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La folie de Talen Docca Lol10
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 La folie de Talen Docca

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Fureur

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MessageSujet: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeDim 12 Fév - 23:14

Citation :
En provenence d'ici

Des cris, des sons d’explosion, une violente douleur au crâne, quelqu’un qui le secoue…
« Caïus ! CaÏus ! Bordel, c’est pas le moment de faire la sieste !! »

Il ouvrit les yeux et tout le désastre lui revint à l’esprit, ils venaient de percuter le vaisseau galarien, le capitaine espérait ainsi pouvoir remplir la mission tout en s’emparant d’un plus gros coucou. Seulement le tribut était lourd, le pont principal avait morflé et la dépressurisation avait tué tous ceux qui ne portaient pas de combinaison.
« Il faut qu’on sorte de là, j’emmène Lionis, , Ryan, Peter et Morius avec moi, on se déploie dans le vaisseau ennemi. Toi rassemble les survivants, récupère tout le matériel et conduis les en sécurité, je vais essayer de libérer les quartiers d’équipage rapidement ! »

Il reprit rapidement ses esprits, ce qui importait à présent c’était de reprendre la situation en main. Il déboucla le harnais de l’officier de communication qui avait eut la bonne idée de s’empaler sur une structure métallique et brancha l’intercom.
« Loumis, dressez-moi un état des pertes ! Loumis !
- Il est mort chef ! Gorus aussi.
- Qui est-ce ?
- Murphy chef ! »

Muprhy était un ado un peu geek qui les avait rejoins peu de temps auparavant, il venait d’un bidonville pourrie du système terminus où ses oncles affectaient d’avoir des rapports rapprochés avec lui. Il avait bénis Gorus le jour où ce dernier en avait flingué un et annoncé qu’il embarquait le gamin. Depuis il était son apprenti au poste de mécanicien, il devait morfler, le mécano était comme un père pour lui, mais le moment n’était pas au chagrin.
« D’accord, quelle est la situation en bas, est-ce que le vaisseaux risque d’exploser ou la situation est stable ?
- Heu… Et bah… Pour l’instant il semblerait qu’il n’y ait pas de risque.
- Il semblerait ? Tu peux pas être un peu plus précis ?
- Non, enfin si, je veux dire, qu’il n’ y pas de risque d’explosion.
- Bien, à présent je veux que tu remontes près du sas latéral avec tous les survivants que tu trouveras. Sheldan, au rapport
-Je t’ai manqué morveux ?
- Y a t-il des pertes à déplorer au poste de tir?
- Un peu mon neveux, on a ramassé, y a que ce merdeux de Hicks qui s’en ait tiré, ce salopard a une chance de cocu, je l’ai retrouvé indemne sous une tonne de débris. Mais on est coincé, des débris nous empêche de franchir le morceaux de tôles pour revenir sur le pont
- Je m’en occupe. Rax, Sadius avec moi !»

Ils se rendirent ensemble devant le sas qui était caché par une tonne de débris, il leur fallut bien dix bonnes minutes pour dégager l’entrée et faire sortir le vieux turien et l’humain nommé Hicks, ce dernier avec le bras en écharpe,ce qui démontrait bien la notion toute relative qu'avait Sheldan du mot "indemne". Ils se retrouvèrent ensuite au quartier de l’équipage, Caïus ne put que compter les morts.
« Capitaine, nous sommes prêt à sortir, nous avons à déplorer douze morts et la perte de l’engeance qui ne pourra pas s’en remettre.
- Reçus, nous vous avons libéré les quartiers de l’équipage, les ennemis tombent comme des mouches, on évolue maintenant vers le niveau supérieur, il n’y a aucun vrais soldats et ils n’ont visiblement pas de mécas pour les défendre. »

Ils arrivèrent dans les quartiers de l’équipage, vides évidemment, ici ils purent ôter leur casques après avoir refermé le sas de sécurité. Ils étaient huit, mais leur commandos avait piètre allure, Hicks blessé, ils n’étaient que trois combattant de métier, Sheldan, lui, ainsi qu’une butarienne nommée Seila Ran’Lemah qui était nouvelle à bord. C’était un soleil bleu authentique qui était doté de pouvoirs biotiques prononcés à en croire les dires de l’organisation qui le leur avait collé sur le dos.
« Capitaine, ici CaÏus, nous sommes arrivés dans les quartiers de l'équipage !
- Bien, nous nous heurtons à une poche de résistance, on dirait que l’équipage de la frégate a débarqué et veut en découdre avec nous.
- Besoin d’assistance?
- Non nous devrions… Bordel c'est quoi ce truc ? Peter dégomme moi ça bon sang ! Merde !
- Capitaine ? Capitaine ? »

Quelques chose clochait, il allait joindre un des autre membre du commando lorsque le bruit d’une course poursuite retentit du bout du couloir, venant de l’avant du vaisseau. Ce ne pouvait pas être le capitaine puisqu’ils étaient au niveau supérieur, il fit signe à sheldan et à Seila de se tenir de chaque côté de la porte, lorsqu’un membre d’équipage la franchit en hurlant suivit de trois de ses compères, ils portaient des tenues de scientifiques. En un rien de temps ils se retrouvèrent cernés par les mercenaires, mais ne semblaient pas tant préoccupés par ça :
« Un geste encore et vous ressemblerez à de l'art abstrait!
- Ils arrivent, laissez-nous partir !
- Non, on est déjà là ! Pas la peine de faire dans votre froque, si vous coopérez, on ne vous tuera pas.
- Vous ne comprenez pas, fermez le sas par pitié. Le sas, derrière-nous
- Pourquoi je devrais fermer le sas?
- S’il vous plait, fermez le sas et je répondrai à toutes vos questions.
- Seila, le sas ! »

Une fois le sas fermés, les gaillards n’avaient pas l’air plus calmes, Caïus devait allait voir ce qui avait pu arriver au capitaine, il n’y avait pas de temps à perdre :
« Vous avez une minute pour me dire ce qui cloche.
- Il faut que l’on se tire d’ici au plus vite!
- Répondez à ma question ! »

Le scientifique galarien le regardait comme s’il parlait à un enfant tétu, ça énerva le second de l'Engeance qui n'avait vraiment que ça à faire, d'un geste brusque il le plaqua contre un mur. Le galarien paniqué prit une inspiration et reprit avec autant de calme qu’il lui semblait possible :
« Avez-vous une idée de ce que ce vaisseau transporte ?
- De l’ézo ouai.
- Je ne sais pas d’où proviennent vos informations mais elles sont érronées. »

Tout d’un coup un énorme choc ébranla le sas qu’il venait de fermer, suivit d’un cri strident durant bien quelques secondes :
« Qu’est ce que c’est ça bordel ?
- Ca c’est ce que nous transportons… Ce vaisseau transporte un convoi de rachnis pour le futur centre de recherche de Joeab.»


Dernière édition par Fureur le Mer 11 Avr - 17:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeDim 12 Fév - 23:32

Citation :
En provenance de là

Le vaisseau galarien se composait de trois étages. Le premier y contenait le pont et la salle de commande. Au deuxième, la cargaison était stockée et l’on y trouvait la plate-forme d'atterrissage pour les vaisseaux. Enfin au troisième se trouvait le laboratoire scientifique et les quartiers de l’équipage.

Rhea et ses hommes se trouvaient donc au deuxième niveau lorsque Talen Docca avait cessé toute communication avec eux. Il fallait agir vite et de manière à sauver ce qui pouvait encore l’être. Ils prirent donc la direction de la zone de stockage afin de se mettre en position de combat. Arrivée devant l’ascenseur, Rhea fit signe à Tine de s’arrêter.

«Je te confie le groupe. Mettez-vous en position pour empêcher les mercenaires de s’emparer de la marchandise. Je vais rejoindre le pont pour mettre Talen et ses hommes en lieu sûr et je te rejoins dès que je peux. Tenez bon.»

Elle fit un geste de sa main vers lui et se rappela elle-même immédiatement à l’ordre. Pas de sentiments, la mission avant tout. Tine comprit son dilemme et fit une moue contrarié avant de se retourner vers Malaïc, Jana et les jumeaux Helos et Ligos.

La sonnerie annonçant l’arrivée de l’ascenseur tira Rhea de ses pensées et elle pénétra dans la cage de métal.

«Capitaine ici Tine, vous me recevez?
- Oui. Quel est la situation?
- Nous sommes dans le hangar numéro 1. La vache! Vu la taille des containers, c’est des ressources pour une colonie qu’ils transportent!
- Reste sur tes gardes Tine...»

La porte s’ouvrit et la lumière rouge de l’alarme rendait nerveuse le capitaine. Elle s’apprêtait à s’engouffrer dans le couloir menant au poste de commandement lorsque la voix de Tine résonna dans son intercom.

«Putain c’est quoi ça!!! ......... TOUS A COUVERT!!!!!.......... Rhea on a un probl....»

Le bruit des tirs couvrait la voix du Drell. Le capitaine regarda la porte menant à Talen puis finalement fit demi-tour et se jeta dans l’ascenseur, trouvant cette fois le trajet interminable. Elle tenta de joindre Tine mais il ne répondait plus, occupé surement à se battre. Lorsque les portes s’ouvrirent, elle s’élança dans le couloir menant au hangar 1 et son coeur s’accélérait au fur et à mesure que le bruit de la bataille augmentait.

Quand enfin elle fut sur les lieux, ce qu’elle vit la cloua sur place d’effroi. Une armée de rachnis était entrain d’attaquer son équipage. Surgissant surement d’un autre endroit, les mercenaires qu’elle voulait empêcher d’approcher livraient également bataille. Elle reconnu l’uniforme des Soleils Bleus sur certains de ses ennemis. Elle mit en joue l’un deux mais le cri de Tine lui fit changer de cible. Elle visa la créature qui venait d’arracher une jambe à son Drell et vida un chargeur sur cette saleté avant de mettre son second à l’abri.

Entre deux coups d’Avenger, elle l’appuya sur son torse et chercha du medi-gel dans les parage.

«Merde! Merde!! Tine tiens bon je t’en supplie...»

Les yeux noirs du Drell semblait serein. Il lui caressa la joue et y sentit le flot de larmes y couler.

«Sia... Je t’aime»

Une Rachnis fit irruption et dans un cri de furie, Rhea lui fit sauter la tête avant de recharger son fusil pour lui administrer la mort. Lorsqu’elle se retourna vers Tine, son esprit venait de quitter son corps. Elle tomba à genou et n’osa pas le toucher.

«Non... TINE!!!!!!»

Un mercenaire des Soleils Bleus la bouscula d’un coup d’épaule. Ils se regardèrent un instant et il lui mit son canon sur la tempe.

«Soit tu rejoins ton homme-lézard soit tu te bats»

L’attaque d’une rachni fit changer de cible le mercenaire et le bruit des balles transperçant sa chair fit se battre Rhea plus par réflexe que par volonté. Elle se redressa par-dessus sa planque et vit l’état du carnage. Jana gisait elle aussi sur le sol. Helos et Ligos luttait dos à dos quant à Malaïc, elle ne l’apercevait pas. Elle vit aussi le container ouvert et soudain elle comprit que quelque chose ne tournait pas rond. Tirant sur une rachni en prise avec Helos, elle se retrancha un instant, évitant de regarder le corps sans vie de Tine et tenta de rentrer en contact avec Docca. Celui-ce semblait toujours en vie car il répondit.

«Toujours en vie Capitaine? Voyez finalement mes chéries auront fait le boulot à votre place. Ne sont-elles pas magnifique? Et grâce à mes recherches elles n’obéissent qu’à moi.
- Docca vous êtes un malade. Arrêtez ce massacre! Mes hommes sont morts!!! Qu’est-ce qui vous prend enfin!!
- Il est trop tard. Assumez les conséquences de vos actes.»

Elle dut terminer la discussion afin d’échapper aux mâchoires d’une de ces saletés. Tout allait trop vite pour elle. Son cerveau analysait encore les données qu’elle venait de recevoir alors que son corps luttait en auto-pilotage contre ses adversaire.

Quelque chose ne tournait pas rond. Comment ce malade pouvait-il contrôler ces bestioles. Effectivement en y regardant de plus près, elles ne ressemblaient pas vraiment à des rachnis standard. Quelque chose clochait mais elle n’arrivait pas à réfléchir assez vite pour tout comprendre. Contournant les containers, Rhea eut un éclair de lucidité et tenta de pirater la porte menant au deuxième hangar afin de stopper le flux d’ennemi. Malaïc fit surface à ses cotés et la couvrit le temps qu’elle se connecte avec son omnitech. Lorsque la manipulation fut terminé, Rhea se joignit à son co-équipier encerclé par quatre rachnis. Ils arrivèrent à en repousser trois mais la quatrième fut fatal à Malaïc et blessa superficiellement Rhea à la cuisse.

Lorsqu’elle se releva et passa les cadavres gisant à ces pieds, voyant le sang des insectes se mêler à celui de son ami, sa poitrine se serra et elle se mordit les lèvres pour ne pas éclater en sanglots. Qu’avait-elle fait? Le hangar n’était plus que boyaux et cervelle explosés. Des membres arrachés s’étendait sous ses pas chancelant. Un bruit la fit sursauter et dégainer son arme. Un mercenaire. Mal en point d’ailleurs. Son corps mutilé se vidait de son sang et sa poitrine éventrée le faisait souffrir. Rhea ferma les yeux et tira pour lui offrir la paix. Elle revint vers le corps de Tine et se laissa choir près de lui. Elle pouvait entendre les crissement des rachnis prises aux pièges de l’autre coté de la porte. Elle savait aussi que bientôt elles arriveraient à entrer.

«Tine... moi aussi je t’aime... Quel gâchis...»
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeLun 13 Fév - 15:17

" Des rachnis!
- A la bonne heure!"

Caïus n'en avait jamais vu en chair et en os, mais jamais il n'avait eu envie de corriger cette ignorance. Tout ce qu'il savait de ces saloperies, c'est qu'elles étaient suffisamment dangereuses et increvables pour que le conseil ait eu besoin des krogans pour s'en débarrasser.
" Il faut qu'on aille prêter main forte au capitaine.
- Non, mais vous êtes sourd! Je viens de vous dire que des rachnis sont en vadrouille dans le vaisseau, ce qu'il faut c'est se tirer d'ici au plus vite.
- La ferme." Le vieux Sheldan ponctua son injonction d'une claque derrière la tête du galarien.
- Pourquoi n'avez-vous pas utilisé les capsules de survie pour vous échapper?
- Parce qu'il y avait des rachnis entre elle et nous, vous n'avez pas mieux à faire que de me..." La créature réitéra son expérience contre le sas fermé ce qui eut pour effet de faire se recroqueviller les scientifiques "Nous sommes foutus.
- Non." Caïus échafauda rapidement un plan dans son esprit, à présent que le capitaine ne répondait plus, il lui incombait de prendre le contrôle des opérations. Ce court silence suffit à Hicks pour trouver un coupable tout désigné en Seila:
" On s'est fait baiser! Tout ça c'est la faute de ces foutus soleils bleus! Jamais on aurait dû s'associer à eux. D'ailleurs elle doit être là pour regarder le spectacle.
- Espèce de connard, tu vois pas que je suis dans la même merde que vous. Donne-moi une bonne raison...
- Ho! Vous deux on se détend!
- On a pas le temps de bavarder, il faut qu'on s'en aille le plus loin possible de...
- La ferme." Nouvelle claque.
"- Merci. Bon, voilà ce que nous allons faire. Le capitaine avant de s'interrompre a eu le temps de me dire qu'il était au prise avec l'équipage de la frégate. Ce qui veut dire que leur vaisseau est quelques part par ici. Toi, est-ce que tu pourrais nous conduire à la baie d'amarrage?
- Oui, c'est au niveau supérieur, mais rien ne garantis qu'ils ne sont pas repartis et puis même si...
- La ferme!" Claque.
"- Il faut tenter le coup, en chemin on récupère le capitaine. Donnez donc un pistolet à chacun de nos nouveau copain.
- Vous êtes sûr que c'est une bonne idée? Shhh.
- Oui Rax, j'en suis sûr, nos sorts sont liés maintenant."
Le pilote poussa un nouveau soupir dans son respirateur avant d'ouvrir le coffre contenant ce qu'ils avaient pu récupérer dans l'armurerie et procéda à la distribution.
"C'est parti. Hicks, couvre nos arrières. Sheldan, Seila, venez avec moi, on dégage le passage et les autres suivent.Toi, conduis-nous à l'ascenseur."

Ils se divisèrent donc en deux groupe et empruntèrent l'ascenceur, à chaque fois qu'ils progressaient d'une pièce, Caïus donnait le signal au reste du groupe d'avancer. Le vaisseau était plongé dans un calme effrayant, mis à part l'alarme, aucun bruit ne se faisait entendre. Ils avançaient prudemment dans les corridors déserts, puis débouchèrent enfin dans une grande salle, remplies de conteneurs, recouverte d'une mare de sang et de débris organiques. De quoi vous donner la nausée. Les membres manquants de leur équipage se trouvaient là, ainsi que d'autres personnes, peut-être l'équipage de la frégate, ils ne portaient pas d'uniforme de scientifiques.
" Bordel.
- J'ai déjà vu mieux comme déco."

Sheldan fit quelques pas dans la pièce en direction de la grande porte fermée, Caïus quant à lui évolua vers le centre la pièce tandis que les deux autres demeuraient immobiles à l'entrée:
" J'ai trouvé le capitaine" fit le vieux turien en pointant une masse informe du bout de son fusil à pompe..
" Moi aussi" répondit le second, promus capitaine provisoire en observant quelque chose à ses pieds. Mais un mouvement imperceptible le sortit de sa contemplation, il pointa son arme en direction de l'ombre qu'il apercevait non loin d'une volée de caisse:
" Plus un geste!"

Ses collègues alertés braquèrent leurs armes dans la même direction. Il avança d'un pas, puis d'un autre pour contourner l'obstacle des caisses et tomba sur une silhouette féminine, une humaine qui était penché sur le cadavre incomplet d'un drell. Son arme était posée à côté d'elle et elle ne fit pas mine de se redresser comme on la tenait en joue:
" Vous allez vous retourner calmement et me dire ce qui s'est passé ici."

Ce qui s'était passé, il s'en doutait, mais il fallait bien commencer quelque part son interrogatoire, ce qu'il voulait savoir c'est si le danger était écarté et si elle faisait parti de l'équipage de la frégate, ce qui pourrait se révéler utile lorsqu'il s'agirait de s'en emparer.



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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeLun 13 Fév - 21:47

Les voix qui résonnaient dans sa tête l’empêchaient de réfléchir. Impossible de détourner ses yeux du corps de Tine. Des pas lourds sur le sol, son coeur qui battait? En avait-elle seulement un, elle qui venait d’envoyer à la mort tout son équipage. Sa culpabilité était flagrante. Combien de temps à contempler ses erreurs?

" Plus un geste!"

Rhea entendit le sifflement caractéristique du chargeur thermique que l’on pointe sur un ennemi. Elle n’était déjà pas très mobile avant cette injonction aussi un rictus s’afficha sur son visage en une grimace étrange.

" Vous allez vous retourner calmement et me dire ce qui s'est passé ici."

Des ordres. Son cerveau conditionné obtempéra. Elle releva doucement les mains, adressa un dernier adieu à Tine et se redressa lentement avant de faire face à son ennemi. Un Turien. Elle s’en doutait. Il n’était pas seul, enfin jusqu’au retour des rachnis. Grand, d’une belle stature. Sa voix et ses gestes trahissaient une parfaite éducation militaire aussi déclina-t-elle son identité, laissant une vieille routine reprendre le dessus, comme un animal parfaitement dressée.

«Capitaine Rhea Ana Ortin’s, commandant de l’Epervier et mercenaire de Ortin’s Security Agency. Ce qui s’est passé...»

Elle détourna ses yeux gris de ceux perçant du Turien et regarda autour d’elle. Comment décrire ce massacre? Par ou commencer? Et au final pourquoi vu que la fin était proche pour tout le monde. Le bruit du canon se déployant pour mieux la mettre en joue la rappela à l’ordre et elle fit son rapport comme elle l’aurait fait à un lieutenant.

«Nous étions chargé d’assurer la protection de ce vaisseau. Suite au combat que vous avez engagé, nous nous sommes replié ici afin de protéger la marchandise transportée par notre commanditaire. Seulement une fois sur place, Talen Docca à lâché sur nous ses Rachnis. Il dit pouvoir les contrôler et ce n’est plus qu’une question de temps pour que le reste de ces saletés ne parviennent à trouver une issus pour nous anéantir jusqu’au dernier..»

L’odeur du sang, cet odeur métallique qui vous fait vriller la tête. Comment penser qu’il s’agit là du sang de ses hommes, de son amant.

«Les vôtres ont combattus vaillamment aux côtés de mes hommes d’équipage. Ils sont tous morts. J’ai été obligée d’abattre les survivants, trop blessés pour ...»

Sa phrase resta inachevé. Son regard gris se fit glacial et une rage soudaine cristallisa son visage. Elle fixait le scientifique galarien et fit un geste hostile dans sa direction qui lui valut une levée de fusil dans un concert de chargeurs thermiques.

«Hoo! On bouge pas si tu veux rester étanche.
- Ce Galarien, c’est lui et ces amis à qui ont doit ce massacre!
-Non! Vous vous trompez! Ca ne devait pas se passer comme ça! On devait tester d’abord les prototype en laboratoire! La prise de contrôle des rachnis n’est pas encore au point! Je ne comprends pas!
-Arrête de nous servir ton laïus de victime. C’est quoi ce merdier putain!»

Rhea n’avait pas prêté attention à la butarienne portant l’uniforme des Soleils Bleus. Le Turien semblait ne pas analyser tous les tenants et aboutissant de la situation. Il devait avoir prit en otage le scientifique afin de s’échapper de cet enfer. Si seulement cet espoir pouvait être réaliste. Rhea fit un pas en arrière tout en continuant de fixer le scientifique.

-Si c’est vous qui les avez crée, vous n’avez qu’à les arrêter alors! Qu’est-ce qu’il vous faut hein?
- Je... je ne peux pas... L'artefact prothéen enfin, c’est pas moi qui les commande, je ne sais pas. Talen Docca lui sait. C’est lui qui a trouvé l'artefact.
- Donc on bute ce Docca et les bestioles s’arrêtent?
- Oui. Enfin normalement.
-Alors qu’est ce qu’on fait encore ici?
-Je ne sais pas où il est.»

L’attention générale fut détournée de Rhea pour se poser lourdement vers le scientifique qui avala bruyamment sa salive en tentant vainement de se justifier.

«- C’était un essai, ça ne devait pas se passer ainsi. On voulait se protéger des geths et créer une armée sous contrôle...
- Plus tard. Les rachnis sont entrain de s’échapper par les conduits.»

Elle avait porté sa main à sa tempe pour enclencher sa visée thermique. Ce qu’elle voyait sous ses yeux, c’était la mort à huit pattes.
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeMar 14 Fév - 19:57

Ces cloportes des soleils bleus s’étaient montrés particulièrement flous lorsqu’ils avaient fait allusion à un artefact à récupérer. Ils avaient omis de leur préciser que cet artefact pouvait causer leur perte jusqu’au dernier. Quelqu’un de normal aurait posé tout un tas de questions sur le fonctionnement de ce bidule et de ces créatures, mais Caïus, en bon soldat voulait simplement savoir comment sauver son équipage et éliminer la menace, le reste attendrait plus tard.

Quant à son avis sur leur nouvelle camarade d’infortune, il était purement pratique. Elle avait visiblement une formation de combattante, employait un jargon qui lui parlait et venait de les prévenir d’un danger imminent. Ce serait un atout pour leur plan d’évasion, d’autant qu’en tant que capitaine, elle devait connaître son vaisseau mieux que quiconque. Des considérations sur l’état mental de cette personne venant d’assister au massacre des siens ne traversèrent pas l’esprit du turien, encore une fois, il paraît au plus pressé, le reste n’avait aucune espèce d’importance.

Finalement ils allaient devoir en découdre avec ces saletés, la position était indéfendable compte tenu de la capacité de l’ennemi à pouvoir les encercler via les conduits de ventilation. Jamais il n’aurait pensé que des machins si gros puissent se contorsionner dans des passages aussi exigus. Le soucis c’est qu’il n’avait pas pris de casque ou de lunette de visée, il ne pouvait donc pas les voir, il devrait se fier à Rhéa et à Seila qui venait d’activer sa visée thermique. Le visage de Sheldan s’éclaircit comme s’il venait d’avoir l’idée du siècle : .

« Et où est leur reine ? On a qu’à la buter.
- Ils n’en ont pas… Ce sont des clones, ils sont tout ce qu’il y a de plus artificiels.
- Évidemment, ça aurait été trop facile.
- Bon on parlera zoologie plus tard. Sheldan, Seila postez-vous derrière ses caisses, Vous allez couvrir le groupe qui arrive. Je prend la tête de la colonne avec le scientifique et le capitaine de la frégate. » Il ouvrit son intercom. « Hicks, magnez-vous le train les insectes sont dans la place, rejoignez-nous au plus vite.
« Reçus, vous avez trouvé le capitaine ?
- Affirmatifs, lui et le reste de l’équipage ont trouvé la mort.
- Ils se déploient, ils se dirigent vers plusieurs endroits à la fois, comme s’ils empruntaient différents conduits.
- Raison de plus pour ne pas traîner. Tenez la position le plus longtemps possible mais ne prennez pas de risque inutile, ne les laisser pas venir au contact.
- Oui maman.
- En route. »

Il n’aimait pas l’idée de laisser ses hommes ainsi face au danger, mais Rhéa et le scientifique ne lui inspiraient aucune confiance, de plus il devait être sûr qu’aucune embûche ne ralentirait la progression de son équipe.
Ils partirent au pas de course, traversant un vaste couloir, il débouchèrent sur un sas fermé et le turien put apprécier les capacités de piratage de la jeune femme qui se révélait décidément très utile. Lorsqu’ils débouchèrent enfin au hangar à vaisseaux, il put constater les dégâts que les artilleurs de l’Engeance avaient opéré sur la frégate. Ce n’était pas folichon mais le vaisseau pouvait encore voler et c’est tout ce qui comptait. Soudain des coups de feu retentirent derrière eux, cela venait de loin : .

« Sheldan quelle est la situation ?
- L’ennemi a décidé de pointer sa sale gueule, pour l’instant on arrive à les contenir mais ça va pas durer, le groupe de Hicks vient de passer. Faites gaffes elles se sont enfoncés plus avant dans les conduits, elles peuvent débouler de partout.
- Très bien, quittez votre position et venez nous rejoindre, s’ils sont partout, ils peuvent très bien vous encercler.
- Reçus. »

Pour que le vieux Sheldan ne dise plus de conneries c’est qu’ils avaient dû avoir une sacrée frousse. Il se tourna vers le capitaine : .
« Allez préparer votre vaisseau pour le décollage, je vais au poste de contrôle pour ouvrir le sas de décollage.
- Je ne pars pas.
- Quoi ?
- Je ne partirai pas. J’ai des choses à faire…
- Folie !
- Je n’ai aucun compte à vous rendre, je vous ai conduis à mon vaisseau, prenez en soin.
- Est-ce que vous pouvez au moins activer votre vaisseau pour qu’il soit prêt à décoller ?
- Je peux faire ça.
- Et moi ?
- Avec elle !»

Elle paraissait soulagée qu’il ne tente pas de la dissuader ou quelque chose de ce genre. CaÏus respectait le choix de cette femme, il se doutait qu’elle réclamait vengeance, il aurait sans doute fait de même s’il avait été dans sa situation et avait perdu son équipage, mais il avait encore une chance de les sauver, du moins une partie. Sans plus attendre, il se mit en route, c’est là qu’il rencontra sa première rachni, il avait beau être sur ses gardes cette immondice le fit sursauter en déboulant à toute allure devant lui.
Ca ne devait pas être le génie de la bande car le charger en plein couloir alors qu’il était munis d’un fusil d’assaut et savait s’en servir n’était pas la meilleur des idées. Cela dit, il eut une sacrée frayeur tandis qu’il la criblait de balle : c’est qu’elle ne voulait pas mourir, malgré les impacts reçus, elle continuait de progresser. Cinq mètres… quatre mètres, elle perdit une de ses papattes… trois mètres, il commença à reculer… Deux mètre, il du changer de charger… Un mètre, elle finit par s’écrouler.
Il allait vite manquer de munitions à ce rythme. C’est alors que Hicks se manifesta d’une voix stressée : .

« - Il nous sont tombés dessus, on en a pris plein la tronche, on progresse moins vite désormais.
- Tenez bon, Sheldan et Seila arrive vers votre position.
- Facile à dire. »

Il hâta le pas, il n’y avait pas une minute à perdre. Il déboucha au poste de commande du pont d’envol. Le système était relativement basique : une première porte s’ouvrait sur un large espace intérieur dans lequel le vaisseau voulant sortir se rendait cet espace débouchait sur une seconde porte, la première porte se fermait pour éviter que tout le vaisseau ne se retrouve dépressurisé et la deuxième s’ouvrait. C’était globalement le même concept que pour une écluse mais dans un milieu tout à fait différent.
Au bout de quelques manipulations infructueuses, force lui fut de reconnaître que le système était verrouillé, impossible d’ouvrir cette maudite porte. Après avoir passé sa rage sur ce maudit tableau de bord, il fit demi-tour à contrecœur et partit au pas de course, s’ils ne pouvaient pas ouvrir la porte poliment, ils allaient la faire péter et le résultat serait le même. .

« Capitaine, ici Sheldan, on est avec le reste du groupe. On a réussi à se débarasser d’un tas de ces saloperies qui nous barraient la route. On arrive mais elles sont sur nos talons. »

En regagnant le pont d’embarquement, Caîus se rendit compte que la hauteur du plafond était impressionnante. Nul conduit ne passait à faible hauteur. A moins qu’elle aient appris à voler, les rachnis ne pourraient pas tomber du ciel par ici. Il courut vers le sas d’où aller déboucher ses compagnons. Lorsque ceux-ci arrivèrent il s’empressa de fermer la porte : .
« Hicks, pirate cette porte, qu’elle ne s’ouvre plus. Murphy, soudes là. Où sont les autres ?
- Il n’y a plus que nous. »

Hicks verrouilla la porte, pendant que Caîus aidait Sheldan a porter Seila, Rax les suivait silencieusement, le volus aimait l’action et l’adrénaline, mais aux commandes d’un vaisseau, pas sur la terre ferme. Au moment où ils arrivaient au vaisseau, Rhéa en sortait lourdement armée, Caîus l’apostropha : .
« - Impossible d’ouvrir cette foutue porte, le panneau de contrôle est verrouillé. J’imagine que vous avez de quoi la pilonner.
- Vous êtes inconscient.
- Je vous demande pardon ?
- Si vous tirez avec le phaser ou les tourelles vous ne ferez que des petits trous dedans. En revanche une torpille antigrav ferait sauter la porte, mais également une bonne partie du vaisseau. Et nous avec. »

Hicks qui arrivait avec Murphy ne put retenir son enthousiasme : .
« C’est une blague ? On est coincé ? C’est la meilleure celle-là, on va tous crever comme des rats.
- Arrêtes de jacter, on dirait l’autre tantouze de scientifique. Il est où d’ailleurs ?
- Ah lui… Il voulait qu’on parte sans vous attendre dès que Caîus aurait ouvert les portes, je l’ai assommé avec la crosse de mon pistolet.
- Bonne initiative
- Heu, chef…
- Le fumier ! Je vais lui trouer la peau.
- On se calme.
- Chef…
- Oui Murphy ?
- Hum… Il y a peut-être un moyen d’ouvrir la porte.
- Ah oui ?
- Oui… En fait, si la commande est verrouillée, il est toujours possible de la débloquer, il faut se rendre au centre opérationnel du vaisseau, sur le pont principal…
- Il a raison, ça tombe bien pour vous, c’est là que je me rends. Je vous ouvrirai, si j’en ai l’occasion.
- Pardon mais t’es qui toi ?
- Plus tard les présentations. Je vous accompagne, histoire de faire en sorte que vous en ayez l’occasion. Les autres, je veux que vous me sécurisiez le périmètre, on a verrouillé l’entrée Est, je veux la même chose avec celle qui mène au poste de contrôle et enfin, je veux que vous verrouilliez la porte derrière-nous. Sheldan prend la tourelle du vaisseau, Hicks avec Rax et Murphy vous répartissez la zone, occupez-vous de mettre Seila en lieu sûr. Mais avant ça, faisons le plein de munitions.»

Toujours donner l’impression que la situation est sous contrôle, c’est ce qu’on apprend rapidement en se frottant au commandement. En réalité, leurs chances de survie diminuaient à vue d’œil, leur opération ouverture de porte ressemblait à une mission suicide et rien ne garantissait qu’ils arriveraient à l’ouvrir avant d’y passer. Il ne put s’empêcher de frissonner comme la porte se refermait derrière Rhéa et lui. Il avait une trouille, mais en même temps il pouvait sentir cette soif du combat qui bouillonnait en lui. Après tout, il était fait pour ce genre de boulot.
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeMar 14 Fév - 21:34

Tout semblait s’enchainer pour Rhea comme si elle n’était qu’actrice des événements. Pourquoi collaborait-elle avec ces mercenaires? Après tout, c’était eux les responsables de la mort de ses amis! Son esprit eut un sursaut de lucidité alors qu’elle était assise au poste de pilotage de son vaisseau, entrain de leur servir un échappatoire sur un plateau d’argent. Elle les voyait devant elle s’organiser. Le grand Turien distribuant ses ordres à son troupeau de bras cassés. Elle entendait près d’elle la respiration du Galarien. Lui aussi était responsable. Sans lui, Tine serait près d’elle à l’heure qu’il est...

Sa main se déplaça doucement vers le poste de commandement des armes du vaisseau et la haine qui la rongeait lui fit prendre comme cible le petit groupe.

«Mais! Que... Lâchez ça vous allez les tuer!!!!!»

Le galarien sauta au coup de Rhea qui tomba de son siège. Ils roulèrent au sol, se battant comme des chiffonniers jusqu’à ce qu’elle réussisse à lui envoyer un bon coup de point dans la joue gauche. Sa tête ricocha contre le sol et le scientifique perdit connaissance. Elle pressa ensuite ses mains contre son cou et serra pour l’étouffer. Elle stoppa cependant son geste et se redressa rapidement, prenant sa tête dans ses mains.
*Non. Pas maintenant, je ne peux pas faire ça, pas comme ça, je ne tue pas par sentiment.*

Elle ramassa le corps du scientifique après s’être assuré qu’il n’était pas blessé grièvement et regarda autour d’elle pour reprendre une contenance. Se saisissant d’arme à sa portée elle descendit du vaisseau. Elle les laisserait partir. Mais elle ne comptait pas sortir vivante de cette mission. Et Talen Docca non plus...
Sortant sur la plate-forme ou s’était regroupé le reliquat d’équipage du Turien, elle mit la dispute sur le dos du Galarien pour couper court à la discussion. Une fois l’effusion de sentiments passé, elle fut informé d’un problème d’ouverture au niveau du sass. Une aubaine pour elle. Se rendre au poste de commandement pour tuer Docca de ses propres mains.. Mmmh oui Voilà qui réveillait sa soif de vengeance!

«Je vous accompagne, histoire de faire en sorte que vous en ayez l’occasion»

Rhea haussa les épaules. Tant qu’il ne l’empêchai pas de faire sa fête au Galarien, il pouvait bien la suivre. Peut-être que lui aussi ne tenait pas tant que ça à la vie.

Le duo se mit donc en route et il faudrait plus parler d’un chemin de croix que d’une balade de santé. Les rachnis étaient partout. Heureusement que sa visée thermique lui permettait d’éviter le gros de l’essaim. Ils déambulèrent dans les couloirs en semant la mort derrière eux. Elle faillit se faire amputer d’une jambe mais le Turien réussit son intervention d’un bon coup de fusil entre les deux yeux. Enfin après avoir visé à plusieurs reprise.

«Ces saletés sont coriaces.» lâcha le Turien.

Rhea haussa les épaule et continua sa route, se frayant un passage à coup de grenade et de pluie de balle. Elle vidait son 12ème chargeur au moment où ils gagnèrent l’ascenseur menant au pont de commandement.

«Je sais pas si c’est une bonne idée. Si y’en a dans les cages d’ascenseurs ont est cuit.
-Pas le choix. Vous pouvez faire demi-tour mais moi, je passe par là!»

C’était la première fois qu’elle montrait un signe de rebellions et l’étincelle de haine qui brillait dans ses regards rendait ses yeux d’un gris glaciale. Et son fusil d’assaut non plus ne semblait pas laisser place à la discussion.

Lorsque la petite note de musique si hors de propos résonna pour annoncer l’ouverture des portes de l’ascenseur, tous deux montèrent dedans. Des images revinrent à Rhea et la tourmentèrent. La voix de Tine dans son intercom, le début du massacre, sa mort...

«Concentrez-vous, on arrive. Couvrez la droite, je prends la gauche et on ouvre le feu si y’a la moindre de ses saloperies sur notre chemin.»

Rhea hocha la tête et chassa les yeux sombres de Tine. Lorsque la porte s’ouvrit, le cri strident des Rachnis annonça le début de l’assaut. Les deux soldats ouvrirent le feu. Le Turien poussa un cri puissant et rauque. Il balaya tout ce qui se trouvait devant lui et petit à petit l’image du petit officier bien organisé laissa place à une être dont seul la fureur le guidait dans le combat.

Si lui fonçait dans le tas, Rhea esquivait, se jetant sur le côté pour éviter un coups et se redressant avec la souplesse d’un chat. Elle n'économisait cependant pas ses balles. A la vitesse où diminuait ses chargeurs, elle n’aurait plus de quoi se défendre pour le retour et ça, le Turien le remarqua. Une éclaboussure de cervelle le tira de sa rapide analyse. Rhea venait de lui éparnier une chirurgie faciale. Elle ne lui adressa un hochement de tête.

«On est quitte.»
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeMer 15 Fév - 19:49

Il fallait le reconnaître, ils formaient une bonne équipe. Il n’aurait jamais pensé rencontré autant de rachnis sur son passage et y survivre mais ce fut le cas. Son âme de berserker avait repris le dessus et l’ivresse du combat l’emplissait tout entier. En pareille situation, rien ne comptait plus pour lui, la vie, la mort, les autres. Il ne restait plus que des réflexes, de l’instant et de la rage.
Cependant, il fut obligé de reprendre ses esprits lorsqu’ils arrivèrent en vue du pont principal. Des traces de sang le long du couloir leur dit qu’ils n’allaient pas trouver un équipage intact, ce pressentiment se confirma lorsqu’ils arrivèrent sur place :

« Ca s’est bastonné sévèrement ici. »
Des impacts d’explosion, des corps de rachnis, des corps d’humain, aucun doute à présent sur qui était en possession du vaisseau actuellement :
« On dirait que son précieux artefact ne fonctionne pas si bien que ça.
- Pas sûr… Il n’est pas ici.
- Enfin, quel intérêt aurait-il de faire massacrer son propre équipage?
- Je n’en sais rien, mais faute d’éléments tangible, je n’exclus aucune hypothèse. »


Caïus eut un haussement d’épaule désinvolte. De ce talendatruc, il s’en contrefoutait, ce qui importait, c’était foutre le camp. Le pont était composé de deux étages ouverts avec de multiples consoles. Ce vaisseau n’était pas tout jeune, il n’y avait aucune I.A et très peu d’holo. Par la grande baie vitré, ils pouvaient contempler le vide intersidéral… Rien de bien folichon. Il se dirigea vers la console de commandement et compris rapidement qu’il n’avait pas les compétences pour trouver la fonction permettant d’ouvrir le sas de la baie d’amarrage. Rhéa pour sa part scrutait l’autre entrée de ce pont :
« C’est verrouillé de l’intérieur, impossible de l’ouvrir.
- Ca tombe bien, je n’ai aucune envie de savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Vous savez faire fonctionner ce machin ?
- Oui, poussez-vous. » Elle commença à pianoter sur l’écran digital du panneau de contrôle et émit un soupir peu enthousiaste .
« Qu’est ce qu’il y a ?
- Cet engin est une antiquité, il faut activer manuellement l’ouverture des portes, impossible de le programmer.
- Vous voulez qu’un de nous doit rester là pour activer les portes ?
- Oui, car si la première porte n’est pas refermée alors la deuxième ne s’ouvre pas.
- Génial… »

Déjà, des cris de rachnis hystériques leur arrivèrent aux oreilles en provenance de là où ils venaient. Elles refermaient le passage comme pour ponctuer la mauvaise nouvelle de Rhéa. Ils étaient arrivés jusque-là, il devait déjà s’estimer heureux, il avait sauvé les restes de son équipage. Mais il devait avouer que pendant un instant il avait caressé l’espoir de rentrer sain et sauf de cette mission. Sa vie était certes l’incarnation de la médiocrité : des dettes de jeu, une relation désastreuse avec une prostituée, une famille avec qui il avait rompu les ponts depuis des années, la plupart de ses vieux frères d’armes décédés. Il n’empêche qu’à cet instant, il n’avait aucune envie de la perdre. Mais il avait le sens du devoir, après tout c’était ses hommes, c’était à lui de faire ça. Il s’apprêtait à se porter volontaire quand l’humaine ajouta quelque chose :
« Attendez… Si je pirate leurs données je peux peut-être transférer les commandes de la porte sur mon omnitech… ou le vôtre. »

Cette dernière proposition rappela à l’officier que sa compagne d’infortune ne comptait pas partir avec eux. Du moins pas avant d’avoir retrouvé son nouveau punching ball. Bizarrement, il n’enviait pas le sort de ce pauvre type. Il eut le ton d’un gamin à qui on propose d’aller à Disneygalaxy lorsqu’il dit :
« C’est vrai ? Faisons ça alors et foutons le camp d’ici !
- Il va me falloir un moment pour pirater le système.
- J’en connais qui ne vont pas être d’accords.
- Vous pouvez les retenir pendant cinq minutes ?
- On sera fixé dans cinq minutes… »

En cet instant, il se demanda pourquoi elle faisait tout ça pour eux alors qu’ils étaient la cause de ses malheurs et qu’elle ne comptait pas repartir avec eux. Mais il se ravisa, il n’avait pas envie de lui rappeler qu’elle était censé les détester. Il jeta un regard à l’autre porte en sortant, se demandant s’il était prudent de la laisser sans surveillance. En même temps, ces bestioles n’étaient pas censés pouvoir enclencher le mécanisme d’ouverture de la porte. En arrivant dans le couloir, il s’aperçut avec effroi qu’une d’elle était à quelques pas de lui, il réagit au réflexe, tir percussif pour la déséquilibrer, il la chargea et lui assena une volée de coup de poing amplifiés par ses gantelets de force. La créature tenta bien de l’écharper mais le turien ne lui laissait pas de répit et lui assenait des coups capable de trouer un mur. Elle finit par succomber dans un gargouillis immonde le laissant haletant et couvert d’un liquide visqueux et vert. Mais d’autres arrivaient, il devait se hâter, il se mis à couvert derrière une volée de caisse, déposa plusieurs chargeur à la vertical et commença à arroser le tout. Ca allait être les cinq minutes les plus longues de sa vie.
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeSam 18 Fév - 15:45

Saletés de Galariens! Pour un équipage scientifique, voyager sur un vaisseau aussi mal équipé c’était de l’indécence pure! Enfin l fallait faire avec et heureusement que sa formation en ingénieur lui avait permis de développer ses compétences en piratage sans quoi... sans quoi elle aurait suivit son plan, préférant mourir ici plutôt.

Le système était très protéger et il fallait contourner le par-feu pour réussir à accéder au mot de passe et le faire sauter. Une fois cette étape, la console d’administration du vaisseau serait opérationnelle. Il lui faudrait encore trouver un canal pour transférer les commandes sur l’omnitech du Turien et surtout le verrouiller afin qu’ils n’aient pas faire tout ce chemin pour rien. Restait à espérer que l’omnitech du soldat ne serait pas trop difficile à pirater.

Alors qu’elle venait de lancer la micro-application pour crasher le mot de passe, elle se retourna pour jeter un oeil vers la porte. Elle entendait les hurlements du fusil du Turien, signe évident qu’il était encore en vie. Pourvu qu’il tienne.

*Ou qu’il meurt, après tout n’oublies pas que ce tas de muscle est la cause de ta mort prochaine et de celle de Tine.*

Non, ne pas penser à lui, tenir encore quelques minutes, redescendre ensuite vers son corps et faire exploser le vaisseau. Car elle comptait bien mourir ainsi et non dévorée par une rachni. Elle n’avait pas parlé de ce plan au Turien. Pirater le système ne prendrai pas autant de temps mais activer l’auto destruction du vaisseau et la verrouiller, si.

Une fois le transfère vers omnitech turien terminé, elle se pencha sur la console afin de programmer le compte à rebours. Vingt minutes devraient suffirent au Turien pour foutre le camps. Et s’il mourrait en route, au moins il aura essayé. Une fois qu’elle eut valider le compteur, une lumière rouge s’enclencha et une alarme soutenu par un message d’alerte prévenant de l'autodestruction se mit à couvrir le bruit de la fusillade.

Satisfaite de son travail, Rhea était entrain de placer les dernières protections quand un tir provenant du fond du pont lui arracha un cri de douleur et la fit basculer en arrière. Pendant une fraction de seconde, elle ne savait pas d’ou provenait sa douleur jusqu’à ce qu’elle vit son avant bras et son poignet droit en charpie. Le con qui venait de tirer n’y était pas aller de main mort, c’était le cas de le dire.

Lorsqu’elle réussit à ouvrir les yeux malgré la douleur qui lui crispait le visage, elle vit celui de Talen Docca, un fusil d’assaut dirigée vers sa tempe.

«Quel culot Capitaine de venir jusqu’ici et de détruire mon vaisseau. Vous ne méritez que de finir en morceau. Votre petit copain dehors va bientôt servir de repas à mes rachnis et bien qu’elles ne soient finalement pas suffisamment sous contrôle pour que je puisse vous réserver le même sort, elles m’auront été utiles.
-Vous êtes ....vraiment... un enfoiré Docca...
-Et vous être trop aimable de m’avoir préparer votre vaisseau pour m’enfuir. Je n’ai plus qu’à récupérer votre omnitech et j’enverrai une lettre de condoléance à votre mère.»

Au moins n’avait-il pas compris que ce n’était pas son omnitech mais celui du turien qu’il fallait voler. Le con. Tant pis, qu’il meurt lui aussi.

Le bruit du fusil qui se charge fit réagir Rhea et elle tenta le tout pour le tout en se jetant sur lui, le faisant basculer et dévier son tir. De sa main gauche, elle lui envoya un bon uppercut et récupéra son fusil qu’elle retourna contre son propriétaire et vida le chargeur sur le scientifique, hurlant et pleurant à la fois. Toute sa rage et sa colère se déchargèrent en même temps que son arme sur le scientifique.

Lorsque l’arme redevient silencieuse, Elle était toujours à califourchon su le corps explosé du Galarien, son canon pointé vers l’emplacement ou devait normalement se trouver sa tête et elle resta là, immobile, les larmes qu’elle avait retenues coulant le long de ses joues ensanglantés. Son bras en morceau pendait le long de son corps et son sang se mélangeait à celui de son ennemi, quittant son corps lentement. Sa vue commença à se troubler et le visage de Tine envahi son esprit pour l'accompagner vers la mort.

Son coeur battait encore lorsqu’on piétina la passerelle. Rhea ne pouvait pas voir s’il s’agissait du Turien ou des hommes de Docca. Peu lui importait maintenant.
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MessageSujet: Re: La folie de Talen Docca   La folie de Talen Docca I_icon_minitimeDim 19 Fév - 18:38

Il devait se l’avouer, il n’était pas peu fier de lui. Les créatures arrivaient à la chaîne mais il parvenait à tenir la position. Il eut bien une ou deux mauvaises surprises, comme le fait de tomber en rade de munition pour son fusil d’assaut, ou qu’un ennemi le force à s’engager dans un corps à corps. Il eut à déplorer quelques blessures superficielles, mais le médi-gel contenu dans son armure parvint à calmer la douleur assez vite. Néanmoins il ne pourrait plus tenir très longtemps, son manque de munitions le poussait à multiplier les corps à corps et chacune de ses rixes mettait un peu plus son bouclier à mal ; il venait d’utiliser sa dernière grenade lorsqu’il reçut un signal de son omnitech lui indiquant qu’il avait désormais le contrôle du système d’ouverture des portes.
Cela signifiait que l’humaine ne pensait pas l’accompagner, il se demanda s’il ne devait pas partir dès maintenant mais il se retint, il devait tout de même vérifier qu’elle désirait bien ne pas les accompagner.


« Auto-déstruction programmée. Le vaisseau s’autodétruira dans 20 minutes. Avis à tout le personnel d’emprunter les capsules de survie pour évacuation immédiate. »

Ça, c’était pas bon, pas bon du tout. Il aurait dû se doutait que le capitaine de l’Epervier préparait quelques coups d’éclat de ce genre. Vingt minutes, se serait juste mais faisable, il profita d’un moment d’accalmie pour se diriger vers le pont principal, c’est alors qu’il entendit les coups de feu qui en provenaient. Il se précipita vers l’intérieur de la salle et découvrit que ce n’était pas les rachnis qui était à l’origine de cet éclat mais un galarien raccourcit sur lequel Rhéa était assise à califourchon. Elle avait l’air dans un sale état, il allait la rejoindre lorsque trois hommes d’équipage firent leur entrée toutes armes dehors. Ils firent feu sans sommation et Caîus eut tout juste le temps de se mettre à couvert. Heureusement qu’ils ne pouvaient voir la jeune femme de leur point de vue, car elle demeurait immobile derrière une console. Il lui fallut un moment pour se débarrasser de ces gars, n’ayant pas d’arme, il du se rapprocher discrètement et les affronter un à un au corps à corps.
Lorsqu’il en finit il s’approcha de Rhéa, elle avait sombré dans l’inconscience, elle se vidait de son sang. Il lui administra une dose de médi-gel, et fut interrompu par la voix graveleuse de Sheldan :

« Boy-scout, je sais pas si tu es devenu sourd mais il y a un crétin qui a programmé l’auto-déstruction de l’appareil, t’as intérêt à rappliquer en vitesse avant que tout ce merdier ne se transforme en feu d’artifice.
- Du calme le vieux tu vas faire un malaise. Préparez le vaisseau, j’arrive aussi vite que possible.
- Faites vite, ça chauffe par ici. »

Il n’hésita pas bien longtemps sur ce qu’il convenait de faire, il chargea Rhéa sur son épaule et s’empara de son fusil d’assaut qu’elle avait laissé choir à son côté. Il partit au pas de charge dans les corridors, mais sa progression était ralentie par l’ennemi, il dû plusieurs fois poser l’humaine pour combattre avec plus d’aisance. Lorsqu’il arriva sur le pont d’embarquement la situation avait dégénérée, ses hommes avait dû se replier sur la rampe de la frégate et les rachnis étaient déchaînées. Il parvint à les rejoindre, grâce à leur tirs de couverture:
« Rax fais-nous quitter ce trou ! Hicks prends la et dépose la à l’infirmerie s’il y en a une.
- On devrait la laisser là, c’est elle qui a foutu en l’air l’Engeance.
- Exécution !
- Bon ça va. »

Il se rendit sur le pont tout en pianottant sur son omnitech pour enclencher l’ouverture des portes. Ils parvinrent à sortir sans plus d’embuche alors qu’il restait cinq minutes sur le compta à rebours, il regardait le vaisseau galarien par le hublot quand Rax s’adressa à lui :

« On met les bouts capitaine ? »


Capitaine… C’était bien la première fois qu’on s’adressait à lui ainsi. Il n’y avait pas réfléchi mais cela semblait logique qu’il devint le nouveau capitaine, il était le plus à même de remplir cette charge. Enfin il faudrait en discuter avec le reste de l’équipage. Il marqua un silence avant de répondre :
« Non, attendons un peu, je veux voir ce transporteur exploser de mes propres yeux.»

Hicks qui s’était approché poussa un cri de victoire en observant la destruction du vaisseau galarien. Il restèrent un moment silencieux jusqu’à ce que l’humain brise le silence :
« Le scientifique est en train d’examiner Seila et la fille que vous avez ramené. J’ai voulu lui coller une balle mais Sheldan m’a dit qu’il me pèterait les dents si je faisais ça.
- Il a bien fait, il peut nous être utile.
- Vous êtes sûrs ? Je veux dire, on va pas s’embarrasser d’eux ? Si ?
- Je n’ai pas encore pris de décision, il me faut réfléchir.
- Où va t-on capitaine ?
- Cap sur Oméga, nous verrons ce que nous allons faire en chemin. »

Ils avaient survécu à cet enfer et déjà d’autres préoccupations se pressaient à leur porte, ce qu’ils avaient vécu venait de bouleverser leurs existences. Ils n’avaient plus de vaisseau, plus de capitaine, mais l’appareil dans lequel ils étaient à présent pouvait présenter un certain nombres d’opportunité. Caîus commençait à avoir deux trois idées en tête lorsqu’il se rendit dans la cabine du capitaine pour prendre possession de ses quartiers.
Citation :

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