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 Le jour des gaufres

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Kadararan




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MessageSujet: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeJeu 1 Sep - 19:15

[HRP : Vient de => Un butin inattendu]
Nom du RP : Le jour des gaufres
Statut : Privé
En attente de : Niala

C'était vendredi. Le jour des gaufres. Pour les employés de la station uniquement ; autrement, le sucre rendait les ardat-yakshi trop agitées lorsqu'aucun entraînement physique n'était prévu dans la journée. Ce qui était le cas aujourd'hui. Niad raffolait de ces desserts humains et chérissait les vendredis uniquement pour ça. La notion de week-end, dans la station, lui était inconnue ; comme celle de faire une pause de temps à autres histoire de décompresser. Niad ne décompressait jamais car Niad était un galarien et travailleur de surcroit. Encore heureux, car cela faisait deux semaines qu'il s'afférait à sa tâche.
Assis sur son bureau dans une pièce qui avait des allures de bloc opératoire, il surveillait d'un œil distrait le corps d'une Asari reposant sur un lit de fortune en grignotant sa gaufre, une tasse de café dans l'autre main. En tant que médecin, Niad veillait au bon rétablissement de la demoiselle.

Niad aurait immédiatement mit fin aux jours de la demoiselle si on ne lui avait pas donné l'ordre de la rétablir. Pour lui, la laisser dans cet état était un acte ignoble. A contrario, la tuer l'aurait rendu service. Il y a des moments ou un médecin savait reconnaître son impuissance. Mais c'était un travailleur dévoué. Discuter les ordres était hors de questions.
Au fur et à mesure des jours, Niad s'était pourtant résolu à accepter l'inacceptable. Il savait que cette Asari n'en était pas tout à fait une, mais il n'aurais jamais imaginé que la demoiselle était résistante à ce point. Les grappes de cellules indifférenciées héritées de ses gènes vorchas exécutaient des miracles dans la guérison et la régénération des lésions, mais la demoiselle en possédait trop peu pour réparer d'aussi large blessures.
La survie de cette Asari dépendait uniquement de sa propre volonté. Niad en était admiratif.

Sujet 31 était un cobaye intéressant. Ses os s'étaient reformés sans aides extérieures, la peau s'était refermée d'elle-même sans laisser aucune cicatrice. Cerise sur le gâteau, tous ces éléments s'étaient renforcés suite à ses blessures. Tout ce que Niad avait du faire jusqu'à présent, c'était lui injecter de temps à autre un puissant sédatif pour éviter qu'elle ne se réveille.
Il se leva de son bureau en éparpillant d'un geste vif les miettes accrochées à sa blouse blanche et s'approcha de l'Asari. Sa large tête de batracien cachait en partie la lumière du spot située juste au-dessus de la table d'opération. Cela faisait une dizaines d'heures qu'il ne lui avait rien donné. La demoiselle pouvait se réveiller d'un instant à l'autre. Cela ne tarda pas et les paupières de l'Asari s'ouvrirent difficilement.


Une lumière aveuglante accueillit une nouvelle fois son réveil. Ses yeux mirent un moment a s'habituer à l'intense clarté. La forme sombre qu'elle avait remarqué s'avéra être une tête de galarien qu'elle voyait en gros plan. Effrayant. Kadararan grimaça lorsqu'elle s'aperçut que ses bras étaient attachés par deux barres métalliques à la table. Endolorie par les sédatifs, elle remua autant qu'elle le pouvait pour tenter de se dégager, sans succès.


-Allons, allons, s'éleva une voix fluette et chevrotante. Vous n'espérez tout de même pas arracher vos liens, n'est-ce pas?

Les paupières de la demoiselles papillotèrent pour accélérer son réveil.

-Il semblerait qu'un bienvenue soit approprié. Ce n'est pas à moi de vous mettre au courant de ce qu'il vous est arrivé... De toute façon je n'en sais pas grand chose, à part qu'on vous a envoyé dans mon infirmerie en miettes et que vos morceaux se sont recollés tout seul. Étonnant métabolisme que vous avez là.
-Suffit, Niad. On ne sympathise pas avec les cobayes.

Le dénommé Niad soupira en haussant les épaules et s'éloigna de Kadararan pour reprendre ses activités. La personne qui venait de s'exclamer d'une voix ferme était une Asari aux traits sévères habillée d'une blouse blanche. Elle s'approcha de la demoiselle et se pencha au-dessus d'elle.

-Bien. Vous n'avez aucune idée de l'endroit ou vous êtes et personne ici ne vous donnera cette information. Nous ne vous feront pas souffrir sciemment. Tous nos tests auront pour but d'optimiser vos capacités. Je vais à présent procéder aux vérifications d'usages. Vous souvenez-vous de votre nom?

Tout ce qu'elle réussit à toucher de l'Asari fut un grognement de douleur. Elle alluma son omni-tech et accéda à l'interface du personnel. Kadararan ressentit une intense douleur qui partait de ses poignets et se répercutait dans le reste de son corps, comme un choc électrique. Elle poussa un cri qui sonnait comme un feulement.

-Vous souvenez-vous de votre nom?
-...Je sais pas.. Je crois pas. Non.
-De votre ID?
-C'est quoi ce truc?
-Savez-vous ce que vous êtes?
-Je... Je crois, ouai. Plus ou moins. Ca me revient.
-Vous vous nommez Kadararan.
-Je l'avais sur le bout de la langue !
-Vous savez ce qui vous amène ici?
-Aucune idée.
-Très bien. Vous êtes un cobaye et vous appartenez à notre organisation. Vous nous appartenez, quel que soit votre passé, il serait bon de vous mettre ça dans le crâne.

Aucune réponse de l'intéressée. Elle semblait perdue dans ses pensées. Kadararan se rappelait vaguement de certains détails. De son passé. Elle sentait que quelque chose d'important était arrivé juste avant qu'elle n'atterrisse ici, mais elle n'avait aucune idée du pourquoi et du comment. Devant l'inaction de la demoiselle, la scientifique la libéra de ses liens.

-Vous avez compris?

Aucune réaction. L'Asari se releva et s'assit sur le bord de la table en massant ses poignets. Elle aussi portait une blouse blanche. La scientifique lui donna un paquet qui contenait des vêtements fonctionnels, vêtements que Kadararan enfila après les avoir sommairement examinés d'un air méfiant.

-Qui êtes-vous? s'enquit-elle.
-Cela n'a aucune importance.
-Oh que si. Et je n'appartiens à personne !

Un nouveau choc électrique lui vrilla les poignet. Kadararan fléchit sous la douleur mais renforça l'intensité de son regard. C'était une flamboyante détermination qu'elle affichait à présent et qui ne plaisait pas à son interlocutrice qui augmenta l'intensité du choc. La demoiselle serra les dents, une lueur bleu éclaircit ses pupilles alors qu'elle s'apprêtait à bondir sur son tortionnaire.

-Je vais vous tuer ! rugit bestialement la demoiselle.

La douleur devint plus forte et difficilement supportable pour la demoiselle qui s'écrasa sur le sol dans un feulement de rage. Elle tomba inconsciente. Niad en profita pour se glisser derrière elle et lui passer des menottes. La scientifique Asari attrapa Kadararan et la força à se relever.
C'est à demi-consciente qu'elle fut conduite dans une série de couloirs neutre vers une destination inconnue.

Elle arriva devant un groupe de trois Asaris perplexes accompagnées d'un imposant galarien qu'elles appelaient "coordinateur". Kadararan avait un air farouche, fier et sauvage. Son attitude indomptable contrastait avec celle des trois autres "détenues". Attitude renforcée par les bandages qui entouraient certains de ses membres et du sparadrap qui couvrait la blessure à l'endroit ou son nez s'était cassé. Un tatouage bleu luminescent rappelant un circuit électronique couvrait l'entièreté de son bras droit. Elle avait beau être à demi-comateuse, elle semblait dangereuse. Une détermination de bête sauvage acculée l'animait, et elle n'allait pas se laisser faire. Niad ouvrit ses menottes et la scientifique poussa la demoiselle titubante vers le petit groupe.


-Je vous présente votre nouvelle amie. Je vous prierais d'essayer de ne pas vous entre-tuer, fit le coordinateur avec un grand sourire. Du moins, pas tout de suite.

Kadararan fronça les sourcils et rétracta sa lèvre supérieur qui laissa apercevoir des dents acérées.


Dernière édition par Kadararan le Ven 2 Sep - 0:00, édité 1 fois
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Niala

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MessageSujet: Re: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeJeu 1 Sep - 21:38

Nous nous trouvions dans ce qu'ils avaient appelé la "salle de vie" quand elle arriva. Cette salle avait été le terrain de jeux de notre enfance, et aujourd'hui était devenue une pièce un peu trop grande avec quelques fauteuils, des livres sensés nous améliorer dans notre travail – traités d'anatomies, psychologie et xeno-psychologie, et ainsi de suite – et bien sûr nulle trace de nos dessins d'enfant. Les murs était principalement blanc, mais la décoration et l'aménagement, bien qu'impersonnels, avaient été pensés pour apaiser les personnes qui s'y trouvaient. L'asari qui arriva devant nous autres n'était que le lointain souvenir du sac d'os brisés et de contusions que j'avais vu plusieurs jours plus tôt. Certes elle avait le nez cassé depuis peu, des bandages restaient encore en place … mais quelle intensité ! Je sentais l'air devenir presque plus épais, plus lourd alors qu'elle s'approchait. Encore une fois je fus choquée de la trouver si fascinante. Le coordinateur était fou d'excitation, et semblait se délecter de nous voir la rencontrer. Ce que je trouvais furieusement inquiétant. Mes deux compagnes avaient au début affichées chacune une attitude particulière. Lamia semblait excitée, comme une enfant heureuse de voir ses parents lui présenter de nouveaux amis. Noroleth à coté affichait une indifférence certaine, le regard perdu dans des pensées que je ne souhaitais vraiment pas connaître. Les attitudes changèrent aussitôt quand la nouvelle venue fit son entrée. Un air de consternation se dessina sur le visage de Lamia devant son attitude ouvertement rebelle, tandis que Noroleth quitta son petit monde pour se concentrer sur elle. Le coordinateur lui même suivait les réactions d'un œil où brillait un appétit malsain.

"Je vous présente votre nouvelle amie. Je vous prierais d'essayer de ne pas vous entre-tuer. Du moins pas de suite."

Le salaud avait un immense sourire sur les lèvres en disant cela. Ses yeux passèrent rapidement de la nouvelle à Noroleth. Notre nouvelle amie nous gratifia d'une charmante vision sur une dentition de bête sauvage, alors que ses yeux bleus phosphorescents s'étrécissaient. Elle semblait bien plus prête à nous sauter amicalement à la gorge qu'autre chose. Cette sanguinaire de Noroleth de son coté fixait notre amie avec une insistance que j'aurai trouvée dérangeante à sa place. Le coordinateur laissa un silence désagréable se mettre en place avec un sourire mauvais. Un test, encore et toujours. Qui va se contenir, qui va sauter sur l'autre en premier et se retrouver à terre en train de souffrir le martyr, qui va prendre les choses en main. Je poussais un soupir. Autant y aller, c'était pas les deux engins que je me trainais qui allaient faire le moindre pas en avant. Je m'approchais donc d'elle, les bras détendus de chaque cotés, remarquant pour la première fois le tatouage luminescent qui ornait son bras gauche. J'essayais de rester calme, mais j'avais l'impression de rentrer dans le périmètre d'un dévoreur. Alors que je m'avançais encore, je vis ses ongles, de véritables serres, pointues et acérées. Tout en elle me rappelait de plus en plus une bête sauvage, et si je tentais de me montrer la plus inoffensive possible, cette asari faisait sonner toutes mes alarmes de survie.

"Je m'appelle Niala. La renfrognée c'est Lamia, et la bizarre c'est Noroleth."

À la mention de renfrognée et bizarre, j'eus droit à un petit reniflement et un grognement. J'avançais ma main tendue, attendant que le nouvelle me l'arrache ou me la sert. Je restais un moment ainsi, le bras pointé vers elle. Cette foutue emmerdeuse me laissa ainsi pendant une bonne minute, me détaillant du regard, puis fixant une par une les personnes présentes. Avec un léger soupir, je baissais ma main et haussa les épaules. Je m'éloignais en lui tournant le dos, regagnant un fauteuil plus loin après avoir choisis un livre traitant sur l'organisation politique des galariens. Bien que j'affectais un détachement complet, je ne pouvais pas m'empêcher de suivre du regard ce qui se passait. Lamia resta quelques minute à la toiser dédaigneusement avant d'aller elle aussi se poser plus loin dans un fauteuil, ne prenant même pas la peine de prendre un livre, s'attachant plutôt à exprimer autant que possible avec son langage corporel son refus de se mêler en aucune manière avec cette personne. Ce qui laissait juste la nouvelle et Noroleth.

Le coordinateur prit quelques pas de distance avec les deux asaris, les yeux brillant d'intérêt face à ce qui allait peut-être se passer. Noroleth fis quelques pas en avant, un sourire mauvais aux lèvres. Elle s'arrêta à deux mètres de la nouvelle.

"Que pense-tu de Kadararan, Noroleth ?"

Le voix du galarien semblait susurrer un invitation à répandre le sang. Elle s'appelait donc Kadararan …. celle-ci sembla ignorer complètement les paroles du coordinateur, préférant se fixer sur cette asari un peu trop bizarre. Les crocs se montrèrent un peu plus, les mains se crispèrent, les yeux devinrent deux petites fentes luminescentes. Je compris qu'elle n'attaquerait pas tant que Noroleth ne rentrerai pas avec cet air menaçant dans son espace vital. Et visiblement je n'étais pas la seule. Le galarien continua d'un air pensif.

"Elle a du connaitre des évènements étranges je pense il y a peu, tu sais, Noroleth. Du genre qui te transforme de l'intérieur. Elle est différente, unique. Je me demande quelle couleur aura son sang …. "

S'en était trop pour l'Ardat-Yakshi, qui sauta sur Kadararan dans un cris strident. Cris qui fut répondu par un grondement sourd, et ce qui arriva par la suite faillit me décrocher la mâchoire. Noroleth repartie en sens inverse dans une gerbe de sang, les lèvres éclatées, alors que la nouvelle venait de lui envoyer avec souplesse un coup de pied d'une force hallucinante. Elle allait continuer son mouvement quand un cris de douleur retentit de part et d'autre. Le coordinateur appuyait sur une touche avec un air ravis, regardant les deux asaris s'effondrer, l'une en se tenant les poignets, l'autre s'agrippant le crâne. Il fit durer un petit moment le supplice, avec toute la science de celui qui l'avait souvent distribué. Je ne pu m'empêcher de ressentir presque physiquement la douleur, tellement je m'étais retrouvée souvent dans la même position que ces deux là. Il cessa de faire souffrir Noroleth, mais continua encore de longues secondes à torturer Kadararan, ce qui arracha un sourire à Lamia.

"On m'a dit de me méfier de votre résistance hors norme. Bien sûr il nous faudra bien sûr quantifier cette résistance. Mais nous avons tout notre temps, n'est-ce pas ?"

Lorsque les cris cessèrent, on n'entendit plus que les respiration douloureuses des deux suppliciées. Le tortionnaire s'approcha calmement de Kadararan, et se mit à lui tapoter le crane avec un air rêveur.

"Oui une fine addition que voilà à notre cheptel. Vraiment du bon boulot que vous avez fait là Niala. Bon je vous laisse ! Je vous conseille d'être des bonnes petites esclaves, pour votre propre bien."

Il avait lâché ces quelques mots en me gratifiant d'un regard mauvais. Je ravalais toutes les insultes qui s'amassaient dans ma bouche. Je savais qu'il allait rentrer dans son bureau, et noter toutes les réactions avec un grand plaisir dans un rapport destiné à ses maitres. Et bien sûr, comme d'habitude, garder les relations aussi tendues que possible entre les membres de son cheptel. Et bien c'était réussi. J'avais maintenant toute l'attention de cette Kadararan. Je reposais le livre doucement sur l'accoudoir du fauteuil. J'ignorais si j'allais subir la tempête, mais nul doute qu'elle serait violente si elle arrivait.


Dernière édition par Niala le Ven 2 Sep - 2:21, édité 1 fois
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeJeu 1 Sep - 23:58

Kadararan fulminait. Ce fumier avait prit plaisir à la voir souffrir, et il l'avait en prime traité d'esclave. Enfoiré. Elle se sentait blessée, frustrée. Elle défendait farouchement sa liberté et ce n'était pas ce soi-disant coordinateur qui allait la faire flancher. La demoiselle avait dignement supporté la douleur. Elle savait, même si elle ne s'en rappelait pas précisément, qu'elle avait vécu bien pire que ça. Elle le sentait dans ses tripes.

-La ferme, grogna-t-elle en supportant le contrecoup du choc électrique. Elle était sonnée. C'était quand même la troisième fois qu'on lui envoyait une décharge.

Kadararan resta prostrée de longue secondes avant de se relever vivement, enragée. Le coordinateur venait de passer la porte de la salle de vie et cette dernière s'était refermée derrière lui. La demoiselle se jeta sur l'obstacle dans une rage désespérée et fit de longues déchirures dans le métal avec ses griffes au grand étonnement des occupantes de la pièce. Elle découpa bestialement la porte comme si elle n'avait pas conscience qu'il lui suffisait d'appuyer sur un bouton pour l'ouvrir.

-Je ne suis pas ton esclave, connard ! hurla-t-elle à la porte en priant que le Galarien l'entende. Elle continua en grinçant des dents avec un sourire mauvais. Et j'espère que ta patience est aussi infinie que ma résistance. Il faudra bien ça pour la quantifier ! Si tu pète pas les plombs avant.

Elle termina sa phrase avec une suite d'insulte destinée au coordinateur. Puis, elle vit ledit bouton permettant d'ouvrir la porte.
Dans sa rage, elle n'avait pas pris conscience que Noroleth s'était remise en jeu tout aussi rapidement et s'était approchée d'elle. L'ardat-yakshi lui envoya un coup de poing que Kadararan esquiva in extremis. Ce coup-là l'aurait bien amoché, elle en était presque admirative. Mais ça ne valait pas ses poing-roquettes. La demoiselle ne prit même pas la peine de se retourner et agrippa la tête de Noroleth avec nonchalance avant de l'exploser contre le système d'ouverture de la porte. Kadararan eut un sourire satisfait lorsque celle-ci s'ouvrit dans un chuintement.


-Ah ouai. Ca marche mieux comme ça.

Elle lâcha la tête de son adversaire qui s'écroula au sol. Lamia semblait choquée par ce qu'elle venait de voir. L'attitude nonchalante de Kadararan la désarmait complètement. Il lui aurait auparavant été impossible d'imaginer que pareil électron libre puisse exister. Kadararan était l'exemple parfait de tout ce qu'elle détestait : chaos, désordre, insolence, nonchalance, sauvagerie et plus encore. En plus, elle détruisait le centre. Inacceptable !

La demoiselle fixait le couloir avec un air circonspect. Elle semblait s'être calmée. En apparence. Elle ne voyait pas le Galarien qui avait du bifurquer dans un des couloirs qu'elle apercevait non loin. Ses espoirs de le courser pour lui défoncer littéralement la gueule venaient de s'éclipser. Au lieu de tourner en vain dans un complexe qu'elle ne connaissait pas, elle décida de se concentrer sur ce qu'elle avait "sous la main". La demoiselle se tourna et toisa les deux Asaris encore au top de leurs capacités. Elle passa brièvement sur la mine contrite de Lamia pour concentrer son regard sur Niala.

C'était une asari qui avait de prime abord l'air digne. Elle regardait Kadararan s'approcher avec un air pincé comme si elle s'attendait à une catastrophe. Ce n'était pas loin du compte. La demoiselle planta son regard turquoise dans celui, violacé, de Niala alors qu'elle planta ses griffes dans les accoudoirs du fauteuil, s'approchant jusqu'à frôler le nez de son interlocutrice.


-Niala, hein? Donc t'as fais du bon boulot?

Kadararan avait une certaine superbe. Elle était comme un fauve en cage. Libre dans sa tête mais loin d'être libre.

-Vous en avez rien à foutre de vous faire traiter d'esclave? Il se passe quoi, ici ?!

De plus près, Niala pouvait apercevoir les veines rouge et dilatées de ses yeux qui témoignaient de sa douleur et de sa fatigue. Ses pupilles tremblaient comme si garder les yeux ouvert était aussi douloureux que de recevoir un coup de poignard en plein ventre. Elle avait une respiration irrégulière. Les décharges qu'elle avait reçu faisaient en outre trembler ses jambes. Si elle tenait encore debout en cet instant, c'était uniquement par ce qu'elle se battait pour cela, comme elle s'était battue pour survivre il y a moins de deux semaines...
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Niala

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MessageSujet: Re: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeVen 2 Sep - 0:59

Il y eu tempête en effet, sauf qu'elle fut dirigée contre le coordinateur, une porte, Noroleth, puis l'interrupteur de la porte en utilisant le crane de Noroleth. J'étouffais un sourire en voyant l'air horrifié de Lamia. Pour elle c'était le pire des actes en ce bas monde que de s'attaquer au Centre, que ce soit de manière verbale ou physique. En d'autre occasion, la contrevenante aurait eu droit à des remontrances données sur un air extatique. Du genre de ces prêcheurs butariens complètement tarés que l'on trouvait en grand nombre dans la station Oméga. Elle ne partit pas en courant derrières les traces du galarien pour tenter de lui atomiser la boite crânienne, ce qui entre nous m'aurait donné envie de crier des encouragements. À la place, elle se tourna vers nous.

Au vu de son regard, la tempête ne s'était pas calmé, loin de là. Kadararan survola brièvement du regard Lamia, avant de planter ses yeux dans les miens, commençant à marcher dans ma direction. Je ne savais pas si elle allait me laminer comme elle l'avait joyeusement fait sur Noro, mais une chose est sûr, je ne souhaitais pas être la cible de ses attaques physiques. Elle planta littéralement ses mains dans les accoudoirs, se penchant vers moi au point de me frôler.

"Niala, hein ? Donc tu as fait du bon boulot ?"

Je me sentais désagréablement acculée. Le peu que j'avais vu d'elle me soufflait que pour le moment elle ne réagirai pas à une attitude calme de ma part, mais …. est-ce que je pouvais espérer une attitude stable de cette asari ?

"Vous en avez rien à foutre de vous faire traiter d'esclave ? Il se passe quoi, ici ?!"

Sous un masque de volonté farouche, je pouvais vois que bien peu de chose la maintenait debout. Tous les indicateurs physiques étaient réunis pour hurler en même temps que ce corps n'en pouvais plus. Le contraste entre ses yeux luminescents et les veines à moitié éclatées qui parcouraient sa pupille était saisissant. Néanmoins je me posais la question. Elle ne savait vraiment rien ? Était-ce une Ardat-Yakshi sauvage comme nous aimions à les appeler ? Si c'était le cas, son attitude agressive et rebelle n'avait sans doute rien d'étonnant. Je me penchais sur le coté, tirant un fauteuil par l'accoudoir pour le mettre à coté du miens.

"Si tu veux des réponses, ça te coutera rien de les écouter assise."

Kadararan fit tout juste un pas en arrière, ignorant magnifiquement le fauteuil pour s'assoir en tailleur en face de moi, le poing gauche sur son menton, les ongles griffus de sa main droite martelant le sol en cadence, tout en me fixant d'un regard inquisiteur. Je poussais mentalement un soupir. Décidément elle savait se rendre sympathique celle là. Je me raclais un peu la gorge, rassemblant mes idées.

"Je t'ai trouvée dans un vaisseau cargo, gardée par trois soldats, deux humains – un mâle et une femelle – et un drell … euh …. déguisé en quarien. J'ai éliminé deux d'entre eux … "

"Difficilement !", raya Lamia, qui fut coupée dans son air moqueur par les regards qui nous lui lançâmes.

"… et je t'ai ramenée ici. Tu es au Centre. Ici ils élèvent des gens comme toi et moi, depuis leur plus tendre enfance, pour en faire des assassins, notamment en utilisant nos … aptitudes naturelles. Celles qui comme moi y ont grandit ont une puce dans le cerveau. Et au moindre pet de travers, c'est la souffrance, et si on va trop loin, la mort par simple pression d'un bouton. Tu as été amenée ici parce qu'ils le voulaient, alors ils m'ont envoyés. Maintenant ils ont décidé que tu appartenais au Centre, tout comme nous."

Je laissais un petit moment les informations tourner dans sa tête, l'imprégner. Puis je concluais enfin en disant :

"À leurs yeux, tu es LEUR Ardat-Yakshi, Kadararan."

Lamia fit un sourire rayonnant, essayant de capter l'attention de la nouvelle.

"Tu verras, c'est plutôt sympa ici ! En plus tu n'as pas a t'inquiéter des probatrices !"

Je la gratifiais d'à peine un petit coup d'œil, avant de lui balancer de se la fermer. Lamia ouvrit la bouche comme dans un "O" de stupéfaction. Je roulais les yeux, me demandant comme souvent si elle le faisait exprès ou si elle était réellement comme ça. Je tournais à nouveau mon regard sur Kadararan. Je m'attendais à de la compréhension, de la colère, de la tristesse voir même. Décidément je comprenais rien à celle là !
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeVen 2 Sep - 2:22

Cela faisait beaucoup d'information à digérer. Mais aussi beaucoup de souvenir qui affluaient à la simple évocation d'un mot. Au terme "Ardat Yakshi", elle répondit en fronçant les sourcils. Elle se rappelait de ce terme, de ces asaris si spéciales, considérées comme des démons. Elle devint directement plus méfiantes envers ses deux interlocutrices.
Au terme "puce" elle se rappela une partie de sa vie dans la station d'entraînement. Kadararan aussi possédait une puce dans le cerveau, la différence était qu'elle servait à réguler ses pouvoirs biotiques mais aussi a empêcher certains "disfonctionnements" concernant son métabolisme. Elle n'était pas une Ardat-yakshi, la demoiselle en était sûre. Elle était quelque chose d'aussi, voire plus monstrueux.
Au terme "probatrice", Kadararan frémit inexorablement. Elle ressentit une douleur à la joue, l'endroit ou Hint avait l'habitude de la frapper.
Non... Les probatrices sont partout, pensa âprement la demoiselle.


-À leur yeux, tu es LEUR Ardat-yakshi, Kadararan, avait dit Niala d'un ton neutre.
-Peut-être. Mais je ne suis pas une Ardat-yakshi. D'ailleurs, j'ai été entraînée par une probatrice.

Kadararan frémit à la simple évocation de ce mot. Ses deux interlocutrice aussi, en exécutant un mouvement de recul en prime.

-Bien que je ne meure pas d'envie d'en revoir une.
-Moi non plus ! dirent les deux ardat-yakshi en cœur.

Il y eut un silence ou tout le monde se jaugea du regard. Niala croisa le regard de Lamia qui avait les mêmes interrogations qu'elle dans ses yeux, puis elle reporta son attention sur Kadararan. Elle essaya d'en savoir un peu plus sur son sujet.

-Mais... Si tu n'es pas comme nous, qu'est-ce que tu es?
-Je sais pas trop... Je sais que je suis différente, fit Kadararan en baissant le yeux sur ses griffes. Mais je n'en sais pas plus. De toute façon, rien à foutre ! Je vais crever si je ne mange rien dans la seconde !

Effectivement, un bruit d'animal blessé se répercuta entre les murs de la pièces. Il provenait de l'estomac vide de la demoiselle. Cette dernière était affaissée, elle avait en quelques minutes perdu de sa superbe. La faim diminuait sa volonté et son corps n'en pouvant plus était à deux doigts de lâcher.

Sa vigilance s'était diminuée. Elle ne perçut pas de mouvement derrière elle, et pourtant. Noroleth s'était relevée, le crâne en sang, et s'était armé d'un livre qui avait l'air de peser son poids. Kadararan ne put que s'interroger de l'air surpris qu'afficha Niala avant de recevoir sauvagement la tranche du livre à l'arrière du crâne. Un mal de tête incroyable résonna dans sa boite crânienne avant qu'elle ne tombe dans l'inconscience.
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Niala

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MessageSujet: Re: Le jour des gaufres   Le jour des gaufres I_icon_minitimeVen 2 Sep - 3:04

Ainsi donc, Kadararan n'était pas une Ardat-Yakshi … Elle semblait être une multitude de choses, mais pas comme nous. Cette information me laissais dubitative, car si elle n'était pas une démone du vent comme nous … pourquoi était-elle là ? Il était clair qu'elle était forte … très forte. Mais tout de même, avec leur obsession du contrôle, que les gérants du Centre décident de faire entrer un élément extérieur ainsi … Quoi que … était-elle réellement un élément extérieur ? Y avait-il d'autres Centre. Avait-elle eu le cerveau lavé avant d'être amenée ici ?

Le ventre de l'asari gronda. Et croyez moi, le grondement de ce ventre par rapport au votre était ce que le grondement d'un dévoreur était par rapport à celui d'un pyjack. Je levais un sourcil, interloquée devant cette manifestation bruyante d'un besoin naturel. Nous mangions toutes d'un bon appétit, mais cela laissai augurer d'un appétit véritablement gargantuesque. J'avais des dizaines de questions qui se pressaient dans ma bouche. Je sentais qu'avec un peu de chance, j'en saurai plus sur mes maitres en lui en demandant plus sur sa vie. Ou peut-être du moins une piste.

C'est à ce moment là que Noroleth décida d'émerger et d'assommer notre nouvelle membre d'un grand coup de la tranche d'un livre. À l'épaisseur, c'était ''Les Grands Noms Complets Des Galariens Fameux, Leur Vie Et Leur Œuvre, Et l'Héritage Qu'ils Ont Laissés Sur La Culture Galactique''. Je ne pus retenir une grimace de douleur partagée. C'était un sacré pavé celui là ! Kadararan s'effondra aussitôt, ce qui m'étonna en partie, au vue de la formidable résistance dont elle avait fait preuve jusqu'ici, avant de me rappeler qu'elle ne tenait que par un effort de volonté énorme. Ce qui m'inquiétais à présent, c'était que Noroleth se tenait au dessus de la forme inanimée de Kadararan avec un sourire particulièrement mauvais. Et plus de Kadararan, plus de réponses à mes questions.

Noroleth se pencha sur son adversaire, et bien que légèrement groggy, elle semblait avoir une idée bien précise en tête de ce qu'elle allait faire de cette asari. Il était clair que ça allait dégénérer, que Lamia hésitait entre son rejet de Kadararan et son dévouement envers le Centre, et que moi, et bien je n'avais pas trop le choix. L'attentisme employés aux caméras de surveillances me laissaient du reste songeuse. Néanmoins il me fallait agir vite, Noro venait de retourner sur le dos l'assommée, et levait le poing avec un sourire dément sur le visage. Je m'élançais de la chaise, et arrêtais le coup. Ce qui déplu fortement à Noroleth qui décida que je serai la prochaine sur la liste.

Les coups se mirent à fuser. En temps normal, Noro était bien meilleur que moi sur touts les aspects physiques, mais les attaques de Kadararan avaient été particulièrement violentes, et ma biotique était supérieure. En quelques seconde, mon adversaire se retrouva projetée sur le mur opposé avec violence.

"Elle est à moi !", hurla-t-elle, folle de rage.

Je haussais les épaules pour toute réponse, envoyant encore quelques projection biotique jusqu'à ce qu'elle soit assommée pour de bon. Il allait falloir que je surveille mes arrières pendant un bon petit moment, la garce n'était pas du genre à oublier un affront facilement. Je réduisis la masse de Kadararan grâce à ma biotique, avant de l'emporter ailleurs. La trimballant sur mon épaules, je passais par la cantine, implorant littéralement l'employé qui restait pour avoir des restes du repas précédant. Puis enfin j'amenais mon paquet jusqu'au couloir des chambres. Là, huit petites pièces s'alignaient, dont seulement trois était utilisées.

"Eh ben tu vois ? En plus t'as l'embarras du choix ? Génial, hein ?"

J'allongeais Kadararan sur un des petits lit, posant la nourriture à coté. Je décidais d'attendre un petit moment, au moins le temps que Noro se calme, sans quoi la laisser ici voudrai juste dire que l'autre taré aurait un petit encas après le bain de sang. Je m'asseyais donc contre le mur, prête à cuisiner la comateuse au réveille.
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