| | Datapad - Maélïa MacLochlainn | |
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Maélïa MacLochlainn
Messages : 151 Date d'inscription : 06/08/2011 Age : 35 Localisation : Namur
Identité Race: Humaine Planète natale: Terre - Eden Prime Profession / rang : Tireur d'élite
| Sujet: Datapad - Maélïa MacLochlainn Mar 9 Aoû - 14:33 | |
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FICHE D’IDENTITÉE Nom : MacLochlainn Prénoms : Maélïa, Alex, Lauren Surnoms connus : Mali, Hawk Lieu de naissance : Dublin, Terre, Bulle Locale Date de naissance : 21 mars 2158 Lieu de résidence actuel : Nos Astra, Illium Vaisseau piloté : Chasseur Alvarez, « Phoenix ». Voir annexe 001Équipage : non Biographie succincte : se référer à l’annexe 002Biographie complète : - Spoiler:
Une enfance sur Eden Prime : Alliance et colonie
Maélïa Alex Lauren MacLochlainn est née sur Terre le 21 mars 2158, en Irlande et plus précisément à Dublin. Ses parents étaient tous deux militaires de l’Alliance. Sa mère Elizabeth portait le grade de Lieutenant, alors que son père Jonathan était Caporal, respectivement dans l’infanterie et l’artillerie. Ils restèrent sur Terre jusqu’à ce que Mali ait deux ans, après quoi ils furent envoyés sur Eden Prime. Elle grandit donc sur la colonie, bercée par une ambiance militaire et coloniale constante. Déjà petite, elle s’amusait à jouer aux soldats avec ses amis et vers l’âge de dix ans, elle sut qu’elle savait qu’elle était faite pour l’armée. Au départ, ses parents pensaient juste qu’il s’agissait d’une lubie d’enfant qui voulait faire comme ses parents, mais ils changèrent vite d’avis lorsqu’elle demanda des reproductions d’armes de pointe de l’Alliance pour ses anniversaires suivants. Et puis, Beth et Jonathan étaient tous deux issus de familles de militaires depuis plusieurs générations, leur fille ainée ne ferait que perpétuer la tradition.
Il est nécessaire de faire une petite digression ici. Plus haut, il est noté « fille ainée », car Maélïa à effectivement une petite sœur, Julia, de trois ans plus jeune qu’elle et un frère, James de cinq ans son cadet. Si les deux filles se ressemblent physiquement au point qu’on les a parfois prises pour des jumelles, il n’en est pas de même pour le caractère. En effet, si Mali est quelqu’un de réfléchit, posé, sa petite sœur est elle spontanée, mais pas forcément dans le bon sens du terme ! De plus Julia ne s’intéresse pas vraiment à l’art militaire, mais plus aux choses futiles, ce trait de caractère s’étant développé plus tard. Quand à son frère, il était aussi brun de cheveux que leur père et avait un caractère complètement différent du reste de la famille. Contrairement à ce que pensaient (voulaient ?) ses parents, il ne s’intéressa jamais à l’Alliance, même gamin pour jouer avec ses amis. Étrangement, il était tout de même très proche avec Maélïa, même s’il râlait à chaque fois qu’elle parlait de l’armée, ce qui était assez souvent.
A douze ans, l’ainée fut inscrite à un club de tir et elle se montra une élève exemplaire et talentueuse, participant rapidement à des concours locaux et remportant plusieurs prix. Bien sur à un si jeune âge, elle n’avait pas le droit aux armes réglementaires, mais des armes plus légères et adaptées à ses petites mains, et surtout avec des balles en caoutchouc. Un jour, alors qu’elle avait quinze ans et qu’elle s’entrainait, un des soldats de la colonie et membre du club rapporta un pistolet Carnifex. Mali, un peu la coqueluche du club, fut autorisée à l’utiliser. Ce fut le coup de foudre immédiat avec l’arme en question. Légère, maniable et puissante, il sembla à l’adolescente que l’arme était faite pour elle. Malheureusement, elle ne put le garder, Olivier, le soldat tenait à cette arme et ne l’aurait laissé à quiconque trop longtemps. Déçue, Mali se jura de s’en retrouver un « plus tard ». Entre les cours et ses entrainements de tir, Mali pratiquait pas mal de sport, notamment de la course et un peu de musculation.
L’année suivante fut une grande année pour elle. Elle intégra un PM -pour Période Militaire-, qui est en réalité un stage d’immersion dans l’Alliance. Pendant un mois, elle fut totalement plongée dans un univers qui lui correspondait. A la fin de son stage, elle fut convoquée chez le Lieutenant en charge des jeunes gens. Ce dernier la félicita, elle était la meilleure du groupe et était un très bon espoir pour l’Alliance. Aux anges, Mali tentait de garder un visage neutre, ne répondant que par des « oui mon Lieutenant », « merci, mon Lieutenant ». Il lui dit également qu’elle pourrait prétendre à intégrer une école de préparation pour l’école d’officiers et que si elle continuait dans cette voie, elle pourrait même peut être prétendre à entrer dans une des prestigieuses écoles militaire. L’adolescente le remercia, le salua puis quitta la pièce. Une fois sorti, elle ne put retenir un large sourire. Maintenant, il fallait qu’elle travaille dur pour arriver à réaliser son rêve. De seize à dix-huit ans, Mali participa encore à de nombreux stages, sans pour autant délaisser ses études. Elle souhaitait intégrer une de ces écoles de préparation et elle se donnait tous les moyens pour, ne comptant pas les nuits blanches et sans abandonner ses entrainements, ce qui la mettait la plupart du temps sur les nerfs.
L’école de préparation de l’Alliance : nouvelle vie, nouvelles rencontres, nouveaux horizons.
L’heure des concours d’entré était arrivée. Mali passa haut la main les tests physique, parfois arrivant non loin des garçons. Pour les tests de connaissance, elle semblait moins sûre mais les résultats lui montrèrent le contraire : elle arrivait dans les cent premiers, ce qui lui permettait d’intégrer l’école de la Citadelle ! Toute la tension des deux dernières années quitta ses épaules et Mali pleura de joie, laissant ses nerfs craquer. Sa sœur, bien que loin d’être intéressée par l’armée, ne pouvait s’empêcher d’être jalouse. Celle qui ne s’intéressait qu’à la manière d’assortir son maquillage et ses vêtements du jour rageait que sa grande sœur parte pour la Citadelle. Mais le départ semblait se trouver être a une éternité pour Mali. Lorsque le jour J arriva, enfin, elle était cependant partagée. Elle avait hâte de partir, mais quitter sa planète lui faisait tout de même tout drôle. Après une dernière étreinte à sa mère et à son père Mali monta enfin dans l’embarcation. A travers le hublot, elle fit le signe militaire, les yeux brillants de larmes, à ses parents qui lui répondirent de la même façon. Elle qui n’était jamais parti d’Eden Prime ou qui n’avait jamais quitté ses parents, avait le cœur lourd de se trouver dans la navette. Bien assise dans son siège, elle laissa sa tête basculer en arrière. Elle fermait les yeux et prenait de longues et profondes respirations, pour se calmer. Elle se sentait toute drôle, elle ne réalisait pas encore ce qui lui arrivait, comme si elle était juste dans un rêve.
La navette rejoignit un transporteur plus important qui devait les mener à la Citadelle, après plusieurs escales. Ce n’était pas la première fois que Mali voyageait dans l’espace, mais jamais dans un bâtiment aussi important, avec autant de monde. Elle rencontra d’autres jeunes qui avaient réussis le concours, comme elle. Un Français notamment, Marc D’Irancy et un américain, Geoffrey Grant. Ils discutèrent régulièrement pendant le trajet, Mali ne connaissant personne dans le vaisseau, elle se prit rapidement d’amitié avec les deux jeunes hommes. Marc et elle avait à peu près la même histoire : tous deux avaient au moins un des deux parents militaires et avaient logiquement trouvé leur voie relativement tôt. Pour Geoff’, c’était différent. Orphelin, il avait été placé dans un de ces centres d’éducation religieux de Chicago, sa ville natale. Bien que défavorisé sur certains points, il démontra qu’il en avait dans le ciboulot, si bien qu’il fut repéré par l’Alliance. A huit ans, il rejoignit un centre de l’organisation militaire qui regroupait généralement des orphelins de soldats, morts au combat. Il grandit donc en étant prédestiné à devenir un militaire pur et dur. Et même si à l’adolescence, il nia son intérêt pour l’art martial, il dut se rendre à l’évidence quelques années après : il avait clairement ça dans le sang et il était plus que doué ! Il passa donc sans problème les concours et c’est ainsi qu’il se retrouvait dans ce vaisseau depuis son départ de la Terre. Mali s’était toujours généralement mieux entendue avec les hommes et cette fois-ci ne faisait pas exception. Elle avait bien essayé de sympathiser avec d’autres jeunes filles, mais le courant était moins bien passé. Elle ne négligea pas non plus son entrainement pendant le voyage, le vaisseau étant doté d’une salle de sport accessible aux passagers. Elle pouvait courir dans la forêt grâce aux générateurs d’ambiance intégrés aux tapis de course. Elle s’exerçait d’ailleurs souvent avec ses deux nouveaux amis. Mais les deux jeunes hommes étaient plus physiques qu’elle, ce qui la faisait enrager !
Et enfin, un matin, ils arrivèrent en vue de la Citadelle. Mali ouvrit de grands yeux, bluffée par l’allure des lieux, la taille également, qui faisait paraitre le transporteur pour un insecte insignifiant. La jeune femme n’avait quitté sa planète que pour se rendre sur Terre, dans la famille de ses parents. La vision de cette immense structure prothéenne lui coupait le souffle. Elle était excitée comme une gamine devant un manège et Marc et Geoffrey la taquinaient à ce sujet, eux étant déjà venus sur la Citadelle avant. Enfin, ce qu’ils ne disaient pas, c’était qu’ils avaient eut exactement la même réaction à leur première arrivée. Elle se sentait comme la pecnode sortie de sa cambrousse, déjà qu’avec son accent irlandais, elle avait eut le droit à quelques plaisanteries ! En effet, même si elle avait grandit sur Eden Prime, Mali avait prit l’accent de ses parents et elle ne le perdait pas aisément. Après quelques heures d’attentes, ils eurent enfin les autorisations pour atterrir sur le cœur politique de l’espace Concilien. Mali en tremblait d’excitation, elle tentait de se contenir mais ses gestes nerveux la trahissaient. Les jeunes militaires furent accueillis par un officier qui les conduisit jusqu’à l’école. Ils étaient au total une vingtaine d’élèves-apprentis venant de toutes les colonies humaines. Mali se faisait déjà des films quand aux lieux et aux cours qu’ils allaient recevoir. Elle déchanta assez rapidement. Le colonel qui les accueillit ne leur fit pas de cadeau dès son discours d’introduction si bien que Mali se sentit pâlir. En jetant un coup d’œil à Marc et Geoffrey, elle vit qu’ils affichaient la même expression. Ca ne plaisantait vraiment pas ici. C’était dans la logique des choses, une partie des jeunes gens était en route pour intégrer les plus prestigieuses écoles d’officiers : Sandhurst, West Point, peut-être pour les meilleurs d’entre eux, mais l’instructeur en doutait, qu’il disait. Maélïa se jura de le contredire.
Durant six mois, ils durent faire leurs classes, en même temps que de suivre les cours théoriques. Et si Mali trouvaient les deux années précédentes difficiles, à côté de ce qu’elle vivait en ce moment, ça avait été des plus faciles. Mais les six restants furent encore pires. L’entrainement, autant physique qu’intellectuel, s’intensifia. Certains élèves quittèrent la structure si bien qu’à la fin de la première année ils n’étaient plus que douze sur les vingt et un entrants. Plus d’une fois, la jeune femme avait été tentée de quitter elle aussi la Citadelle, mais sa fierté et ses amis l’en avaient dissuadés. Souvent elle craquait, sa famille lui manquait, sa planète lui manquait, les cours étaient intensifs, presque trop. Mais s’était ainsi, elle le savait en arrivant, mais jamais elle n’avait pensé que ce serait à ce point, même si elle se plaçait dans les meilleurs de la promo. La deuxième année se passa plus tranquillement comparé à la première, et Mali se spécialisa dans le maniement du sniper. Les concours approchaient et Maélïa les redoutaient. Il y avait énormément d’élèves en compétitions pour très peu de places dans les meilleures écoles d’officiers. Six mois avant le moment décisif, il y eut une vague de promotion et Mali reçu le grade de sergent. Toute fière, elle profita d’une permission pour aller chez elle quelques jours. Elle arriva en uniforme, ses galons agrafés sur la poitrine. Elle n’avait alors que 19 ans tout frais, nous étions en 2177. Sa sœur avait alors 16 ans et son frère, 14. La première lui demanda plein de détails sur la Citadelle, surtout sur les boutiques qu’on pouvait y trouver. James, alors adolescent, ne put tout de même pas s’empêcher de serrer sa grande sœur dans ses bras et de la félicité. Même se disait pacifiste dans l’âme (il avait aussi prit son abonnement chez Green Peace !), il était content qu’elle réussisse son rêve. Mali profita comme elle put de ses petites vacances dans sa famille. Elle avait beaucoup à leur raconter et évidemment, elle leur parla énormément de Marc et de Geoffrey, comme à chaque communication. James se renfrogna, ce qui fit rire sa sœur, attendrie. Elle ne le savait pas si jaloux, surtout qu’elle lui assura qu’il n’y avait rien entre elle et l’un des deux hommes. Il n’aimait pas que sa sœur s’intéresse à d’autres garçons que lui et se prenne d’amitié avec eux.
Sandhurst : l’élite à la britannique
Le temps passa vite sur Eden Prime et le jeune sergent du bientôt repartir pour la Citadelle. Les adieux furent moins difficiles, c’était presque devenu une routine maintenant. Les cours reprirent de plus belle avec les examens qui arrivaient à grand pas. On passera les détails des concours, des nuits blanches, des pages et des pages « grattées » et du stress engrangé par la jeune femme durant cette période, mais ce qui est important de savoir, c’est qu’elle obtint sa place tant désirée à Sandhurst. « Serve to Lead ». Cette devise en rouge et or, elle en rêvait depuis des années maintenant. Et elle l’avait fait. Elle avait prouvé à l’officier en charge qu’au moins quelques uns pouvaient y arriver. La seule « déception » pour Mali était que Geoffrey lui partait pour West Point. Même si Marc l’accompagnait en Angleterre, c’était dur de quitter momentanément un bon ami. Mali ne s’avouait alors pas encore qu’elle ressentait plus que de l’amitié pour Geoff’. Marc et elle firent un court arrêt sur Eden Prime sur le chemin vers la Terre. Il put faire la connaissance de la famille de Mali, même si le petit frère de celle-ci bouda quelque peu. James se renforçait de plus en plus dans son idéal pacifiste et cela créait de plus en plus de clashes avec ses parents (ajoutez à ça la crise d’adolescence, ça fait des étincelles !). Mali, elle s’en amusait. Beth et John repartirent avec les deux futurs officiers, ils étaient officiellement invités pour l’entrée de leur fille dans l’institution anglaise. Une fois sur place et une fois les formalités administratives remplies, il fallu attendre le jour de l’entrée à proprement dite. Ils se baladèrent un peu dans la campagne anglaise alentour. Marc eut le droit à quelques regards de travers de la part des habitants à cause de son accent français, même après tant d’années les vieux réflexes étaient toujours là.
Les deux jeunes gens était nerveux et excités à la fois, leur futur se jouait en partie dans l’année qui allait suivre. Mais ils en profitaient pour discuter de tout : de leur enfance, des deux ans qu’ils venaient de passer, de ce qui les attendait… Et de préférence dans un pub. Mali savait que ce serait dur pour elle, déjà en tant que femme mais les deux années précédentes avaient déjà été très difficiles pour elle. Marc lui affirma qu’elle pourrait y arriver, qu’elle en avait plus de talent que de nombreux autres entrants.
- J’aurais bien aimé que Geoff’ soit là, avoua la jeune femme en baissant les yeux, ça me fait bizarre qu’il ne soit pas là… Manque quelqu’un ici. - Ca doit être encore pire pour lui qui est tout seul, tu sais. - Ouais, je sais, you idiot ! - Aller… c’est seulement pour une grosse année, gamine* (*en français dans le texte) - Ca va… lui au moins, il est déjà rentré à West ce bastard ! - Là j’avoue, gamine, il a pas eu à poireauter comme nous…
Le silence se fit, tout deux tiraient la tronche. Puis ils se regardèrent avant d’éclater de rire. La discussion reprit après l’arrivé d’une nouvelle pinte de Guinness.
Deux jours plus tard, ils se levèrent tôt pour avoir le temps de se préparer et d’être impeccables. Avec leurs uniformes aux couleurs de leur école de préparation, ils vérifiaient le moindre pli qui pouvait venir se cacher. Mali faillit s’énerver en se coiffant, tellement ses mains tremblaient, elle n’arrivait pas à faire un chignon parfait. Après maints jurons, sa mère vint l’aider et aucune mèche ne dépassa au final. Elle put alors fixer son calot : elle était fin prête. Elle sourit nerveusement avant de sortir pour prendre la navette qui les conduira à l’Académie Royale Militaire de Sandhurst. Les parents de Marc étaient là, son père était Général de l’Alliance et sa mère était une ancienne avocate d’une grande société new-yorkaise. Enfants et parents se séparèrent, les premiers rejoignant leurs camarades et ses seconds s’installant dans les tribunes prévues à cet effet. Les futurs officiers furent briefés sur ce qui allait se passer. Ils allaient défiler dans la cour, se placer en rang. Ils devraient alors s’avancer un par un et donner leur nom et leur grade puis retourner à leur place. Du protocole en somme. Les bâtiments n’avaient pas changé depuis des siècles. Toujours cette même pierre ocre, toujours cette architecture victorienne, reflet d’une grandeur passée et qui s’impose toujours aujourd’hui. Les drapeaux aux couleurs rouge et or de l’académie, les drapeaux de l’Alliance et de l’Angleterre se mélangeaient sur la façade majestueuse. Le cœur de Mali battait fort dans sa poitrine devant ce spectacle. Elle ne sentait plus ses jambes et elle avait l’impression qu’elles allaient se dérober sous elle quand elle s’avancerait. Un peu plus loin, elle entendit son ami : « D’Irancy, Marc, sergent ! ». Et un léger sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme. Derrière elle, elle entendait les drapeaux claquer au vent. Un par un, les nouveau élèves s’avançaient. F… G… H... L… M ! Un pas en avant, toujours aussi droite, le regard légèrement relevé et brillant de fierté.
- MacLochlainn, Maélïa, sergent !
Et elle regagna les rangs. Elle n’entendit pas la suite, trop heureuse de se retrouver là. Ils reçurent alors l’ordre de rejoindre le bâtiment. Une fois à l’intérieur, ils purent rompre les rangs. Mali rejoignit Marc qui discutait avec un voisin de rangée apparemment. Elle fut présentée, ils discutèrent un moment avant que les militaires soient rappelés. Ils allaient recevoir leurs uniformes et leur matériel, qu’ils devraient mettre pour la réception du soir. Il n’est pas nécessaire ici de détailler cette partie-ci ni la suivante qui consiste aux jeunes gens de prendre leurs quartiers. Un buffet était ensuite prévu avec la famille avant que les élèves-officiers ne soient finalement seuls. Mali eut dure à dormir cette nuit là. Le changement, l’excitation mais aussi l’appréhension l’empêchaient de fermer l’œil. Elles étaient assez peu de femme, un dixième des entrants environ mais Maélïa n’avait pas peur de ça, elle avait l’habitude. Elle finit par s’endormir.
Le lendemain matin, ils furent réveillés à l’aube pour qu’on leur présente globalement la formation qui devait durer un an. Entrainement, stratégie, tactique, terrains, missions en conditions réelles, spécialisation… Un programme palpitant. En regardant autour d’elle, Mali constata qu’ils faisaient partis des plus jeunes. Beaucoup semblaient avoir plus 25 que 20 ans, comme les Marc et Mali ou tous les arrivant qui venaient d’une école de préparation. Et elle découvrit rapidement au cours des jours suivant que ces derniers n’étaient pas vraiment bien vu de la part des autres militaires de carrière dirons-nous. Ils pensaient que les élèves d’écoles semblables à celles de Mali n’avait pas grand-chose à faire ici, qu’ils n’avaient pas une connaissance pratique suffisante du terrain comme les autres, qu’ils étaient trop jeunes… Bref, ils étaient un peu méprisés par le reste de la promo, ce qui n’aidait pas. Mais petit à petit, tous se rendirent compte qu’ils se valaient sans doute tous, qu’ils se complétaient et l’ambiance se calma un peu, sauf pour certains irrésistibles qui ne voulaient reconnaitre qu’ils avaient en partie tord. L’un d’eux, un italien, Giovanni Lucci ne voulait rien savoir. Il était dans le groupe de Mali pour les entrainements, et même quand elle le surpassait, il ne voulait pas admettre son erreur. Question de tempérament sans doute. Il ne commença à changer d’avis quand Mali lui sauva les fesses de justesse lors d’un entrainement en conditions réelles. Il fallu encore un peu de temps à l’Italien pour reconnaitre (à contrecœur) son mauvais jugement. Ils sympathisèrent ensuite de devinrent bons amis.
Au bout de six mois, les liens dans la promo étaient forts et l’entente s’était largement améliorée, sans compter les boutades courantes entre soldats. Puis la fin de la formation arriva. Les grades furent attribués. Maélïa sortit de Sandhurst avec le grade de sous-lieutenant, tout comme Marc. Les deux amis s’étaient spécialisés comme tireurs d’élite, notamment au sniper et c’est donc naturellement qu’ils furent placés dans la meilleure escouade de franc-tireurs de l’Alliance, Marc et elle allait devenir S1.
Surprises et découvertes
Lorsqu’ils arrivèrent à la base de l’escouade, ils allèrent se présenter à l’officier en chef qui les accueillit avec sympathie. Puis il appela un lieutenant pour les accompagner et leur présenter les lieux. Quand l’officier entra, Mali dut faire l’un des plus gros efforts de sa vie pour ne pas se laisser aller : c’était Geoffrey qui venait de se présenter. Marc et elle le saluèrent dans les règles devant leur nouveau chef, mais lorsqu’ils eurent passé la porte, la jeune femme le regarda un moment, sans voix, avant de le gifler !
- Ça, c’est pour ne pas nous avoir donné de nouvelles pendant un an, idiot !
Geoff’ la regarda un moment, surpris, derrière Mali, Marc se marrait. Mais la jeune lieutenante décoléra rapidement et sauta au cou de son ami, encore plus surpris par la seconde réaction. Il la serra doucement dans ses bras avant de relâcher l’étreinte et de saluer un peu plus virilement Marc.
- Moi aussi je suis content de vous revoir, guys ! Je suis désolé pour le manque de nouvelles, s’était dur pour moi aussi, tu sais, Mali. Toi au moins, tu étais avec Marc… Mais venez, je vais vous faire un tour, on pourra discuter après.
Ils visitèrent donc les lieux, tranquillement, ils reçurent (encore !) de nouveaux uniformes puis ils se dirigèrent vers l’armurerie afin qu’ils reçoivent leurs armes. Elle était grandiose, tout le meilleur équipement de l’Alliance était réuni ici. Des armes avaient été préparées pour les deux arrivants. Mali s’avança et effleura des doigts un Mantis anthracite et bordeaux des doigts. C’était une arme dernière génération, légère et en matériaux renforcé. Elle le prit et le cala sur son épaule, comme pour tirer. Il était déjà sien. Elle le leva ensuite et regarda ses deux amis avec un grand sourire.
- Oui, tu peux le prendre Mali, lui dit Geoff’ en se marrant. - On se demande qui a adopté qui ! continua Marc en donnant un léger coup de coude à l’Américain. Je prendrais le Mantis avec les couleurs plus conventionnelles. - Dis-moi Geoff’, vous avec des Carnifex ici ? - Non, on n’a pas ça, désolé - Damn’ it ! Whatever…
Ils rangèrent leurs armes et se dirigèrent vers le mess pour discuter autour d’un bon café. Geoffrey leur raconta son année à West Point, à côté Sandhurst semblait presque à un parcours de santé. Puis les deux officiers de l’académie anglaise parlèrent de leur « séjour ». Mali ne vit pas que Geoff’ se renfrogna en voyant que les deux Sandhurstiens s’étaient rapprochés pendant cette année. Mais ce qu’il ne savait pas non plus s’était que pour les deux concernés, ce n’était rien de plus qu’une franche amitié. Nous étions alors en janvier 2179.
Pour les 21 ans de Maélïa, les trois amis avaient pris une perm’ pour pouvoir fêter ça dignement. Ils sortirent et se laissèrent guider par Geoff’, légèrement plus habitué aux alentours qu’eux. Ils se posèrent dans un très bon restaurant, offert par ses messieurs et après un très bon moment et quelques bouteilles de vins, ils allèrent se poser dans un pub, non loin. Ils y rencontrèrent d’autres militaires de l’escouade et ce fut rapidement la folie. Les défis plus ou moins stupides se succédaient, et prit dans l’ambiance, personne ne disait quoi que ce soit. Après avoir vidé une pinte cul-sec, Mali décida de sortir un instant pour se rafraichir un peu les idées et dégriser un peu. De l’extérieur, elle entendait les rires et les acclamations de ses collègues qui continuaient la fête. Elle se laissa tomber à terre en glissant contre le mur, se marrant toute seule en constatant son état d’ébriété avancé. Elle ferma les yeux et bascula sa tête contre le mur en prenant de longues bouffées d’air frais. La tête commençait à moins tourner mais elle n’osa pas se relever, il était encore trop tôt pour tenter de défier la gravité. La porte s’ouvrit et quelqu’un sortit et vint lourdement s’installer à côté de Mali. La jeune femme n’ouvrit qu’à ce moment les yeux. C’était Geoffrey qui était venu s’installer prêt d’elle.
- Je ne me suis pas mise dans cet état depuis les résultats à l’école de préparation… Oh crap…
Le jeune homme rigola, bientôt suivit de Mali.
- Ne te moque pas Yankee, tu n’es pas mieux que moi!
Le rire s’estompa et Mali soupira. Sans réfléchir, elle posa sa tête sur l’épaule de son ami et ferma de nouveau les yeux. Il déposa sa tête sur celle de l’Irlandaise, sans un mot, elle se rapprocha légèrement de lui.
- Si je m’endors, ne me réveille pas, j’aurais trop peur que tout ceci ne soit qu’un rêve… - Quoi donc ? - Tout ça… Sandhurst, l’escouade… toi, ici. Je ne pouvais rêver mieux.
Elle releva la tête et posa son regard émeraude dans celui de Geoffrey. Il lui sourit et tout deux semblèrent gêné, n’osant agir de peur de briser quelque chose. Puis finalement, il s’approcha, lentement, trop lentement pour Mali qui acheva le mouvement en déposant ses lèvres sur celles de son ami. Elle ne pouvait décrire ce qu’elle ressentait à ce moment là. Plein de choses en réalité. De la joie, de l’appréhension, du soulagement, des frissons. Mali se serra contre lui, sans rien dire. Il la prit dans ses bras et ils restèrent un moment comme ça. A l’intérieur du pub, la musique et les rires continuaient de fuser. La porte s’ouvrit de nouveau et un des soldats sortit en titubant légèrement. Geoff’ eut juste le temps de dire « les ennuis commencent » que le militaire criait déjà à l’intérieur.
- Hé les gars, Mali elle a choppé le Lieutenant G !
Les nouveaux amants ne cherchèrent même pas à contredire, ça ne servait à rien de toute façon avec les zigotos de l’escouade. Ils se relevèrent comme ils pouvaient avant que la troupe ne débarque pour vérifier l’exactitude des affirmations. Mali regarda Geoff’ qui souriait. Il avait passé son bras autour des hanches de la jeune femme.
- Et le premier qui s’avise de lorgner un peu trop sur elle, il va me faire 3 mois de récurage, bande de nigogs !
Rire général. Maélïa chercha Marc du regard. Ce dernier lui fit un clin d’œil lorsqu’elle le vit enfin. Elle avait eut un instant peur de sa réaction, même si elle savait qu’il ne s’intéressait pas à elle. Mali remarqua que Geoff’ avait lui aussi cherché l’approbation de leur ami. Tout le monde rentra finalement dans le pub pour fêter la nouvelle très fraiche.
Bonheur et décadence : la chute n’en est que plus dure
Six mois après, ils étaient mariés. Une petite cérémonie, sans prétention, dans un faubourg de Dublin. Famille et amis proches étaient présents. Geoff’ était en uniforme de cérémonie, Mali dans une longue robe rouge et écru dégageant aux trois-quarts son dos. Les alliances brillaient sous le soleil de l’après midi, des alliances en platines gravées. Beaucoup de militaires étaient là et une salve fut tirée en l’honneur des jeunes mariés. La fête dura jusque tard dans la nuit, ou plutôt, tôt le lendemain matin. Le jeune couple ne partit que quelques jours en vacances avant de retourner dans l’escouade. La vie reprit son court normal et Mali continuait de s’épanouir, tant sur le plan professionnel que personnel. L’escouade était souvent appelée en renfort ou en soutient pour des missions risquées de l’Alliance et elle en revenait souvent avec les honneurs. Le groupe qui partait le plus souvent était le trio d’amis : Geoffrey, Marc et Mali. Ce fut lors d’une de ces missions que Mali eut sa cicatrice à l’œil gauche. Ils étaient alors en soutient à l’artillerie et à l’infanterie pour une mission d’extraction de coloniaux en 2180. Une erreur de programmation des artilleurs qui fit exploser deux charges trop tôt. La première charge déchaussa le casque de la franc-tireuse et la seconde lui envoya un éclat dans niveau de l’œil. Par chance, ses collègues purent l’évacuer rapidement, mais il s’en fallu de peu pour qu’elle ne perde son œil. Un navire de l’Alliance put la prendre en charge et ce fut le médecin Chris Altman qui la soigna. Malgré les conseils du médecin, la jeune femme ne voulu jamais avoir recours à la chirurgie réparatrice. Cet accident l’avait fait redescendre sur Terre. Ce fut d’ailleurs par la suite un sujet de disputes entre Geoff’ et elle, même si d’après lui, ça ne changeait rien, il aurait aimé entre autre qu’elle prenne son avis avant de se décider. Et ce fut à peu près le début de la fin. Peu après, le 4 janvier 2181, Mali fut promue Lieutenant, et même cela ne la motiva pas. Ni même l’acquisition d’un Carnifex, cadeau que son mari avait ramené de mission. Tout semblait aller de travers pour Mali, elle ne se reconnaissait plus, mais elle n’avait pas la force de changer. Comme si l’accident de 2180 avait brisé en même temps quelque chose en elle. La jeune femme commençait à parler de quitter l’armée, malgré les arguments de son mari et de son meilleur ami. Mais rien n’y faisait, elle avait perdu sa motivation et signala bientôt à ses supérieurs qu’elle mettrait fin à son contrat. Chez elle, la situation ne faisait qu’empirer avec Geoff’ qui ne supportait plus ce caractère renfermé. Bien que patient, il demanda le divorce.
Finalement, après six ans passés à l’Alliance, trois mariés à Geoffrey, Mali se retrouva seule et sans but. Elle avait tout de même gardé son alliance, comme une sorte de souvenir de ces temps de bonheur, n’ayons pas peur des mots. Pendant quelques mois, elle ne fit rien, voyageant comme elle le pouvait à droite à gauche, sans savoir ce qu’elle allait faire de ses dix doigts. En partant, elle avait gardé son Mantis et son Carnifex et elle allait régulièrement aux stands de tir locaux pour garder la main. C’est comme ça qu’un autre tireur remarqua son talent et lui proposa un contrat à exécuté. Elle refusa dans un premier temps mais finit par accepter pour des raisons purement financières. Elle eut encore une mission, puis encore une autre. De fil en aiguille, elle avait finit par apprécier le « métier » et elle commença à se faire plusieurs contacts un peu partout, notamment un, Jeff, qui devint au fil du temps son informateur principal. Elle reprit doucement du poil de la bête et petit à petit, elle redevint celle qu’elle était avant, l’Alliance et le mari en moins. Néanmoins, elle avait gardé contact principalement avec Marc, mais aussi avec Geoffrey. Elle lui en avait voulu les premiers mois suivants le divorce, mais pour des futilités ce n’était pas une rage réelle.
2183 : tragédie et renaissance
Elle commençait à se retrouver elle-même quand la tragédie d’Eden Prime arriva en 2183... Peut après, elle apprit la mort de ses parents, mais elle n’eut pas tout de suite de nouvelle de son frère et de sa sœur. Folle d’inquiétude et bouleversée, elle remua ciel et terre pour obtenir des nouvelles. Finalement, elle réussit à les contacter : ils étaient dans la famille MacLochlainn, à Dublin. Savoir qu’ils étaient sur Terre au moment du drame apaisa une partie de la douleur liée à la mort de leurs parents. Maélïa rejoignit donc James et Julia sur Terre. Le plus jeune de la fratrie était anéantis et Mali du faire preuve de tout son courage pour le maintenir à flot. Pour la première fois, ils firent preuve d’une solidarité sans faille les uns envers les autres. Bien que Mali ne fasse plus partie de l’Alliance, elle ressortit son uniforme pour l’enterrement, personne ne lui fit la moindre remarque. Elle avait prévenu ses amis et plusieurs de l’escouade, notamment Marc et Geoffrey qui étaient venus. Il y avait même des anciens de Sandhurst, comme Giovanni, qui avaient fait le déplacement. Mali fit un discours dans lequel elle exprima tout ce qu’elle n’avait pas eu le temps de dire à ces parents : qu’ils étaient ses idéaux, ses modèles, aussi bien pour ce qui était de l’Alliance comme pour sa vie privée. Comme pour tout enterrement militaire, des coups de feu furent tirés en hommages aux défunts. Plusieurs pontes de l’Alliances étaient là et tous firent l’éloge des parents de la franc-tireuse et ils lui proposèrent de revenir dans l’organisation militaire. Par décence pour son petit frère mais aussi parce qu’elle ne se sentait pas prête à revenir, elle remercia les généraux mais refusa la proposition. Trop de choses venaient se bousculer pour le moment pour qu’elle puisse prendre la bonne décision. Une fois la cérémonie terminée, elle put compter sur le soutient de ses amis pour lui tenir compagnie dans ce moment douloureux.
La jeune femme resta quelques temps sur Terre, pour s’occuper de ses frères et sœur, gérant comme elle pouvait la succession. Etant l’ainée, c’est à elle que revenait cette charge qui comprenait plus de problèmes administratifs que de réelles solutions pour la famille. Elle fut également là en soutien, surtout pour son petit frère qui avait plus de mal à gérer la mort de ses parents. Ils se rapprochèrent d’autant plus durant ces quelques mois. Mais finalement, début 2184, Mali repartit, l’immobilité ne lui convenant pas bien longtemps. Elle reprit son travaille d’avant la mort de ses parents et continua d’élargir son réseau de connaissances, mais aussi son rayon d’action. Elle voyageait de plus en plus à travers tous les systèmes, envoyant régulièrement des crédits à sa famille et passant les voir lorsqu’elle le pouvait. Durant près d’un an, elle travailla de la sorte, s’occupant le corps et l’esprit avec ses contrats. De vie sociale, elle n’avait que sa relation avec son informateur principal et sa famille, passant souvent ses soirées post-mission dans les bars à vider plusieurs martini-vodka en jouant au poker. L’alcool avait été un refuge facile pour elle avec le stress de son métier et les problèmes familiaux.
En mars 2185, Mali eut une mission à effectuer sur Illium, apparemment une informatrice asari qui avait « laisser filtrer » des informations plus que capitales pour le parton de la franc-tireuse. Alors qu’elle arrivait en vue de la planète, elle eut le souffle coupé. La vision de cet astre recouvert de buildings, scintillant sous la lumière de l’étoile locale frappa l’humaine. C’était une beauté étrange mais apaisante. Une fois sa mission terminée, elle décida de s’établir ici. Mali acheta un appartement au vingt-quatrième étage d’un gratte-ciel à Nos Astra. La vue donnait d’un côté sur une avenue et du côté opposé, sur un petit parc artificiel. Elle disposait de deux chambres, une large cuisine, une salle de bain digne d’un hôtel de luxe et une large pièce à vivre ouverte des deux côtés par une baie vitrée qui courait sur toute la hauteur du mur et sur toute la largeur de l’habitation. La jeune femme aimait se poser dans son canapé et regardait le défilé des navettes à la tombée du jour. Certes c’était un peu cher mais elle ne regrettait pas ce choix et jusque-là, elle avait vécu chichement entre ses missions, ne dépensant se plus grosses sommes que pour l’entretien ou la modification de son équipement de combat.
Phoenix, Cerberus & Cie
Pour se faciliter les déplacements, Mali fit l’acquisition d’un chasseur Alvarez. Elle se déplaçait beaucoup plus à présent et pour certaines destinations, il n’était pas évident de s’y faire conduire facilement. C’était un modèle relativement récent, aux lignes arrondies mais légèrement agressives. Maélïa le fit armer pour avoir la possibilité de se défendre en cas de problème, on n’est jamais trop prudent. Elle y ajouta également quelques autres équipements a posteriori, principalement pour son confort personnel. Elle le baptisa « Phoenix », comme un hommage à sa nouvelle vie, ses nouveaux objectifs, mais aussi, parce qu’avec les avancées latérales légèrement courbes, il ressemblait un peu aux illustrations de ces créatures mythologiques que l’on trouvait dans les livres pour enfants. Elle l’apprivoisa rapidement, l’engin étant maniable et instinctif.
De jours en jours, la nouvelle habitante d’Illium reprit pleinement confiance en elle et ses contrats se firent de plus en plus risqués. La plupart du temps, elle ne cherchait pas à savoir qui elle devait éliminer, mais au fil des années, le nom de Cerberus se fit de plus en plus présent et Mali chassa plusieurs agents, principalement entre 2185 et 2186. Elle savait pertinemment que Cerberus risquerait de se retourner contre elle si elle faisait trop de vagues. Mais elle préférait courir ce risque plutôt que de voir l’organisation terroriste se développer, bien que ses efforts ne semblaient pas représenter grand-chose. Mali n’en revenait toujours pas que les rumeurs qui disaient que la grande Shepard avait rejoins le groupe terroriste, étaient justes. Elle avait eut du mal à croire, après l’attaque du Normandy SR1, que quiconque n’est pas été évacué ait pu survivre. Et d’après ce que la jeune femme avait entendu, le pilote l’avait vu être éjectée dans l’espace.
A l’époque, il y a encore quelques mois, Mali aurait voulu que ce soit vrai, que le commandant ait survécu eut été une bonne chose pour l’Alliance, elle était une icône pour beaucoup de soldats. Mais qu’elle soit alliée à Cerberus… Non, Mali avait du mal à le croire. Mais après tout… elle ne la connaissait pas, elle ne savait pas ce qu’elle pensait. Peut-être que Cerberus avait récupéré les morceaux et en avait fait un soldat fanatique… Avec les nouvelles qui arrivaient de partout, sur les colonies, sur des attaques étranges, on pouvait tout redouter. Les noms de Moissonneurs et de Récolteurs circulaient de plus en plus dans le milieu. C’était à vous donner froid dans le dos. Le pire étant que presque personne n’était au courant ou ne voulait l’entendre apparemment. Ce scénario était malheureusement étrangement familier. Fort heureusement, il s’est avéré que bien que travaillant pour Cerberus, Jane Shepard n’avait pas rejoins les idéaux de l’Homme Trouble. Et elle avait gagné un vaisseau magnifique. Mali l’avait aperçu lors d’un passage récent à la Citadelle et elle était restée bluffée devant le bâtiment, la bouche légèrement ouverte. Rien que pour avoir la chance de le frôler, elle aurait été prête à se réengager sur le champ.
Bref, la vie reprenait son cours, à la Citadelle comme ailleurs, malgré les alertes du commandant, héroïne de l’Alliance et de l’humanité. La routine quoi. La routine. C’était ce que Mali espérait à présent. Elle était peu chez elle, encore moins près de sa famille. Elle devrait faire une pause un de ces quatre quand même. Peut-être, ouais. Un jour. Mais pas maintenant, elle a du travail.
BASE DE DONNÉES DE L'ALLIANCE Taille : 1m65 Poids : 55 kg Date d'entrée dans l'Alliance : septembre 2176 Grade obtenu : - Sous-lieutenant le 13 novembre 2178 - Lieutenant le 4 janvier 2181
Formation militaire : - Formation de base de l'armée : de nombreuse PM de 16 à 18 ans, intégration de l'Ecole de Préparation de la Citadelle en septembre 2176. Jugée apte au combat le 25 aout 2177 par le Général Dupuis.
- Intègre Sandhurst en janvier 2179 - Commandement de petit commando - Armes maitrisées : *Fusil de précision : maitrise quasi-parfaite, *Pistolet : très bonne maitrise. *Armes autres : maitrise de base *Combat au corps à corps : rapide et souple, se défend très bien.
Appréciations des supérieurs : "Bon élément, très bonne tireuse, précise et consciencieuse avec son matériel, bon esprit d'équipe. Demande de mutation pour la section des franc-tireurs faite à ce jour." Capitaine H. Keeley. "Soldat compétent et qui assimile très bien sa formation. Quelques problèmes avec ses supérieurs directs mais rien de conséquent. Devrait vite gravir les échelons." Caporal M. Hörn. "Demande de promotion validée par l'état major. Soldat précieux pour l'Alliance." Colonel J. Di Lucca.
Affectations : Données classées confidentielles. Autorisations spéciales requises.
Événements notables : - Le 16 septembre 2179 : épouse le lieutenant Geoffrey H. Grant, à la Citadelle.
- Le 14 février 2180, sur ****** : blessée au visage au niveau de l’œil gauche par la faute d’un soldat du Deuxième bataillon d’artillerie (mauvais réglages de la minuterie des charges explosives). Mission compromise pour l’équipe de tireur d’élites. Exfiltrée par le Lieutenant Geoffrey H. Grant et le sous-lieutenant Marc D’Irancy. Sa vie n’est pas mise en danger, gardera une cicatrice à vie, intervention par le médecin Chris Altman. A refusé la reconstitution faciale. Quelques autres blessures sans gravités.
- Le 5 mars 2182 : fait par qu’elle ne renouvellera pas son contrat avec l’Alliance. Quelques soucis préalables avec la hiérarchie, avertissements donnés plusieurs fois, une mise à pied de 5 jours (du 17 au 21 décembre inclus 2180) pour cause d’insubordination.
- Le 10 avril 2182 : quitte les tireurs d’élite.
- Le 13 avril 2182 : divorce du lieutenant Geoffrey H. Grant, Acte de justice n°D-3587H/309
Cause départ de l'armée : Fin de contrat.
BASE DE DONNÉES GÉNÉRALE
Parents : Père Nom : MacLochlainn Prénom(s) : Jonathan Edward Date de naissance : 3 juin 2131 Métier : Caporal de l’Alliance Affectation : Eden Prime Etat : Décédé
Mère Nom : MacLochlainn Nom de jeune fille : O’Driscoll Prénom(s) : Elizabeth Date de naissance : 12 octobre 2130 Métier : Lieutenant de l’Alliance Affectation : Eden Prime Etat : Décédée
Frères et sœurs : se référer à la section 3 _____________________________________________________ SOMMAIRE
- Armes, armures et tenues diverses
- RP
- Contacts
Dernière édition par Maélïa MacLochlainn le Lun 18 Juin - 10:46, édité 22 fois | |
| | | Maélïa MacLochlainn
Messages : 151 Date d'inscription : 06/08/2011 Age : 35 Localisation : Namur
Identité Race: Humaine Planète natale: Terre - Eden Prime Profession / rang : Tireur d'élite
| Sujet: Re: Datapad - Maélïa MacLochlainn Jeu 15 Mar - 12:49 | |
| 1. Armes, armures et tenues diverses a. Armes• Fusil de précision Mantis
| Mods : Silencieux, matériau allégé. Description : Le Mantis est l'arme favorite de Mali. Il s'agit du fusil qu'elle a eut durant son passage à l'Alliance et qu'elle a légèrement modifié au cours des années. Le beige habituel est cependant remplacé par de l'anthracite. L'arme semble quasi comme neuve, Mali prenant extrêmement soin de son arme.
| Autres : Sur le flan droit de l’arme est gravé en rouge foncé « Hawk – 1st SIS (*) -81» à côté du logo de l’Alliance légèrement effacé par les années. (*) First Special Infiltrators Squad-2181 • Pistolet lourd Carnifex | Mods : réservoir de cartouche supplémentaire, matériaux allégé. Description : Arme de poing très précise et mortelle. Le Carnifex est particulièrement efficace contre les blindés, mais moins contre les boucliers et les barrières biotiques. | Autres : C'est un cadeau de son ex-mari, mais Mali apprécie cette arme depuis qu'elle a l'âge de 15 ans, âge auquel elle l'a essayé pour la première fois. b. ArmureModèle : Explorer - Spoiler:
Mods : Description : Couleurs : Beige, bordeaux, noire c. Omnitech | Munitions distortion :Lorsqu’elles sont activées, un champ électrique permet aux munitions de gagner en puissance et de transpercer les boucliers notamment, les ennemis synthétiques | | Munitions cryo : Permet de congeler en partie ou complètement les ennemis pendant un court laps de temps. Ils sont plus sensibles aux dégâts. | | Incinération : C’est un projectile de plasma hautement explosif tirés de omni-tech qui inflige des dégâts au fil du temps à tous les ennemis proches et de façon permanente arrête leur régénération de santé. Contre les armures, les dommages que cette technique inflige est de 2,4 fois la quantité habituelle. | | Camouflage tactique : l’activation permet au Franc-tireur d’être invisible en octroyant en plus des dégâts supplémentaires, cependant les boucliers sont affaiblis. | | Grenade frag : Lorsque la grenade explose, elle envoie des éclats qui des mettent les ennemis en pièce. | d. Tenue civileLa plupart du temps, Mali porte un débardeur « dos nageur », qui laisse voir ses cicatrices sur les bras, ainsi qu’une partie d’un tatouage sur son omoplate, un pantalon un peu large avec ceinture qui plonge dans des bottes montantes noires. Niveau couleur, les vêtements de Mali sont souvent beige, marron, noir ou rouge ou dans des teintes proches. Quand le temps est plus frais, elle porte le plus souvent des col-roulés moulant. Elle porte aussi souvent une veste en cuir brun foncé griffée et recollée d’un peu partout. Cette veste est équipée pour pouvoir ranger son Carnifex dans le dos, un bidouillage qu’elle a fait elle-même et qui tient depuis maintenant plusieurs années. Lorsqu’elle sort dans des endroits un peu plus huppés (ce qui, sincèrement n’est pas souvent le cas…) elle dispose de quelques robes plus ou moins poussiéreuses, mais relativement classes. Celle qu’elle préfère est une robe fourreau noire, sans manche et très peu de décolletés devant, mais ouverte jusqu’à la moitié du dos. e. Traits distinctifs et origine• Cicatrice à l’œil gauche C’est une blessure, une des premières, qu’elle a acquit alors qu’elle était à l’Alliance. Elle se trouvait en mission de support aux bataillons d’infanterie et d’artillerie. Un des artilleurs ayant mal réglé les détonations, les tireurs d’élites étaient encore trop prêt, du moins Maélïa qui subit les deux explosions à la suite. La première lui déchaussa son casque et le second envoya de la mitraille, un éclat frappa alors Mali à l’œil. Par chance, elle ne devint pas borgne, mais elle fut évacuée par ses deux camarades, son mari à l’époque et son meilleur ami. Le médecin qui la soigna fut Chris Altman, alors en garnison non loin de là. Il lui conseilla de recourir à la chirurgie reconstructrice car l’entaille avait été large et laisserait une cicatrice. Mali refusa, cet événement lui avait ramené un peu les pieds sur terre, elle avait tendance à l’époque de ce croire invincible. Se serait pour elle un rappel constant, et depuis, elle vit très bien avec. • Cicatrice à la base du cou sur dix centimètres à droite
Rien à voir avec l’Alliance, mais plutôt une mission qui failli mal tourner. Failli oui, heureusement seulement failli. Mali était en mission dans les systèmes terminus, elle traquait depuis une bonne semaine sa cible. Ce qu’elle n’avait pas prévu, par manque d’informations, c’était que sa cible était liée aux Soleil Bleu et que lorsqu’elle fut en position pour lui tirer une bonne bastos à distorsion entre les deux yeux, les mercenaires ont débarqués. Elle put tout de même achever sa cible mais évidemment on la repéra. La cicatrice est due à une balle qui l’a frôlée alors qu’elle se dégageait comme elle pouvait de sa planque. Fort heureusement, une dose de médigel lui permis de se trainer jusqu’à son vaisseau assez proche. Les soins finaux ne furent donnés qu’un peu plus tard, d’où la cicatrice. Celle-ci est plus discrète, elle se confond presque avec un pli de ma peau. • Tatouage sur l’omoplate droite : Fait pendant son séjour à l’Alliance, peu avant son départ. • Tatouage sur la hanche droite : Inscription en latin : "~Vulnerant omnes, ultima necat~" qui signifie "Chaque heure nous meurtrit, la dernière tue". Derrière l'inscription, il y a un signe infini. Elle s’est fait faire ce tatouage à l’Alliance. Geoffrey et Marc portent le même. C'est à la fois un rappel constant qu'ils peuvent croiser la mort à tout moment, mais aussi un lien entre eux, le lien d'amitié qui les unit dans la vie, comme dans la mort. • Alliance en platine gravé à l’annulaire gauche
Bague de son mariage avec Geoff’ qu’elle a gardée par la suite et qu’elle porte toujours.
Dernière édition par Maélïa MacLochlainn le Mer 20 Juin - 19:19, édité 24 fois | |
| | | Maélïa MacLochlainn
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| Sujet: Re: Datapad - Maélïa MacLochlainn Jeu 15 Mar - 12:51 | |
| 2. RPs a. En cours• New York, New York (4) Joueur(s) : Jonathan Hope Localisation : New York, Bulle Locale Résumé : Alcool, rencontre, vengeance et contrat juteux... • Que la chasse commence... (6) Joueur(s) : Nemesis W. Albion Localisation : Virmire, Hoc, Sentry Omega Résumé : Mali s'est vue contactée pour traquer un voleur de vaisseaux. Un beau challenge et une belle prime à la clef ! • L'Elu des Astres, parcours de Mali (7.3) Joueur(s) : PNJ pour le moment Localisation : Adek, Untrel, Nid du Milan Résumé : Mali a maintenant appris les règles du jeu, la course à la survie à commencé... • Le cauchemars n’est pas encore fini… (3) Joueur(s) : Krark Alkhor, Siegfried Wagner, Licao (Paladin), Tann Cyrus. Localisation : Systèmes inconnus Résumé : Les protagonistes se réveillent dans une base de Cerberus apparemment livrée à d’étranges créatures. Tous souffrent d’un mal inconnu qui s’aggrave de plus en plus. La courses à la survie à commencé… b. En pause• Une cargaison très précieuse - II. Les dangers de l'immensité (2.2) Joueur(s) : Weyrlok Krieger Localisation : Faille de Caleston Résumé : Maintenant dans l'espace, Krieger et Mali vont devoir garder toute leur attention tournée vers les dangers, nombreux et inconnus de l'espace. • Berceau de l’Humanité (5) Joueur(s) : Akarnan Ω Krystor Localisation : Hélios, Bulle locale, Espace Concilien Résumé : Akarnan traque Maélïa pour le compte de Cerbérus, celle-ci ayant éliminé plusieurs agents de l’Homme Trouble… La traque s’achève enfin sur le satellite de Jupiter, Europe. Mais tout n’est pas encore gagné d’avance pour l’agent de Cerberus. c. Terminés• Retour au bercail Abandonné (1) Joueur(s) : Barus Zedd (inactif), Lynus Verolan Localisation : Illium Résumé : ? • Une cargaison très précieuse (2.1) Joueur(s) : Weyrlok Krieger Localisation : Illium (1) Résumé : Embauchés par des Volus pour escorter une cargaison mystérieuse et précieuse, Krieger et Mali doivent les protéger à travers la galaxie et évitant mercenaires et pirates. • Une nuit presque comme les autres (7.1) Joueur(s) : Paladin et Zai’ Localisation : Oméga Résumé : une soirée poker à l’After-Life qui tourne un peu mal… Mais qui continue, comme tous les soirs à l’After-Life ! A suivre chez les Butariens... (lien à venir) • Confinement sous bonne garde (7.2) Joueur(s) : Neil, Erasmus, Tourmente, Telsi Localisation : Adek, Untrel, Nid du Milan Résumé : Suite des problèmes pour Mali, elle se retrouve sur une station butarienne, sans le pourquoi de la chose...
Dernière édition par Maélïa MacLochlainn le Sam 23 Juin - 13:11, édité 12 fois | |
| | | Maélïa MacLochlainn
Messages : 151 Date d'inscription : 06/08/2011 Age : 35 Localisation : Namur
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| Sujet: Re: Datapad - Maélïa MacLochlainn Mar 10 Avr - 23:19 | |
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3. Contacts Nom | Informations | Photo | Julia Marshall | Nature de la relation : Soeur Nom de jeune fille : MacLochlainn Date de naissance : 30 janvier 2161 Métier : Secrétaire médicale Résidence : Dublin, Irlande, Terre Etat : Mariée | | James MacLochlainn | Nature de la relation : Frère Date de naissance : 12 juillet 2163 Métier : Ingénieur en Biologie environnementale Résidence : Rio, Brésil, Terre Etat : Célibataire | | Marc D'Irancy | Nature de la relation : Meilleur ami Date de naissance : 24 janvier 2158 Métier : Colonel des forces d’Infiltrations, 1st squad, S7 Résidence : Vancouver, Canada, Terre Etat : Marié
| | Geoffrey H. Grant | Nature de la relation : Ex-mari, meilleur ami Date de naissance : 12 novembre 2157 Métier : Lieutenant-colonel des forces d’Infiltrations, 1st squad, S6 Résidence : Vancouver, Canada, Terre Etat :Divorcé | | Marya Torres Almodovar | Nature de la relation : Amie Date de naissance : 27 février 2158 Métier : Lieutenant-colonel des forces d’Infiltrations, 2nd squad, S6 Résidence : Vancouver, Canada, Terre Etat :Célibataire
| | Giovanni Puccini | Nature de la relation : Ami Date de naissance : 1 juin 2158 Métier : Lieutenant des forces d’Infiltrations, 2nd squad, S6 Résidence : Vancouver, Canada, Terre Etat :Célibataire | | Frédérique "Dat'" Smith | Nature de la relation : Contact professionnel Date de naissance : X mai 2158 Métier : Courtier en information Résidence : Nos Astra, Illium Etat :Inconnu
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