigea vers Aelia, il s'assit à côté d'elle et la regarda pendant quelques secondes sans rien dire. Il n'avait pas remarqué jusque là mais c'était une Asari d'une grande beauté. Elle avait perdu son air maniaque pour un plus mélancolique ce qui lâchait quelque peu ses traits. Elle se réfugiait surement derrière ce masque pour se protéger de quelque chose que Rowland ignorait surement encore.

Il se leva et s'arrêta face à l'Asari.

- Je pense que vous avez eu votre dose de catastrophe pour aujourd'hui. Mon ami va vous préparer de quoi dormir. Prenez une douche et reposez vous un peu. Demain on discutera de la marche à suivre.

Elle ne répondit pas, il n'attendait aucune réponse. Il se doutait que pour aujourd'hui, la douleur qu'endurait Aelia était beaucoup trop forte pour qu'elle ouvre sa bouche.

Il monta les escalier et se dirigea vers la douche. Le temps de quinze minutes, il oublia tout ce qui venait de se passer. Il sortit de la cabine et mit un vêtement léger, il se dirigea alors vers la chambre. En ouvrant la porte, il entendit Aelia monter accompagnée de Tuldum qui la soutenait en essayant de lui parler sur un ton réconfortant. Elle s'arrêta face à la porte de la salle de bain et se tourna vers Rowland.

Elle toussa pour s'éclaircir la gorge.

- Merci, Major, merci de nous venir en aide.

Rowland lui donna, en guise de réponse, un sourire et Aelia rentra dans la pièce. Le Major s'écroula sur le lit et ne mit pas longtemps à s'endormir.

[Introduction]

Ellhann préparait ses cartouches thermiques et ajustait ses sangles pendant que Tergus pilotait la petite voiture qu'ils avaient loué. Après avoir vérifié sur les siège arrière que le reste de leur matériel était bien à sa place, il pris la communication en provenance du Mjöllnir.

« - Ici Sorlen, vous arrivez en vue du bloc ou se situe l'appartement. J'envoie les coordonnées de la place la plus proche de l'entrée pour y poser le véhicule. A cette heure ci dans ce genre de quartier résidentiel, peu de chance pour que vous croisiez qui que ce soit dans la rue.

- Merci Sorlen on se pose. Ellhann terminé. »

Tergus posa doucement le véhicule à quelques dizaines de mètres de la porte de l'appartement. Malgré la nécessite d'être discret, ils avaient renoncer à enfiler des vêtement civil par dessus leurs armures... Mais même trois tailles au dessus ça n'était pas passé ...
Le commandant comptait donc sur l'heure creuse pour ne croiser personne.
Même si 3h du matin, à la citadelle, ça ne voulait pas dire grand chose...
Il alluma son affichage tactique léger, l'appareil ne tenait que sur le coté gauche de sa tête et s'affichait sur l'œil du même coté.
Laissant son nouveau casque, trop reconnaissable, sur la banquette arrière, il fixa son carnifex à son holster avant de sortir du véhicule.
Tergus et lui avancèrent tranquillement en direction de la porte, le turien suivant le commandant quelques mètres plus en arrière et légèrement décalé.

Alors que le jeune homme allait appuyer sur le système de sonnerie, il remarqua que la commande d'ouverture de la porte était inactive... Il appuya lentement sur le bouton d'ouverture...
Rien...
Il se reculât très lentement en silence contre la paroi, du coté droit de la porte.... Faisant signe à Tergus de se mettre à couvert il sortit son carnifex...
Après quelques secondes il fit un nouveau geste à son attention et le turien vint se placer à coté de lui. Allumant son omni tech il se mit à analyser le système de la porte...
Après avoir pianoté quelques commandes il se recula de l'autre coté de la porte. Plusieurs secondes lus tard la commande se remis en marche avec un discret « bip ».
Ellhann scruta une nouvelle fois la ruelle... Personne.
Il activa la commande de la porte qui s'ouvrir lentement avec un son caractéristique. D'un seul mouvement il entra dans la pièce et alluma la lumière, comptant paralyser un possible système de vision nocturne adverse... Là aussi personne... Mais un joli merdier étalé un peu partout....
Visiblement il y avait eu une petite bagarre ici. Ils firent rapidement le tour du petit duplex, avec circonspection, puis Tergus retournas au véhicule chercher du matériel d'analyse... Ainsi que le casque du commandant.
Ellhann enfila le casque intimidant et alluma tout les systèmes.

« - Sorlen, tu me reçois ? On est dans l'appartement. Je vais balancer ma vision sur la fréquence du vaisseau.
Là, tu reçois ?

- Parfaitement commandant, c'est un joli merdier, notre oiseau as bien eu des ennuis...

- Oui mais maintenant il faut savoir si il a réussi à s'en sortir... On fait le tour et on embarque les preuves, ensuite on file chez sont lieutenant, un certain Creed. Le rapport indique qu'ils sont plutôt en bon terme. »

Tout en discutant, il parcourait la pièce du regard, et il n'eut pas à beaucoup chercher, une énorme entaille ornais le plan de travail de la cuisine... Une lame, fine à en juger l'entaille et légère au vu de la profondeur... Une lame d'assassin, pour tuer vite et proprement, ça ne laisse que peu d'option.. De l'asari ou un drell, les deux races ayant la réputations de faire des assassins discret et agiles comme nulle autre dans la galaxie. Visiblement le tireur avait loupé son coup puisque mis à part une petite tache de sang sur le carrelage, la pièce restait « Propre ».
En inspectant le sol le commandant remarqua l'un des couteaux de cuisine manquant sur le socle...
Il se baissa pour le ramasser délicatement, une substance violacée très sombre avais séché sur une bonne partie de la pointe...
Voyant par le casque , Sorlen intervins dans le communicateur.

« - Du sang asari, celui des turiens est bleu et devient noir en séchant.

- Et les drells ?

- Plutôt verdâtre il me semble et il s'écaille en séchant...

- Ok notre assassin est une asari et visiblement elle n'as pas réussi son coup... Elle en as même pris un petit je dirais... Mais qui des deux as réussi à s'en tirer bon sang, il n'y a ni cadavre ni marre de sang...
Malgré tout je ne donne pas cher d'un type en caleçon surpris au milieu de la nuit par une assassine asari...Quoique en caleçon avec une asari...

- Pas si surpris apparemment, je viens de trouver son flingue par terre. Si il as pu le sortir c'est qu'il s'attendait à quelque chose...

- Hum … Notre homme devait en savoir un peu trop et il s'en doutai... Mais si il n'as pas pris son arme avant de partir... c'est soit qu'il s'est fait maitrisé.... Soit qu'elle l'as désarmé, qu'il s'en est tiré mais qu'il as fuit sans … La deuxième possibilité me semble assez peu probable... Mais si elle était venue le tuer comme semble l'indiquer l'entaille dans la cuisine. Pourquoi elle l'aurai embarqué vivant... Interroger n'aurait aucun intérêt... Enfin pas à mon sens à moins qu'il ne nous manque un élément.

- Il as peut être vu ou récupéré quelque chose qu'ils voulaient...

- Oui c'est une hypothèse.... Mais si c'est bien le cas je vous parie que son amis Creed est au courant... »

A ces mots Ellhann se tourna vers Tergus qui tentait désespérément de déchiffrer l'expression de son commandant et amis à travers la visière blindée et opaque du casque kestrel... Mais ils durent se comprendre malgré tout car ils se précipitèrent pour ranger le matériel, éteindre et sauter dans le véhicule alors que Sorlen calculait leur itinéraire...

« - Bon sang si ces deux idiot étaient aussi proche je met ma mains à couper que son pote à eu lui aussi de la visite...

- Commandant ici Caldwel, on est arrivé sur les lieux... C'est loin de tout ici... Apparemment c'est un truc assez profond qui as sauté... Mais d'ici on ne vois pas grand chose, on as un léger soucis : Y'a déjà une équipe sur place.

- SSC ?

- Nan, des mercenaires, crois moi garçon je sais faire la différence entre une lopette de la sécurité et un soldat... Ces mec là jouent dans la deuxième catégorie...

- Passe moi les jumelles...

- T'en as pas besoin...

- Ok ok on se calme. Vlad pas de pétarade, Jim aucun de vous deux ne sort de la voiture, ok vous la jouez tranquilles. Vous m'observez ces gaillards jusqu'à nouvel ordre c'est clair ?

- J'en choppe un si je peu pour le ramener ?

- Nan si on as affaires à des types organisé, c'est pas dis qu'ils ne puisse pas vous prendre en chasse.. Vous allez vous mètre en planque et attendre sagement...

- Faire les flics... Génial... Tu sous exploite mes capacités garçon... Mais t'as pas tord... Jvais éviter à junior de mouiller sa couche...Je vous recontacte si jamais. Zakarov terminé.»

A première vue, pour le commandant, les choses commençaient certes à sentir le roussi mais surtout à se préciser... Les bâtiments détruits devaient cacher quelque choses que certains voulaient détruire et d'autre récupérer... Une guerre de gang … Sa se tenait... A l'exception de l'assassin... Aucun gang de la citadelle n'auraient les moyen d'engager ce genre de pros.
Sur oméga la chose était monnaie courante mais les petites frappe de la citadelle avaient déjà du mal a se procurer trois pétards. L'affaire devaient soit remonter dans les hautes sphères. Soit toucher à un groupe armé.
Quoi qu'il en soit ils n'allaient pas tarder à être fixés. Le véhicule amorçant sa descente près de l'autre appartement.
Le commandant activa son système de détection thermique... Et le coupa presque aussi sec. Le chauffage des habitations de la citadelles passant par les cloisons, mur plafond ou sol... Cela paralysait la vision thermique de son casque. Il zooma donc en direction de la porte depuis la voiture... Le boitier avait été arraché et grossièrement remis en place... Ce genre de choses là aussi était plutôt typiques... Mais d'une seule race... Les krogans...
Par contre il aperçu aussi un véhicule posé non loin de la porte...

« Bon cette fois, soit il ne lui est encore rien arrivé, soit le krogan n'as pas encore fini sa besogne... Ou encore on as été devancé, mais pas par le SSC...
Ok...
Tergus, approche rapide, mode assaut, je veux que tu me pirate le système électrique, si notre amis as fini il aura tout allumé, coupe moi le jus et déverrouille la porte, on auras pas beaucoup de temps pour le neutraliser avant qu'il n'appelle du renfort.
Si jamais il attaque au contact je m'en charge, je commence à avoir le coup de main. Ils se font toujours avoir avec le corps a corps mais la décharge de mon gantelet en aura mis plus d'un au tapis. Ça passera.
Sinon on tire pour neutraliser, on désarme, et si il fait mine de vouloir vraiment se battre tu lui en fou une dans chaque membre. Si il as d'éventuels complices pareil. Il nous les faut vivant si on veux savoir ce qu'il se passe...

- Bien compris commandant.

- Vous n'avez pas le choix, vous devez passer par la porte, ce genre de vitre fait un bruit infernal quand elles casse, inutile d'ameuter le quartier, de plus dans ces boxes il n'y as jamais de deuxième sortie...

- Merci Sorlen »

Ellhann empoigna son fusil d'assaut, dont il avait fais renforcer la crosse dans le but d'en placer des bon coups et sortit en trombe du véhicule, accompagné par Tergus. Ils progressèrent très vite en direction de la porte, restant autant que possible dans l'ombre. Ils étaient aussi voyant qu'un elcor dans un couloir mais à cettte heure soit les gens dorment soit ils sont au boulot... Quand à l'assassin il était surement trop occupé pour regarder par la fenêtre...
Tergus mis un moment à prendre le contrôle à distance du système central de l'appartement pendant que le jeune commandant surveillait la porte. La coupure des système éteindrai également le chauffage...
Tout fut coupé d'un coup, Ellhann s'approcha lentement de la porte, qui commençai déjà à s'ouvrir.
La vision thermique se figea... Deux cibles, le Krogan en bas et un humanoïde à l'étage ils s'étaient tous deux levés et visiblement cherchaient à tâtons autour d'eux.

« Le Krogan d'abord, en bas ; surveille l'escalier ; ensuite le type en haut. »

Il passa son casque en vision de nuit , gardant une petite fenêtre annexe en vision standard dans un coin de l'affichage... Il lança une grenade incapacitante par la porte, puis il s 'élança trois secondes plus tard de façon à ne pas en être victime, Tergus sur ses talons...

« On y va ! »

Rowland avait eu du mal à s'endormir et sa nuit fut de courte durée. Il fut réveillé par un appel sur son Omnitech, il se leva et regarda le message. C'était un message de Creed, apparemment, quelqu'un avait pénétré chez lui. *Et merde, il manquait plus que ça* pensa le Major. Il n'attendit pas une minute, enfila sa combinaison et descendit les marches quatre à quatre. Ilar était assis dans un de ses fauteuils avec un pistolet sur sa table. Il semblait étonné de voir son ami descendre avec tant d'empressement et, qui plus est, totalement équipé.

- Hé bien Major, qu'est-ce qui vous arrive ? Vous inquiétez pas, je monte la garde. Dormez ça vous fera du bien.

- C'est Creed, il m'a envoyé un message et ça ressemblait fort a un message d'alerte.

Surement par réflexe, Ilar se leva et remis son pistolet dans son holster.

- J'y vais seul, il faut que quelqu'un veille sur Aelia et tu es le seul qui puisse te charger de ça.

Cette décision sembla un peu déranger le Lieutenant mais il comprenait l'importance de sa tâche.

- Très bien, allez-y. On restera en contact radio.

- D'accord, j'y vais et bonne chance.

Rowland s’apprêta à quitter l'appartement quand Ilar l'appela.

- Hé Major, prenez ça. Je sais que votre fusil est resté chez vous. Il vous sera surement plus utile à vous qu'a moi.

Il attrapa le fusil à lunette, fit un signe de tête à Ilar et se mit en route. L'appartement de Creed n'était pas tout près et il emprunta la navette de Ilar. Il tenta de recontacter Creed mais personne ne répondait. Il était stressé, si les agents du Soleils Bleus les avait retrouvés, il ne retrouverait que deux cadavres à son arriver. Il essaya de chasser cette pensée de sa tête, il fallait qu'il reste concentré sur sa mission. Comme on lui avait enseigné à l'Académie, les sentiments, sa reste à la maison quand on part en mission mais cette fois, c'était différent. Ça touchait ce qu'il considérait comme étant sa seule famille.

Après quelques minutes, il s'arrêta à deux blocs en dessous de l'appartement de Creed. A cette heure, il n'y avait personne dans les rues. Il courait et mis son organes de visée en place. Il fit halte dans le coin de la rue qui donnait sur son objectif. Une voiture était stationnée devant. Il zooma avec sa lunette et son organes de visée indiqua que deux personne se trouvait à l'intérieur. Il fut étonnait, ça ne ressemblait en rien aux Soleils Bleus, préférant foncer que de se montrer discret. De toute évidence, ils montaient la garde. Le Major décida de faire profil bas et de passer par l'arrière. Il courra jusqu'à l'autre bout de la rue. Il regarda la fenêtre de la chambre mais les rideaux étaient fermés.

Il décida alors de passer par le balcon de l'appartement de son ami. Il lança son grappin et en quelques secondes et se hissa sur la plateforme. Il entendit un bruit dans son oreillette.

- Alo ? Major, vous me recevez ?

- Oui je vous reçois. Je suis sur le balcon de l'appartement.

- J'ai eu du mal a vous avoir, il doit y avoir un brouilleur de fréquence tout près de vous, j'entends encore des parasites.

- Il y a deux hommes en planque devant l'appartement et ça ne ressemble pas du tout au Soleils Bleus ces méthodes.

- Hum, service spéciale du SSC ?

- C'est peu probable. Je rentre, on se recontacte après.

Rowland se dirigea vers le panneau de contrôle mais il était éteint. Il essaya alors de faire glisser la porte et remarqua qu'elle était déverrouillée. Il enleva le cran de sûreté de son pistolet et activa la vision nocturne de son organe de visée. Il n'y avait personne à l'étage. Il s'arrêta et entendit du bruit au rez-de-chaussée. Il s'avança doucement vers les escaliers et fit tomber quelque chose qui se trouvait sur une table. Les bruits en bas cessèrent, il entendit juste l'un des hommes, surement le chef de la bande, dire qu'il allait voir en haut ce que c'était. Rowland jura entre ses dents et se plaqua contre le mur.

Ellhann fit son entrée en premier. Comme prévu le krogan titubait, tentant de se remettre de la grenade incapacitante qui venaient de lui brouiller les sens.
Sans perdre une seconde, le jeune homme lui fonça dessus, assénant un violent coup de crosse de son fusil d'assaut et se plaça rapidement sur le coté de son adversaire, anticipant son prochain mouvement.
Comme prévus, le krogan tenta de saisir son adversaire apparemment face à lui, tendant largement les bras. Ce dernier saisi l'occasion pour asséner un violent direct du gauche, accompagné d'une grosse décharge électrique de son gantelet, dans les cotes vulnérable du Krogan. L'alien massif perdis pied sous la puissance du coup électrifié et s'écroula sur le canapé au milieu de la pièce.
Alors qu'il tentai de se relever, le corps parcouru de spasme du à la décharge, le krogan fut maintenu en place par son ennemis qui appuyai de tout son poids sur son dos, avant de lui envoyer une seconde décharge, cette fois suffisante pour le faire sombrer dans l'inconscience.
Le krogan hors service, Ellhann avisa son coéquipier qui prenait pied sur la première marche de l'escalier quand trois tir bien placés firent disparaître ses technoplaques et entamèrent son bouclier.

Repliés à couvert de chaque coté de l'escalier, les deux soldat essuyèrent encore quelques tir de couverture. Le commandant attendis que son adversaire ouvre de nouveau le feu pour se révéler, son bouclier poussé au maximum essuyant les tirs, et lancer une vague biotique. L'onde faucha les jambes de l'homme qui s'envola de quelques centimètres et bascula en avant, dégringolant dans l'escalier.
Arrivé au bas après plusieurs culbutes douloureuses, l'homme inconscient fut empoigné par Tergus qui le traina jusqu'au Krogan.

"- Je vais relancer le courant, pour qu'on puisse passer en vue standard.

- OK vas y"

Ellhann détourna le regard de l'omnitech du turien qui devenait totalement aveuglant avec la vision nocturne et posa son fusil d'assaut sur la table de la cuisine... Qui semblait étrangement rangée... Contrairement à l'autre appartement... Quelque chose n'allait pas...
Mais soudain il fut interrompu dans son analyse par un bruit à l'étage.

Les sens en alerte, il saisi son fusil sur la table et passa en vision thermique, faisant signe à Tergus de se mettre à couvert et de couper son omnitech.
Lorsque la vision thermique s'afficha, le commandant distingua un autre homme à l'étage, armé et en tenue à en juger la silhouette se tenant près de l'escalier.
Il chuchota à l'attention de Tergus, le respirateur du casque amplifiant involontairement sa voix...

"- Je monte voir, garde nos deux zozo..."

Jurant silencieusement contre ce casque auquel il n'était pas encore habitué, le commandant grimpa les marches avec circonspection, lentement. Il repassa en vision nocturne tout en décrochant une nouvelle grenade incapacitant de sa ceinture.
Il l'envoya rouler dans la pièce ou se cachait le troisième larron, et il s'élança dés que le bruit caractéristique se fit entendre.
En entrant dans la pièce il reçu un violent coup sur le coté du casque, le faisant chanceler latéralement. L'inconnu avait eu le temps de se protéger de la grenade et de changer de place... Ce n'était pas un amateur.
Ellhann redressa vivement, épaulant de nouveau, mais son adversaire, ayant pris l'initiative, pu dévier le canon avec un coup de crosse de son pistolet.
Ellhann lâcha son arme et en profita de l'occasion pour saisir l'arme avec sa main gauche, déchargeant toute l'énergie du gantelet, il grilla les circuits du flingue. Il venait de rétablir l'équilibre de la situation. Mais l'homme ne lui laissa pas le temps de prendre l'avantage, lui lançant un coup de pied au niveau des cotes. Ellhann le bloqua au dernier moment, non sans mal.
Moment de latence dont son adversaire profita pour ramasser le fusil au sol.
Réagissant au quart de tour, le jeune homme lança une charge biotique contre son ennemi qui alla s'écraser contre le mur opposé de la pièce.
Sans perdre un instant il se saisi de son carnifex et mis en joue l'homme, qui s'était admirablement vite remis et qui le menaçait également avec le fusil d'assaut.
Pendant le moment de flottement qui s'ensuivit, le casque du commandant analysant le visage de l'homme face à lui. La voix de Sorlen lui parvint.

"- Commandant ! C'est notre homme ! Le major Taylor ! La comparaison faciale correspond au profil du dossier.

- Tu est sur ?

- Certain !

- Attention retour de la lumière. 2 , 1 ... "

Le commandant ne relâchant pas sa menace, passa en vision normale et ferma les yeux pour palier à l'éblouissement. Détail que le major ne pouvait percevoir sous le casque opaque...
Celui fut d'ailleurs totalement pris au dépourvus quand la lumière revins, il tira, abaissant copieusement les boucliers d'Ellhann, mais ce dernier avant déjà amorcé sont mouvement et il désarma Rowland d'un coup de pied dans l'arme.
L'aveuglement rapidement passé, le major eu la surprise de voir que son énigmatique adversaire ne l'avais pas abattu, et qu'il avait même rangé son arme, mais un halo biotique entourait tout de même ses mains.

" - Major de l'alliance Rowland Taylor. Je suis le commandant Ellhann Sovelis, mercenaire indépendant. J'ai été engagé par l'ambassade humaine pour vous retrouver et vous dissuader de continuer votre petite enquête afin de prévenir tout scandale pouvant compromettre les intérêts humains sur la citadelle.
J'ai également ordre de vous mettre aux arrêt si vous coopérez avec des criminels.
En espérant ne pas avoir à le faire "

La voix du commandant, bien que modifiée par le respirateur, laissait deviner son jeune age et sa sincérité.
Après ces paroles l'aura biotique de ses avant bras s'intensifia... Menaçante.

"- Veuillez descendre au rez de chaussée, vous m'expliquerez cette situation quelque peu … étrange.... "

Ellhann fit signe au major de descendre l'escalier, le pied ostensiblement posé sur le fusil d'assaut par terre....

" - Après vous "

La tension entre les deux hommes étaient palpables et le Major savait très bien que le ton calme de cet inconnu camouflait un certain stress. Il avait le souffle court et il ne pouvait plus faire autrement que suivre les recommandations de son adversaire. Il descendit les marches une par une. Plusieurs hommes attendaient au rez-de-chaussez, ils dévisagèrent Rowland et se disaient des choses tout bas. Le commandant le suivait de près et il s’adressa à ses hommes.

- C'est notre homme.

Il marqua une pause de quelques instants et pris une chaise qui avait été renversée pour la remettre sur ces pieds. Il fit signe à Rowland de s'asseoir dessus avant de lui même s'asseoir sur une autre juste en face de celle du Major. Il s’exécuta sans attendre, il ne savait pas quel type d'homme on avait envoyé à sa recherche. Il remarqua une fois assis que Creed et Morg étaient ficelés à un siège. Ils étaient tout les deux inconscients. Sovelis les regarda à son tour.

- Oh ne vous inquiétez pas, ils sont juste sonnés. Bon, et maintenant, allez vous nous expliquer ce que vous trafiquez sur la Citadelle ? A entendre le conseiller Anderson, vous avez mis plus de foutoir ici qu'un lâcher de varenne n'aurait pu le faire.

L'homme essayait d'être amicale mais Rowland restait méfiant, il avait beau avoir quelqu'un de l'alliance devant lui. Les agents de l'ombre, si on pouvait les appeler comme ça, n'était pas soumis au même code que les membres normaux de l'Alliance. Il décida en sachant cela, de ne pas en dire trop sur le rôle d'Aelia dans cette histoire ainsi que celui du Krogan. Il expliqua brièvement toute son histoire depuis l'attentat jusqu'à l'explosion du laboratoire. Il expliqua également le cas d'Holniz et le fit passer pour le premier instigateur de cette affaire.

- Je vous ai dit tout ce que je sais sur cette histoire, Holniz est un riche hommes d'affaire volus et il est, sans aucun doute, aussi impliqué dans l'histoire que le Soleil Bleu. Des rapports du GSI que j'ai consultés m'ont conduit dans cette tour désinfectée. C'était le seul bâtiment sanitaire inactif de la citadelle, je me suis dirigé par là. On est tombé sur des gars du Soleil Bleu ainsi que sur ce Krogan et une asari qui est chez mon deuxième hommes. Ils étaient tout deux enfermés dans une cellule. C'est eux qui m'ont donné plus d'informations sur Holniz. Ils comptaient quitter la Citadelle demain et ne plus jamais y mettre les pieds.Quant aux preuves que j'ai trouvé là-bas, tout est parti en fumée mais d'après ce que j'ai pu voir, c'était un gêne qui décuplait les capacités biotique en agissant en même temps comme un désinhibiteur émotionnel, ce qui rendait le sujet complètement manipulable.

Rowland avait du mal à mentir à quelqu'un de l'Alliance mais s'il ne le faisait pas, il mettrait la vie d'Aelia en jeu ainsi que celle de Morg. Et puis, c'était un bon moyen de tester le commandant.

[HRP] Ellhann et le turien sont juste tout les deux, le reste du commando est ailleurs...]

Ellhann avait écouté patiemment le récit du Major, mais plusieurs élément ne collaient pas.
Il sentait que l'homme face à lui le testait. Il n'aimait pas cela mais il devrait s'y faire, son nouveaux statut de mercenaire avait fais disparaitre le respect et la confiance qui régnai ordinairement au sein de l'alliance.
Il devait faire avancer les choses...
Il se refusa d'abord à retirer son casque. Si se geste aurait pu faciliter le dialogue, son trop jeune age nuisait gravement à sa crédibilité...
Il repensa une nouvelle fois qu'il lui fallait un nouveaux capitaine et un autre commandant.... Avec plus d'expérience...

Il chassa ces pensées de son esprit et se concentra sur les pièces du dossier qui passaient dans sa visière. Il devait trouver un moyen de confondre le Major sans envenimer la situation...

"- Major, il y à un élément qui ne colle pas dans votre récit... Ou plutôt plusieurs.
J'ai votre rapport écris...
Il y est fais mention des deux Krogan et de l'asari, comme étant vos agresseur pendant "l'incident" de la salle de musculation, et voilà maintenant qu'ils étaient en cellule dans une tour des soleil bleu dans laquelle vous vous êtes infiltré, seul ?
Et à présent l'un des Krogan correspondant à votre rapport se trouve ici...
Avouez que j'ai de quoi avoir du mal à vous croire."

Le major resta interdit.
Tergus faisait le tour des pièces pour chercher des éléments. Ellhann passa en revue d'autre lignes du dossier.

"Mais laissez moi continuer, nous sommes allés à votre domicile... Il y à eu combat. Le sang retrouvé sur les lieux est majoritairement du sang asari, de plus les trace de lame accable l'hypothèse d'une assassine asari passée par chez vous...
J'arrive difficilement à comprendre que vous puissiez à présent protéger cette "femme".
Car soyons honnête, les soleil bleu n'emploie pas d'asari, d'une, de deux, cette histoire d'asari qui reviens à chaque fois me fais penser qu'il s'agit de la même personne.
Alors essayez de m'aider à y voir un peu plus clair voulez vous ?"

Le communicateur du commandant lui signala une transmission.

"- Sovelis, j'écoute.

- Ici Vlad. Les soleils bleu lèvent le camps, apparemment ils forment trois groupes. Ils ont récupérer quelques éléments, j'ai pas pas vraiment pus voir quoi, mais ils ont aussi téléchargé des données d'après le gamin.

- Oui je suis connecté sur le système local, je confirme ils on piraté les système de surveillance de plusieurs bâtiment des alentours. Je ne sais pas ce qu'ils ont pu en tirer par contre.

- On fais quoi ?"

Le jeune commandant laissa échapper un juron... La situation s'embourbait et devenait de plus en plus complexe... Se pourrait il en effet que les soleil bleu aient employé une assassine asari ? Et des Krogan ? Mais pourquoi emprisonner les derniers ensuite...
Non cela n'avait pas de sens.
Mais dans l'immédiat les soleils bleu se séparai et il allait falloir trouver une solution. Ou pas...
Sa mission était avant tout de récupérer le Major... Pas de régler l'affaire...
Mais cette pensée ne lui ressemblait pas... Il se mettait à réfléchir comme un mercenaire de base... Et cela lui déplaisait fortement.

"- OK... Vlad, vous suivez le plus gros groupe, il doit surement rentrer. Essayer d'avoir l'identifiant des autres véhicules, transmettez les à Sorlen.
Sorlen essaye de pister ces véhicules sur le réseau... Si ils sont loué ça devrait être faisable... Sinon... Fais un miracle.
Ah ! Et M. Zakarov, une dernière chose. PAS DE FUSILLADE !
Vous n'ouvrer le feu sous aucun prétexte, si ça chauffe vous repartez aussi sec, capiche ?

- Oui maman....

- Sovelis Terminé."

Le jeune homme sentait la situation lui échapper. Il manquait cruellement d'expérience pour mener une équipe efficacement. Il retira finalement son casque... Se frotta les yeux d'une main et attira une chaise vide sur laquelle il s'assit à l'envers, face au major.

"- Bon, je sais qu'il y à une embrouille avec les soleil bleu. Je voudrais avoir la vraie version de l'histoire avant qu'ils ne retrouvent votre trace et que les chosent ne dégénèrent.
N'essayez pas de me mentir, c'est inutile, votre histoire actuelle à trop de failles.
Je vais être franc. Je ne vous menace absolument pas et je n'en aurai aucun intérêt. Ma mission est de vous écarter de cette affaire, d'établir vos liens avec et de vous ramener à l'ambassade. Point. Si il s'avère que vous trempez là dedans j'ai le droit de vous mettre aux arrête avec vos complices.
Si vous ne voulez pas coopérer, je n'aurais qu'à faire comme ça et personne ne me fera chier.
Donc autant vous éviter la cour martiale et tout le tralala et faite mois la bonne version. On as pas beaucoup de temps."

Si les dires des hommes du jeune Commandant étaient juste, cela signifiait que les hommes du Soleil Bleu n'allaient pas tarder à trouver l'adresse de Creed. Il jura intérieurement, Rowland était bloqué, il ne pouvait cacher la vérité à Ellhann s'il voulait avoir une chance de sauver Aelia et son équipe.

- Très bien vous avez gagné mais vous serez autant embourbé que moi quand vous saurez toute la vérité et autant vous le dire tout de suite, ce ne sera pas un poids facile à porter par rapport à votre hiérarchie.

Le jeune homme qu'il avait en face de lui acquiesça d'un signe de tête.

- Comme vous l'avez dit, j'ai mentionné un groupe comportant une Asari et deux Krogans dans mon rapport. Le jour où il y a eu cet attentat, j'ai tenté d'en savoir plus sur ce groupe mais aucune informations ne m'est parvenue. Au soir, Creed m a contacté pour me signaler que des gens avaient pénétrés dans son appartement. J'ai également été attaqué ce soir là, par l'Asari. Après un dur combat, j'ai finalement été fait prisonnier. Ils nous ont emmenés dans ce bâtiment désinfecté pour nous interroger. Ils nous prenaient pour des gars du Soleil Bleu. J'ai finalement réussi à convaincre la jeune Asari nommée Aelia que nous étions des hommes de l'Alliance. Elle m'a expliqué qu'ils n'y étaient pour rien dans l'attentat, c'était Holniz le vrai meurtrier, voila pourquoi je le cherche.Elle m'a ensuite racontée qu'elle avait volontairement avorté ses recherches, commanditée par le Soleil Bleu et financée par le Volus, car elle avait trouvé que c'était une arme bien trop dangereuse pour être mise dans de telles mains. Elle nous a libéré et on s'est enfuit, l'un des krogans est mort dans notre fuite. Pour le moment, j'ai confié l'asari à Ilar, le temps de venir voir ce qui se tramait ici. Je sais que cette histoire peut paraître invraisemblable mais vous devez me croire. Il faut qu'on parte d'ici. Si vos hommes ont raison, ils ne vont pas tarder à trouver cette adresse et à nous envoyer un commando. On a aucune chance si on reste ici, vous devez me libérer.

Le ton du major se faisait implorant, il ne pouvait pas faillir à sa mission. Il ne connaissait pas encore les motivations de la jeune Asari et quelque chose le poussait à refuser d'abandonner. Et au point où il en était, il ne pouvait de toute façon plus reculer.

Rowland attendait la décision du jeune Commandant, il semblait perdu dans ses pensées. Le jeune Turien s'approcha de lui.

- Commandant, il faut qu'on bouge.

- Ecoutez le par pitié, mettez les ordres que vous avez reçu de côté. Votre décision pourrait bien coûter la vie de plusieurs innocents.

Le commandant commençait à y voir plus clair. Le récit du major apportait la dernière pièce au puzzle. Cette histoire était en fait un indissoluble quiproquo, il n'y aurai lui même pas cru si tout les élément n'allaient pas dans ce sens.
Mais les fais étaient là. Pas moyen de le nier. Ellhann commençait d'ailleurs à voir un début de plan fuser dans son esprit. Sur la citadelle, lui comme les soleil bleu étaient pied et poing liés, cantonnés aux quartiers les plus reculés, forcés à éviter de faire des vagues, le SSC... Mais à l'extérieur...
Le complexe sur la station géante étant détruit, les soleils bleu remonteraient surement un labo ailleurs, si cela n'était pas déjà fais. Et le jeune homme était près à parier son vaisseau qu'ils s'installeraient bien loin de la juridiction du conseil...
Son travail ici était fini, les preuves s'étaient envolées avec le labo clandestin, les soleil bleu ne risquaient plus rien ici.

Restait le major.... Ellhann connaissait bien la lueur dans ses yeux. Trop bien... Elle illuminait les siens bien souvent. Il savait pertinemment qu'il ne lâcherai rien... Qu'il ne s'arrêterait pas tant que cette histoire ne serai pas terminée.

Et il commençait sérieusement à être de son avis...

"Très bien major, on bouge d'ici. Je n'ai pas vraiment d'autre choix que de vous faire confiance. Vous montez avec nous, vos deux lurons foncent tout droit avec votre véhicule à la plate forme d'embarquement que je vais vous communiquer pour se mettre à l'abri. De notre cotés on fonce chez votre collègue, on le récupère, lui et l'asari et on retrouve tout le monde à bord de mon vaisseau, ensuite on avise.
Qu'en pensez vous ?

Oh ! et avant cela j'ai un marché à vous proposer :

Ma mission prendra fin dés que vous, vos collègues, l'asari et le Krogan serez en sécurité et que mon rapport atterrira chez mon commanditaire. Le reste il s'en balance. Par contre en ce qui me concerne, savoir les soleils bleu en passe de mettre au point je ne sais quel stimulant de combat ou je ne sais encore quel produit particulièrement glauque, ça me défrise.
Je vous propose la chose suivante :
Je fais mon rapport. J'"oublie" de mentionner l'asari et le Krogan. Creed et votre autre adjoint rentrent au PC de l'alliance et vous, vous m'accompagnez pour régler une bonne fois pour toute cette histoire avec les soleils bleu. L'asari nous servira de guide.

L'avantage : vos amis, anciens comme nouveaux n'aurons pas d'ennuis.
L'inconvénient : Il est fort possible que l'alliance n'apprécie pas cette embrouille et que vous perdiez vos galons et votre poste... Je devrai cependant pouvoir m'arranger pour vous éviter la cours martiale et une trop grosse série d'emmerdes...

La balle est dans votre camps. J'ai un vaisseau, une équipe, du matériel et je suis près à allez jusqu'au bout. Pour moi, il n'y à quasiment aucun risque. C'est à vous de voir si vous êtes près à risquer votre place pour vos convictions."

Le major avait toute les cartes en mains. Le choix lui appartenait à présent :
Retourner au PC de l'alliance et lâcher l'affaire pour assurer son poste, ou poursuivre l'enquête et risquer sa place.
Pour lui le choix était fais, sa mission ici était terminée. L'alliance ne serai pas mouillée aux évenements, les preuves sont parties en fumée. De son point de vue la mission sera une réussite totale lorsque les soldat de l'alliance aurons rejoind l'ambassade.
Mais malgré ça, les soleil Bleu lèveraient rapidement le camp pour éviter le SSC et recommencer ailleurs....
Et le jeune commandant comptait bien découvrir où, avec, ou sans le major Taylor !

L’attitude du jeune commandant déstabilisait quelque peu Rowland. Il ne savait pas dire si c’était de la bonne foie ou un stratagème pour qu’il baisse sa garde. Le major décida de prendre ses précautions et de ne pas lui accorder trop vite sa pleine confiance. Il réfléchit vite sur la marche à suivre, le plan d’Elhann tenait la route ou du moins, il mettait Aelia hors de portée du Soleil Bleu. Dans tout les cas, ils devaient bouger sous peine d’être repéré par les mercenaires.

- Très bien, faisons ça le temps que l’on soit en sécurité. On discutera de la marche à suivre une fois qu’on sera tous en sécurité. J’ai juste une demande !

- Allez-y, je vous écoute.

- Je veux une arme et que libériez ces deux là.

Rowland pointa le Krogan et Creed, qui étaient toujours attachés et qui commençaient à reprendre connaissance. Le jeune commandement les regarda tout les deux à son tour.

- Très bien, à condition qu’ils respectent mes directives et qu’ils se tiennent à carreau.

- D’accord, bon ne perdons plus de temps Commandant et allons-y !

Rowland ramassa son fusil à lunette et détacha ses deux compagnons sous l’air quelque peu perplexe du turien. Apparemment, les décisions d’Elhann n’étaient pas forcément du goût de tous. Il rajusta sa combinaison tout en expliquant ce qu’il c’était passé à son lieutenant et à Mörg, qui ne semblaient guère réjouis par une telle coopération.

- Vous faites confiance à des gars qui sont rentrés comme des merco du Soleil Bleu chez moi. Tout ça ne sent pas bon, je ne vous parle plus comme un second mais comme votre ami. Faites attention major, j’ai appris, pendant le temps que j’ai passé au renseignement à me méfier de tout le monde. Je remettais même en question certains dires de mes propres collègues. Ne me fier à personne, voilà en quoi je crois. Enfin … mis à part vous bien entendu.

- Je vais avoir du mal à dire ça mais sur le coupe, je suis d'accords avec cet avorton. On ne sait même pas d'où ils viennent. En tout cas, si ils mettent en danger ou menace Aelia, je les écraserai moi même.

Cela faisait longtemps que Creed n’avait pas parlé sur ce ton à Rowland. Il avait toujours son franc parlé bien entendu. Mais il prenait rarement un ton grave comme celui qu’il venait d’utiliser. Et bien qu’il partage l’avis de son second dans ce cas ci, il ne pouvait pas faire autrement que de s’en remettre au jeune commandant. Quant à Morg, il avait tenu une promesse et dieu sait qu'elles sont importante pour ce peuple là.

- Vous vous faites des idées, c’est un ancien gars de l’Alliance. S’il voulait nous arrêter, il l’aurait pu le faire en pressant la détente quand vous étiez à terre toi et Morg. Il aurait eu tout le loisir de m’exécuter à l’étage, encore une fois, il m’a laissé m’expliquer. Laissons lui le bénéfice du doute, même si je déteste ne pas contrôler la situation, on n’a pas le choix. Et on respectera ses directives, que cela vous plaise ou non. Et Morg, ne t'inquiètes pas, je vais tout faire pour mettre Aelia hors de danger.

Creed garda son regard soucieux, il regardait Elhann qui s’entretenait avec le turien. Il marmonna dans ses dents.

-C’est ce qu’on verra

Le major laissa couler la remarque de Creed, il fallait le temps que la pilule passe. Elhann s’approcha ensuite du major.

-Commandant, j’ai une dernière demande à vous faire avant que nous ne partions. J’aimerais passer chez moi, prendre mes armes. Je suis venu en navette, je pense qu’il serait plus sage de prendre deux navettes distinctes pour plus de sécurité.

- Hum, je suis d’accords major, mais à une seule condition !

- Laquelle ?

- Je monte avec vous et votre second va avec mes hommes, comme ça aucune idée d'évasion ne vous viendra à l’esprit.

- Ne vous inquiétez pas, on est dans la ma même merde à partir de maintenant.

Sur ces mots, Rowland donna une tape dans le dos d'Elhann et le petit groupe sortit de la maison et embarqua dans les navettes.

Les événements s'enchainaient beaucoup trop vite au goût du jeune homme... Il venait de prendre des décision difficile bien vite... Trop vite au goût de son coéquipier et amis... Il le voyais bien...
Il avait décidé de faire confiance au major alors que tout semblai indiquer qu'il devait s'en méfier...
Réalisant la dangerosité de la situation il tenta de rectifier le tir....

« - OK … Mon collègue monté à l'arrière et vos complice à l'avant du véhicule. Pas d'arme, pas d'armure. C'est le Krogan qui conduit.
Quand à vous, prenez le volant. On as pas de temps à perdre ! »

Tout le monde sortis de l'appartement en trombe, fonçant vers les véhicules. Ils démarrèrent en trombe en direction d'un autre quartier résidentiel. Le major ne disait rien mais son air concentré et inquiet en disait long... Qui était cette asari pour lui ?
Le jeune commandant profita du voyage pour faire un point avec ses troupes.

« - Vlad ! Au rapport !

- Les soleil bleu sont entrés dans un dock de chargement des sous secteurs de Zakéra. On fais quoi ?

- …Prenez les coordonnées, et envoyez les à Sorlen, il cherchera les aller et venue des vaisseaux...
Et rappliquer ici le plus vite possible, ça m 'étonnerai fort que nos lurons viennent nous dire bonjour gentiments...

- Je croyais qu'il fallais la jouer discrète « boss »...

- Là on ne peux plus se permettre ce luxe ! Alors arrêter d'ironiser et préparez vous à vous battre ! On les neutralise, on exfiltre tout le monde et on se casse ! On avisera une fois sur le Mjöllnir !
Il faut qu'on agisse vite, faire le moins de vague possible. L'heure de pointe du prochain créneaux horaire arrive il faut se grouiller !
Sorlen, t'en est ou ?

- Impossible de tracer la trajectoire des véhicules, la plupart ne sont pas répertoriés !

- Et MERDE !
Prend les coordonnées envoyées par le major et trouve nous les routes les plus courtes, envoie ça à Vlad et Jim !
Sovelis terminé. »

Le jeune homme avait les deux pieds dedans … Il le savait...
Il sentait les choses lui glisser entre les doigts.... Il réfléchissait à 200 à l'heure... Mais il lui semblait sans cesse prendre les mauvaise décision... Il avait atteins les limites de ses compétence... Et cela devait être flagrant... Malgré l'absence de commentaires du major, il se doutait bien que celui si commençait à comprendre le problème.
Malgré son souhait réel de détendre un peu l'homme à ses cotés il s'abstint de lui exposer la situation et son histoire... Il devait garder la face pour ne pas se faire poignarder dans le dos... Si il montrait trop sa faiblesse il serait perdu...

Le véhicule se stabilisa à quelque mètres d'un bloc... L'autre le suivait toujours... Pas de problème de ce coté là visiblement.
Le major sorti à la hâte de la voiture, se précipitant vers l'entrée du bloc, arme en main, il fis signe à Ellhann, troisième étage, appartement façade coté droit.
Le commandant activa la vision thermique du casque et lança un balayage en suivant le major... Il envoyait les données du scan à Sorlen... Il n'y avait qu'une unique petite masse de chaleur diffuse au milieu de l'appartement, elle semblait gagner doucement en intensité... Mais pas de trace du moindre soldat... Ni à ce étage ni aux autres...

Le major arrivait sur le palier, près à entrer son code lorsque la voix de sorlen résonna aux oreilles d'Ellhann.

« Commandant ! Cassez vous ! Cette signature c'est ... »

Ellhann n'entendis pas la fin de la phrase, il sauta d'instinct sur le major, s'envoyant bouler au sol à plusieurs mètres de la porte lorsqu'une violente explosion retentit... La totalité du contenu de l'appartement encore à peu prés en état vola par les fenêtres... Propulsé par d'impressionnantes flammes orangées... la vision du casque Kestrel vacilla sous la déferlante de chaleur titanesque, aveuglant le commandant.
Le bruit cessa presque immédiatement, il put ainsi entendre le Major prononcer un nombre non négligeable de jurons...
Mais La réalité du moment le rattrapa bien vite, ils devaient quitter l'endroit au plus vite avant d'être identifiés !

Ellhann saisi le bras du major qui allait se précipiter à nouveaux vers la porte du bloc. Il tenta de se dégager de la traction du jeune homme avec un air rageur.

« Il faut qu'on se casse ! Il n'y a plus rien à sauver ici ! Si on reste on est fout !
Putain Taylor ! Si on ne part pas maintenant votre Asari va subir le même sort que votre appart ! »

Sa dernière phrase avait touché juste … Le major se laissa entrainer et couru prendre le volant de la voiture.

En à peine quelques secondes ils était repartis... Tout cela ne s 'était même pas passé en 3 minutes. Ellhann espérait que cela suffise à les mettre à l'abri de tout témoignage gênant...
La voix de Sorlen lui parvint à nouveaux.

« Bombe incendiaire à fusion ! C'est utilisé pour nettoyer les conduites de certaines mines de la vermine vorace. C'est prévus pour incinérer instantanément tout ce qui se trouve coincé dans un environnement fermé... Sa vous aurais littéralement fais cuire dans votre armure commandant !

- Et les civils ? Qu'en est il des autres étages bordel de nom de dieu !?

- Normalement rien à craindre. Si la porte d 'entrée était fermée elle as juste dû sauter et griller une partie du couloir. Ce genre d'engin n'explose pas vraiment... Ça se contente de créer une gigantesque vague de chaleur qui fait bruler sur l'instant tout ce qu'elle touche. Par contre les voisins on dû avoir un brutal coup de chaud et la plupart des systèmes de climatisation et d'aération de l'immeuble sont probablement détruits...

- OK OK …. Vlad ou vous en êtes ?

- On arrive dans 10 minutes. »

Le claquement caractéristique d'une arme accompagna la dernière phrase du soldat... Annonciateur d'une fusillade proche...
Le major conduisait comme un damné... Si bien que le Krogan avait du mal à suivre.

« Tergus ! File des armes à nos deux bonhomme, si il y à une baston il faut qu'on les neutralise immédiatement et qu'on parte aussi sec !

- Mais on peux pas leurs faire confiance ! Si ils essayent ensuite de nous abattre ! Non je ne peux pas faire ça ! Ellhann ouvre les yeux ça devient n'importe quoi ! On les ramène et on fais notre rapport ! On as pas à en faire plus !

- Putain Tergus ! Jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui décide ! Alors tu la boucle et tu obéi merde !! y'a des témoins à sauver on les sauve ! Je ne laisserai pas les soleils bleu poser des bombes dans tout les blocs de la citadelle !

- ….Affirmatif. Terminé.

- Putain de bordel de merde....
Major si on y survit je vous jure que je vous étrangle ! »

Le major n'eut pas la moindre réaction, toute son attention focalisée sur la trajectoire de la voiture. Son air en disant long et le jeune homme pouvait lire une expression bien connue au fond de ses yeux... La haine … La peur... L'urgence...
Si ils n'arrivaient pas à temps....

« On arrive... »

Ellhann retira la sécurité de son fusil d'assaut et verrouilla les systèmes de visée de son casque... prêt au combat.

Au fur et à mesure qu'ils approchaient des coups de feu, le Major était de plus en plus crispé. Il s'en voulait de n'avoir pas dit à Ilar de quitter son appartement, c'était une erreur qui pourrait bien coûter la vie à son ami ainsi que celle Aelia, il ne se le pardonnerait jamais si cela arrivait.

La navette déboucha sur le complexe d'appartement, apparemment, le combat était fini. Rowland se posa à quelques mètres de l'entrée du complexe, il dégaina son pistolet et fondit sur l'entrée de l'appartement. Le jeune Commandant, lui ordonna de rester prudent mais Rowland n'avait que faire de ses ordres. La porte avait été défoncée avec des explosifs, tout dans l'appartement était détruit. Des débris jonchaient le sol ainsi que des douilles. Les impacts de balles menaient à l'étage, le Major cria le nom de son ami mais n'eut aucune réponse.

Il se retourna et vit qu'Ellhann était en communication, ses hommes s'étaient déployés et formait un périmètre de sécurité autour du bâtiment. Creed entra à son tour dans l'appartement, il était tout aussi sonné que son compagnon d'arme. Ils entendirent tout deux un bruit à l'étage.

Rowland fit signe à Creed pour que ce dernier le couvre et il commença à grimper les marches. Il entendit quelqu'un tousser et respirer difficilement. Cela provenait de la chambre où il s'était assoupi quelques heures auparavant. Il s'approcha doucement de la porte, le panneau de commande automatique était détruit. Il demanda de l'aide à Creed et ils forcèrent la porte manuellement.

Une fois la porte ouverte, il tourna son regard vers l'intérieur de la pièce. Ce qu'il vu l'horrifia, il y avait une flaque de sang sur le sol et des impacts de balles et de grenade sur les murs. Rowland laissa tomber son pistolet et se précipita vers le corps gisant de son ami. Il lui prit le pouls, il était faible mais il respirait encore.

Le major se tourna vers Creed.

- Appelle le Commandant Sovelis tout de suite et dit lui d'appeler les secours, vite.

Son compagnon d'arme se mit à ouvrir les yeux et toussa, il saisit le bras de Rowland.

- Je suis désolé Major, j'ai merdé sur ce coup ci.

- Vous n'avez pas merdé Lieutenant, vous avez fait de votre mieux.

- Ils étaient trop nombreux, je n'ai rien pu faire. Ils ont emmené Aelia et m'ont laissé pour mort ici. Ca c'est passé tellement vite ...

Le Lieutenant toussa de plus belle, un léger filet de sang glissait de sa bouche.

- Bordel mais qu'est-ce qu'il fait Creed, Creed magnez vous.

Le Major criait de toute ses forces, il le savait son ami allait mourir s'il n'avait pas des soins immédiatement.

- J'ai aimé vous servir vous savez, vous êtes un bon commandant. Je vous dois tout mais je pense que mon temps est venu.

- Non ton temps n'est pas venu arrête tes conneries tu m'entends, je vais te sortir de là.

- Vous pleurez Taylor, ça ne vous ressemble pas. Tout va bien se passer vous savez, vous avez fait de votre mieux mais ici, vous ne pouv *tousse* rien faire.

Le lieutenant avait de plus en plus de mal à respirer. Rowland se retourna et vit le Commandant Elhann arriver en hâte.

- Hé merde, j'ai prévenu les secours mais on ne peut pas rester ici. Vous le savez, on est pas officiellement autorisé à intervenir dans cette histoire.

Le Major se leva et plaqua le Commandant contre le mur, ses yeux étaient rougis et il avait les dents serrées.

- Je pense que le moment est mal choisi pour ce genre de réflexion Commandant, un des mes homme et ami est en train d'agoniser devant mes yeux et vous voulez que je le laisse ?

Elhann le regarda avec un regard dur mais Rowland le savait au fond de lui, il avait entièrement raison. S'ils ne quittaient pas l'endroit avant l'arrivée du SSC, ils ne pourraient plus continuer leur mission. Il se retourna sur Ilar, il essayait de dire quelque chose.

- Allons Major, je sais que vous le ….. savez au fond de vous…. Vous devez l'écouter ….. Vous ne pouvez plus rien pour moi ……. Une dernière chose, j'ai laissé un trac …. eur sur Aelia, il est indétectable….. Vous de …. vriez pouvoir la suivre avec …. ça.

Rowland lâcha le Commandant et retourna auprès de Ilar. Il lui mit une main sur l'épaule.

- Merci pour tout Lieutenant, ça a été un honneur d'avoir un ami tel que vous à mes côtés.

- Moi aussi, ça a été le plus grand des hon….. neurs de vous …. servir. Mainte .... na ... par ...

La tête du lieutenant tomba sur le bras du Major, il tâta son pouls, il était encore faible. Il prit un des Dog Tag qui pendait le long de son cou et laissa l'autre pour que l'on puisse l'identifier.

Il le regarde pendant quelques secondes. Son visage affichait encore son impassible sérénité. Il souriait presque, Rowland sourit également tout en passant une main sur son visage. Le jeune Commandant qui se trouvait derrière lui posa sa main sur l'épaule du Major.

- Vous avez de la chance d'avoir eu un homme tel que lui dans votre unité. Il faut partir maintenant Major, vous l’honorerez en combattant ceux qui lui ont fait ça et en libérant Aelia.

- Vous avez raison …. On se reverra vieux frère et merci.

Le Major se releva et mit le fusil de sniper que lui avait donné son Lieutenant sur sa poitrine. Il se releva et regarda Elhann, il posa à son tour sa main l’épaule du jeune homme.

- Allons-y, on a plus rien à faire ici.

- Très bien Major, direction le spatioport.

- Vous ne serez peut-être pas d'accords, mais j'aimerez prendre mon vaisseau.

Elhann semblait indécis mais au vue des circonstances, il ne pouvait pas refuser une telle requête.

- Vous savez qu'il sera probablement gardé et vous savez les risques que vous encourrez par rapport à l'Alliance.

- Je sais mais si c'est mon baroud d'honneur, je veux le faire avec mon vaisseau, au moins en hommage à Ilar.

- Je vous comprends, c'est peut-être de la folie mais je vous laisse tenter votre chance. Vous prendrez votre navette ! Quant à moi, je retourne auprès de mes hommes et je rejoins mon vaisseau.

Le Major commença à descendre les escaliers et se retourna vers Elhann.

- On se revoit après !

Le Commandant sourit et acquiesça tout en remettant son casque.

Ellhann regrettait déjà sa décision.... Mais il comprenait trop bien le major pour avoir le courage de refuser son plan. La réaction de son équipe en revanche risquai de lui poser bien plus de problèmes...
Les deux équipe se séparèrent en hâte et en un instant le commando du Mjöllnir était de nouveaux à bord.
Pas un seul membre de son équipe d'intervention ne fit de commentaires et c'est justement ce détail qui indiquai un désaccord. Il allait falloir faire un débriefing en béton pour regagner l'estime de son petit groupe...
Il n'était décidément pas près à assumer la fonction de capitaine, il avait trop peu d'expérience.

De retour dans sa cabine, il brancha la communication sécurisée avec l'ambassade. L'holo de l'ambassadeur Udina se matérialisa rapidement.

"- Eh bien Sovelis ? On joue au cow boy du dimanche dans les secteurs ? Vous avez une bonne raison de mettre se foutu cirque au moins rassurez moi ?

- Oui monsieur, j'ai réussi à remonter la piste des attentats.

- Et bien allez y ne vous faites pas prier ! J'ai besoin d'éléments pour détourner le SSC de votre petite équipe.

- L'attentat est un coup des soleil bleu comme les diverses explosions de cette nuit. J'ai quelques enregistrement qui peuvent aider le SSC à chercher dans cette direction, ce qui mettra l'alliance hors de cause pour l'instant mais malheureusement je n'ai que de quoi les détourner que de façon superficielle, il ne devraient pas avoir de mal à remarquer que les personnes attaquée ce soir font toutes parties du même équipage de l'alliance.

- Alors vous avez échoué ?

- Pas encore monsieur. J'ai volontairement laissé le major Taylor prendre seul ses mesures.

- Vous avez perdu l'esprit ! Vous savez aussi bien que moi ce qu'il va faire !!!

- Sans doute monsieur et c'est pour cette raison qu'il faut l'aider à sortir de la citadelle.

- Expliquez vous.

- Le major Taylor possède des ... Éléments qui le conduirons à la source du problème et à un témoin clé. Les soleil bleu ont vidé le lieu de l'attentat, donc impossible de les inculper et de mettre nos soldat hors de cause pour l'instant. Mais si je retrouve les labo et ce témoin avant que le SSC ne mette trop son nez dans nos affaires, nous devrions pouvoir "placer quelques preuves sur leur chemin". De plus l'un des membre d'équipe de Taylor est resté sur le carreaux sur le lieu d'une des agressions, si il est sauvé à temps son témoignage poussera d'autant plus le SSC à chercher du coté des soleil bleu.

- Hum... En revanche si il nous claque dans les bras, vous aurez encore bien moins de temps pour votre petite stratégie. Néanmoins... C'est en effet une idée intéressante, vous l'utilisez donc comme appât ?

- Absolument..

- Bien, mais faites vite, le temps joue contre vous capitaine. Je vais faire jouer mes contacts au spatioport pour que le Major ne rencontre qu'une résistance très relative. Mais j'espère pour vous que votre plan fonctionnera.
Ceci dit je devrait être heureux que vous ayez le professionnalisme de me donner des éléments concret, ce qui est bien différent d'une certaine femme qui avait le chic de mettre ma crédibilité à mal avec ses histoires à dormir debout..

- Nous en avons terminé monsieur ?.

- Oui capitaine, le conseiller Anderson sera mis au courant de votre entreprise, mais souvenez vous que nous n'avons jamais eu cette conversation..
Udina terminé."

Ellhann coupa la communication et s'affala sur son fauteuil... Le plus dur restait à faire, et même si il avait réussi à convaincre l'ambassadeur qu'il n'avait pas totalement tout foiré, il devait rapidement se bouger le cul si il ne voulait pas perdre son nouveau job et récolter un sacré paquet d'emmerdes...
Le jeune homme inspira profondément et brancha son communicateur.

"- Erika, parée à décoller d'un moment à l'autre, l'équipage doit être près dans les dix minutes.

- Bien cap'taine !

- Et je veux mon commando sur la passerelle dans deux heures pour un débriefing.

- OK chef ! Oh ! et ... Ellhann ?

- Oui ?

- Ta sœur à demander à te joindre il y à une petite heure..."

Le reste de sang froid du commandant le quitta instantanément... Sa sœur ... La cerise sur le gâteau.... Non pas qu'il ne soit pas heureux de l'entendre... Mais il ne l'avait pas contacté depuis sa "disparition"... Et il imaginai sans peine le savon qu'elle lui réservai ...

Il balaya ces pensées de son esprit, il avait un plan à exposer à son équipage, un major de l'alliance retord à suivre et, le plus important, la confiance de ses meilleurs hommes à reconquérir...
Cette nouvelle aventure risquai d'être compliquée....

"- Capitaine ? Communication d'un certain Major Taylor."

En sortant du bâtiment, le major entendait déjà les sirènes des navettes de SSC, il ne fallait pas traîner ici de toute évidence. Creed ainsi que le krogan avaient déjà regagné le transport, Rowland se dirigea à son tour vers la navette et se retourna juste que moment de rentrer à l’intérieur.

- On ne t'oublieras pas Ilar et crois moi, on te vengera.

Le Major voulait croire que, si son ami ne s'en sortait pas, il était mort en héro, mais c'était des conneries, des boniments de militaire endoctriné. Aucune mort n'est glorieuse. Sur ces paroles, Creed lui fit remarquer que le SSC allait bientôt être là et qu'il fallait s'en aller immédiatement. Le major ferma la porte du véhicule et ils décollèrent tout trois.

- On fait quoi maintenant major ? Pour Ilar, vous ne pouviez rien faire pour lui.

- Maintenant, on retrouve ceux qui ont fait ça et on les bute ...

- Major, soyez raisonnable, Iliar était également mon ami mais tout ceci nous dépasse complètement. Il ne faut pas que cette affaire devienne personnelle. Nous devrions aller voir l'amb....

- Hum l'ambassadeur oui, pour qu'il nous mette au arrêt directement. Quitte à finir ma carrière ici, je préfère tenter pour le tout, sauver Aelia et venger la mort d'Ilar. On est trop impliqué dans cette histoire pour reculer maintenant. Si tu ne veux pas être avec nous c'est ton choix.

- Allons Rowland, tu le sais très bien, on est à un contre 10 dans cette histoire, même avec l'aide de ce commandant, tu veux qu'on prennent une base du Soleil Bleu d'assaut avec un équipe de 10 hommes ? C'est du suicide.

Rowland arrêta la navette sur un des quais de débarquement. Et ouvrit la porte du côté passager.

-Rien ne te retiens mon ami, tu es libre de t'en aller si tu le veux.

Rowland était sec et froid dans ses propos, une seule envie bouillonnait en lui, c'était de poursuivre les hommes qui avaient assassiné son second et de leur faire la peau. Creed soupira de dépit.

- Bien, après tout ce qu'on a vécu ensemble, je pense que nos chemins se séparent ici. Vous faites une erreur, vous êtes animé par la haine et la colère et vous n'avait plus aucune objectivité sur cette histoire. Ça aura été un honneur de vous servir.

Son second lieutenant sortit de la navette et salua Rowland. Ce dernier ne lui rendit pas son salut. Peut-être voyait-il une sorte de désertion dans les propos de Creed. Le major ferma la porte et fit redécoller là navette.

- Vous êtes sûr de vous ? Je l'aimais pas trop vot' copain là mais il savait se servir d'un flingue ça aurait pu nous être utile.

- Il a fait son choix Morg, nous devons tous le faire un jour. On va au spatioport maintenant, mon vaisseau est surement gardé par des hommes du SSC, on va devoir passer en force. J'ai envoyé un message via mon omnitech à tout mes membres d'équipages, normalement ils devraient nous retrouver là bas, enfin du moins, ceux qui se portent volontaires.

Le pilote Ross Weiss était déjà au lieu de rendez-vous accompagné de tout les membres d'équipage.

- L'équipage est au complet et est à vos ordre major ! Iliar et Creed ne sont pas avec vous ?

- Je vous brieferai quand on sera au main de notre vaisseau. Vous avez déjà effectué une reconnaissance ? Il doit être gardé par des membres du SSC.

- Pas vraiment, j'ai été voir et on dirait qu'ils ont tous quittés leur poste à un moment donné, comme si leur tour était fini. Il ne reste plus qu'un garde et un sniper sur la passerelle supèrieur. Le plus gros problème, c'est les attaches magnétiques du quai. Un de nous devra s'en charger pendant que les autres fassent chauffer les moteur.

- Je m'en chargerai. Bon allons-y ! Je me charge du sniper, Morg, assome le garde devant le vaisseau !

L'action se passa très vite, et en moins de 10 minutes, le vaisseau était pris. L'équipage rentra dans le vaisseau pendant que Rowland et Morg s'occupait des attaches magnétiques.

-J'allume les machines major, trainait pas. La vigie va surement vite nous remarquer, faut pas traîner dans le coin !

- Je sais Weiss, je fais de mon mieux. Morg couvre moi !

Il essayait d'aller vite mais l'alarme retentit dans le hangar où ils se trouvaient.

- Hé merde, grouille toi Taylor. Ils vont pas tarder à ramener leur cul et compte pas sur moi pour buter des gars du SSC. J'ai déjà assez de merde sur mon dos comme ça.

- C'est bientôt fini, je désactive la dernière là !

La dernière attache se désactiva et les premiers soldats du SSC arrivaient par l'entrée du dock. Les premières sommations se faisaient entendre. Les deux hommes coururent vers le vaisseau et fermèrent les portes. Le major alla directement au poste de pilotage.

- Décollez maintenant si vous voulez pas vous retrouver dans une cellule de la Citadelle

-Je fais ce que je peux major mais on dirait qu'une des attaches n'est pas bien désactiver. Je peux rien faire, on va s'écraser si je tente de décolle maintenant.

- Les gars du SSC se déploient autour du vaisseau, on sera encerclé d'ici moins d'une minute ! Faut faire quelque chose.

Toute l'opération partait en vrille mais ils ne pouvaient pas échouer maintenant, après tout ça. Le major prit son fusil de sniper et le chargea avec des munitions incapacitantes. Il se redirigea vers le sas d'entrée.

- Ouvre la porte Weiss, j'y vais.

- Vous aurez pas beaucoup de temps une fois dehors et attendez vous à recevoir des tirs. J'ouvre.

Le major sortit du vaisseau, deux soldats du SSC se trouvait déjà là ! Il tira sur l'un deux et donna un coup de crosse à l'autre les mettant tout deux hors combat. Il jeta un oeil au dessus des caisses derrières lesquelles il s'était mis à couvert. Ils étaient bien trop nombreux, jamais il n'arriverait à rallier le panneau de commande. Tant pis, il devait le faire, il tira quelques coups pour que ses opposant restent derrière leurs couverts. Il atteint le panneau de commande mais une balle incapacitant lui traversa le bras et le rendit inutilisable. Il débloqua l'attache défectueuse mais une autre balle l'atteint à la cuisse. Il essaya de ramper jusqu’à la porte du vaisseau, les balles fusaient au dessus de sa tête. Il n'y arriverait pas, des hommes du SSC étaient en train de courir sur sa position. Il s'apprêtait à leur tirer dessus quand une grenade vint exploser juste devant lui, suivit de tir provenant de la passerelle supérieure. Il se retourna et vit Creed, qui descendait l'échelle d'accès. Ce dernier releva le major et s'engouffra dans le vaisseau avec ce dernier. Les portes se refermèrent et le vaisseau décolla.

Ils avaient réussis à sortir de la Citadelle non sans mal mais ils avaient réussi. Son lieutenant le transporta jusqu'au siège le plus proche. Les deux impactes de balles le faisait souffrir mais ce n'était que des munitions incapacitantes donc, c'était superficielle malgré l'incapacité de bouger les parties touchées pendant aux moins deux heures.

- Vous pensiez vraiment que je vous laisseriez tomber, je ne m'en sentais pas capable. Surtout après ce qui est arrivé à Iliar, c'était presque comme un frère pour moi mais je maintiens que ce plan est suicidaire.

- Merci Creed, merci, sans toi, tout serait tombé à l'eau et on était tous bon pour la prison.

- La prison, hum, on y sera bien assez tôt rassurez vous. Aucune chance que le haut commandement vous laisse encore commander ce vaisseau. Alors, pour notre dernière mission, on va essayer de lui rendre honneur, à lui et à Creed.

- Je vous reconnais mieux là Lieutenant, vous pouvez disposer, je vais contacter Creed. Reposez vous, toi et Morg, vous en aurez besoin.

Le major activa la communication et appela le commandant Sovelis.

- Major, ça va ? Vous avez réussi à reprendre votre vaisseau ?

-Oui, ça va, on a eu chaud mais ça va. Je suis en train d'analyser les données du mouchard placé sur Aelia. Apparemment, ils se sont arrêtés dans l'orbite d'une géante gazeuse nommée Linossa, dans le secteur Hawking Eta, système Schwarzschild. Cette planète est entourée par des cercles de champs de débris. Le Soleil Bleu a dû y voir une bonne occasion d'y planquer un de leur labo.

- Hum, je serais prêt à parier qu'on aura droit à des mines et à un beau comité d'accueil.

- Je ne sais pas, la station ne semble pas être gigantesque, on dirait plutôt un petit complexe. Mais on va devoir l'aborder et ça risque de secouer c'est sûr. On se recontactera quand on sera sur place et qu'on aura un visuel sur la station. Major Taylor, terminé.

- Reçu !

La transmission cessa, Rowland transféra les donnés de navigation a Weiss et se dirigea en boitant vers sa cabine, il enleva sa combinaison et s'écroula sur sa couchette. Il allait devoir être en forme pour faire face à ce qui l'attendait.

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